mercredi, 25 janvier 2023
Du triangle et des scintillements
Lorsque j'écoute la « Valse des flocons de neige » de Tchaïkovski, un morceau que j'aime tendrement, je m'aperçois parfois que je ne perçois pas assez le son du triangle, lequel reflète les scintillements discrets de la vie.
20:09 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 19 janvier 2023
Des voix
Je rêve d'un monde à voix basse, où seuls la musique, les tonnerres et les oiseaux auraient la voix haute.
10:54 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 17 janvier 2023
De la musique
La musique est trop courte, comme l'amour (C'est la même chose).
03:01 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 19 décembre 2022
De Grieg et de l'amour
Écouter la musique d'Edvard Grieg, c'est écouter quelqu'un qui a aimé.
12:37 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 22 novembre 2022
De la musique
La musique est bien habillée.
21:36 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 18 octobre 2022
De la valse
Félix Vallotton (1865-1925), La Valse (1893),
au MuMA (musée d'art moderne André-Malraux), au Havre,
photographie : septembre 2022.
J'aime passionnément ce tableau, qui appartient à la collection du musée mais, souvent, est prêté pour je ne sais quelle exposition étrangère — aussi ne pouvons-nous le voir que rarement. Mais, ce jour-là, il était là ! J'en aime le cadrage étonnant. J'en aime la jeune femme aux yeux fermés qui se pâme et rêve, au premier plan, dans les bras d'un homme que l'on ne voit pas, dont on ne voit que la main ; elle est heureuse, elle aime, elle ne fait rien que d'écouter la musique sur laquelle d'autres couples dansent dans un lointain enchanté. La valse est ici sublimée. Vallotton ici peint la musique, et c'est un miracle.
09:20 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Tags : félix vallotton, la valse, frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 02 octobre 2022
De la musique
La musique que j'aime emporte mes miroirs.
02:18 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 01 octobre 2022
Du sourire
Lorsque, rarement, dans sa musique, Jean Sibelius sourit, c'est un sourire de fleur, ou de neige qui brille.
09:11 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 29 septembre 2022
De l'éternité
Il est des passages, des moments, parfois une seule note, dans quelques pièces musicales, dont on voudrait qu'ils ne finissent jamais.
13:16 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 21 septembre 2022
De la surprise
Il est des musiques que l'on voudrait immédiatement s'approprier, dont on voudrait connaître tout, que l'on voudrait, à la première écoute, savoir par cœur. C'est le cas, aujourd'hui, pour moi, des symphonies de Kurt Atterberg, un compositeur suédois que je connais très mal et dont la musique, en l'occurrence la Symphonie n° 5 dite "Funèbre", que j'entendis pour la première fois à la radio tout à l'heure, m'a sauté aux oreilles, si j'ose dire, et m'a sur le champ conquis ; je me suis précipité sur le site Youtube pour découvrir d'autres de ses symphonies. Splendeur, grâce, mystère et tension : Atterberg serait-il le Sibelius suédois ?
15:29 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 04 septembre 2022
Du Scherzo de Josef Suk
Josef Suk, Scherzo fantastique (1902-1903), Czech Philharmonic Orchestra dirigé par Charles Mackerras.
Du Scherzo de Josef Suk je n'ai jamais trouvé qu'il soit judicieux de l'appeler "fantastique", même s'il s'agit de l'extrait d'une suite symphonique issue d'une rêverie sur des contes, mais peut-être est-ce là que je songe trop à la Symphonie fantastique de Berlioz, et que j'écris là une sottise. Cependant voilà une musique somptueuse, déroutante, élégante (elle me fait songer à celle de Grieg, que j'aime tant), et dont certains passages sont d'une délicatesse inouïe qui donne envie de vivre et de mourir dans le même temps. Il y a même quelques oiseaux qui passent comme en frémissant, et s'en vont comme tous les oiseaux !
07:30 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 01 septembre 2022
De la musique
Toute la musique raconte toutes les musiques désaccordées.
11:58 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 24 août 2022
De quelques oiseaux
Beaucoup d'oiseaux, selon toute vraisemblance, sont mélomanes : la plupart de ceux qui viennent se poser devant moi, à la fenêtre de mon salon, ont l'air d'en savoir long. Il m'apparaît, lorsque j'observe leurs petites têtes oscillantes et fébriles, que certains sont même quelque peu jaloux de Mozart et de Ravel.
06:23 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 23 août 2022
D'un morceau de jazz
J'ai découvert un morceau de musique — Il s'agit, en l'occurrence, de jazz — si beau que tous les oiseaux qui ont l'habitude de se poser sur la balustrade de la fenêtre de mon salon ne savent que faire : fuir ? écouter ? m'attendre et m'emporter ?
17:28 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 20 août 2022
Du poème
Le poème est comme la musique. Il ne décrit rien. Il ne déclare rien. Il ne veut plus rien dire. Il ne bavarde pas. Il ne console personne. Il est là. Il rêve au-dessus du rêve.
02:03 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |