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dimanche, 14 mai 2017

Sables mouvants

 

 

 

Il est peu d'interlocuteurs véritables ; mais soudain, il est quelqu'un qui s'interrompt, un instant, et parle et répond, avant de reprendre son chemin dans un monde où mille yeux pour un seul regard ont déjà passé, repris par les sables et les vents qui les avaient révélés.

 

 

 

17:51 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 27 avril 2017

Genèse, 1

 

 

 

Il s'agit, tandis qu'encore le tohu et le bohu se déchaînent, de préserver, de darder notre beauté.

 

 

 

 

05:45 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 10 avril 2017

Du possible

 à L. L.

 

 

Le poème et le regard peuvent être des synonymes.

 

 

 

 

 

jeudi, 30 mars 2017

D'une lenteur

 

 

 

C'est dans les temps où le langage est malmené, où il semble détraqué, où les mots sont utilisés à tort et à travers, et vainement, et souvent pour ne rien dire ni voir ni aimer, c'est dans ces temps qu'il convient de parler rarement, écrire beaucoup dans le silence et la solitude, raturer, déchirer presque autant, et publier peu, dans des livres, des pages et des cahiers discrets, secrets, que pourtant chacun peut ouvrir s'il le désire : la lenteur sauve et rehausse tous les mots.

 

 

 

 

samedi, 25 mars 2017

De la solitude incurieuse

 

 

 

Notre époque souffre moins de l'inculture et de la déculturation que de la décomposition de l'archipel des honnêtes hommes.

 

 

 

 

 

17:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 12 mars 2017

Où lire ?

 

 

 

Vivre dans une belle (elles le sont toutes) tour médiévale aux murs épais et lourds, imperméables à la fureur et aux bruits du monde, serait-ce savoir que l'on peut à loisir revenir dans une chambre haute où lire, contempler et se reposer, au terme de voyages et de jours où toujours nous fûmes menacés ?

 

(Cela, même si je sais bien qu'aujourd'hui les châteaux-forts ne sont plus d'aucune utilité contre la violence moderne des bombes...)

 

 

 

 

 

13:01 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 11 mars 2017

Relire

 

 

 

Relire est l'autre nom de la beauté, de la pensée, de l'amour et du désir.

 

 

 

 

 

 

05:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 26 février 2017

Ô musées !

 

 

 

Les musées sont de la rosée pétrifiée. (Tout visiteur est d'aube renouvelée.)

 

 

 

 

 

19:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 04 février 2017

Du regard

 

 

 

Il me faudrait vivre à Paris, et partout en France, comme j'ai voyagé au Sri Lanka : en voyageur étonné. Cependant mes habitudes sont des scandales (au sens étymologique) sur mes chemins : elles sont des cailloux dans mes regards et mes pensées, si difficiles à briser.

 

 

 

18:50 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

jeudi, 12 janvier 2017

De ces choses

 

 

 

Les choses rares sont innombrables, et seulement cachées.

 

 

 

 

17:31 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 24 décembre 2016

Le Parisien et les étoiles

 

 

 

Revoir, à la campagne, le ciel étoilé : ne serait-ce là, pour un Parisien, l'occasion de retrouver quelque regard d'enfant, quelque regard étonné ?

 

 

 

 

19:37 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 23 juin 2016

La perte du ciel

 

 

 

L'homme des villes, en oubliant la Voie lactée qui ne peut plus s'observer, la nuit, à cause des lumières et des fumées, néglige bientôt le ciel gris ou bleu du jour ; je vois de moins en moins de gens contemplant les hauteurs ; chacun n'y jette plus guère qu'un rapide coup d’œil, et encore s'agit-il bien souvent de préoccupations météorologiques. L'homme moderne n'est-il pas celui qui, peu à peu, perd le ciel ?

 

(On n'use plus du mot supernel, que les dictionnaires qualifient, significativement, de désuet et de rare.)

 

 

 

 

05:25 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 22 mars 2016

L'invisible

 

 

 

Le poème : n'est-il un hommage ignoré ?

 

 

 

 

 

20:11 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 14 mars 2016

Ce qui se lève

 

 

 

Il est — comme on a dit qu'il est des tableaux qui « se lèvent » — des paysages qui se lèvent soudain devant nos regards, ou en eux. Mais c'est la terre entière, ses visages et ses ciels, qui pourraient se lever.

 

 

 

17:57 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 08 mars 2016

Ou bien

 

 

 

J'écoute la radio et je me dis que le monde est faussement confié à ceux qui ne l'habitent pas ; il n'est question que de... et de... Quant à nous, quand aimerons-nous ce monde, et quand irons-nous dans le monde, celui où vivent ceux-là et qui ne l'habitent pas, sans le savoir ? Mais il suffit de le savoir...

 

 

 

18:44 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (7) |  Facebook |