jeudi, 23 juin 2016
La perte du ciel
L'homme des villes, en oubliant la Voie lactée qui ne peut plus s'observer, la nuit, à cause des lumières et des fumées, néglige bientôt le ciel gris ou bleu du jour ; je vois de moins en moins de gens contemplant les hauteurs ; chacun n'y jette plus guère qu'un rapide coup d’œil, et encore s'agit-il bien souvent de préoccupations météorologiques. L'homme moderne n'est-il pas celui qui, peu à peu, perd le ciel ?
(On n'use plus du mot supernel, que les dictionnaires qualifient, significativement, de désuet et de rare.)
05:25 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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