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jeudi, 19 septembre 2013

Soir italien

 à François.

 

 

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Via Assarotti, Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

mercredi, 18 septembre 2013

L'heure et la lumière

 

 

Si la date, si l'heure sont si précieuses pour véritablement connaître la photographie d'un visage, d'une ville, d'un palais ou d'un jardin, il ne semble pas toujours qu'elles le soient pour des photographies de peintures. Et pourtant, la lumière, le temps, l'air même qui sont autour du tableau, et sur lui, influent sur l'image et la fondent ; ils l'inscrivent sur un écran ou du papier avec la même unicité que celle d'un paysage selon le temps. Devant l'Ecce Homo du Caravage, au Palazzo Bianco de Gênes, je me souviens que je fus soudain seul, dans la salle où il est exposé ; et seul durant dix immenses minutes, au moins, dans cette salle vide et silencieuse, que même les gardiens, plus nombreux, ce jour où j'étais là, que les visiteurs du musée, avaient désertée. Et je me souviens de m'être dit brusquement que j'étais la seule personne au monde, à ce moment-là, à contempler cette œuvre déchirante, et que cela était quelque chose d'extraordinaire, moi — énième contemplateur parmi les siècles et les visiteurs, comme ce tableau en avait déjà tant vus — devant ce Christ de peinture violemment éclairé que montrent les mains et les yeux sévères et lointains de Pilate, Jésus baissant les yeux, au visage jeune et si beau — et que ce moment était une immarcescible présence, comme si Le Caravage, pour un seul regard, n'avait peint ce tableau que pour moi, à cet instant-là — ce qui d'ailleurs était vrai : j'étais le seul au monde, alors, à le contempler...

 

 

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Michelangelo Merisi dit Le Caravage (1571/73-1610), Ecce Homo (vers 1605),

Palazzo Bianco, Gênes, photographie : vendredi 26 juillet 2013, une heure de l'après-midi.

 

 

 

mardi, 17 septembre 2013

Le toucher

  

 

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Bernardo Strozzi (1581-1644), L'Incrédulité de saint Thomas, détail.

Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

Le Dôme San Lorenzo

 à François.

 

 

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Le Dôme San Lorenzo, la cathédrale de Gênes (XIIe siècle), photographie : juillet 2013.

 

 

lundi, 16 septembre 2013

Le port (6)

 

 

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Le Port de Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

Portées

  

 

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Niccolò Paganini (1782-1840), Carmagnola con variazioni, M. S. 1, détail de la partition originale,

Palazzo Tursi, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

vendredi, 13 septembre 2013

Fenêtres de Gênes

 

  

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Gênes, photographie : juillet 2013.


 

Terrasse du Palais rouge

 

  

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La terrasse au sommet du Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.

  

 

jeudi, 12 septembre 2013

Les larmes

 

  

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Hans Memling (1435/1440-1494), Christ de douleur bénissant (vers 1480-1490), détail.

Palazzo Bianco, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

 

mercredi, 11 septembre 2013

Un soir d'été, à Gênes

 

 

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Via San Lorenzo, le long de la cathédrale du même nom,

Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

Jean et les Nombres

  

 

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Palma le Jeune (Jacopo di Antonio Negretti, dit Palma il Giovane, 1548-1628),

La Femme adultère. Palazzo Rosso, Gênes, Italie, photographie : juillet 2013.

 

 

Les exégètes s'interrogent toujours sur les mystérieuses paroles que Jésus trace sur le sol lors de l'épisode de la femme adultère (Jean, 8, 1-11), invoquant un passage du Deutéronome (10, 4) qui l'aurait inspiré.

Cependant, pourquoi les rédacteurs de l'Évangile de Jean n'auraient-ils pas songé, ou songé également, aux versets des Nombres (5, 11-31) où nous est narré le rôle de "l'eau de jalousie" ? J'ouvre le livre et je lis que, pour confondre une femme soupçonnée d'adultère, le prêtre devait, selon les prescriptions de Yahvé, préparer une mixture que la femme devait avaler : il s'agissait d'eau sainte, que le prêtre mélangeait à de la poussière ramassée sur le sol du Temple ; à cette "eau amère" était ensuite ajoutée l'encre d'une formule de malédiction écrite sur un livre que l'on mouillait. La femme qui n'était en rien incommodée par l'amertume du breuvage était innocente ; celle dont, nous dit-on, le ventre enflait et la cuisse se desséchait était coupable. Peut-être Jésus songea-t-il à cette poussière de l'eau de jalousie, peut-être ne voulut-il écrire aucune malédiction dans un livre, préférant écrire de frêles paroles éphémères sur le sol, pour dire à la femme, à haute voix, qu'elle pouvait aller ?

 

 

mardi, 10 septembre 2013

Céleste

 

  

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Le Guerchin (Giovan Francesco Barbieri, 1591-1666), Le Père Éternel avec un petit ange, détail (vers 1620).

Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

lundi, 09 septembre 2013

Archange

 

 

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Ludovic Carrache (Ludovico Carrachi, 1555-1619), Annonciation, détail (1603-1604).

Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.

 

 

Beau lieu

 

 

Il paraît – je l’ai lu quelque part dans un journal, il semble qu'on appelle cela le « syndrome de Paris » sur le modèle de celui de Florence – que certains touristes japonais, je crois, développeraient une maladie particulière en découvrant que Paris, dont ils avaient tant rêvé, Paris qu’ils avaient tant lu dans des livres romanesques ou sur des images léchées, n’était pas du tout comme ils l’imaginaient, qu’il y avait des papiers sales et des épluchures sur les trottoirs, des passants indifférents et vulgaires, des immeubles quelconques – que Paris ne siégeait pas sur le pont Alexandre III, en somme, et que les pigeons y étaient gris. Ces Asiatiques, ainsi, en tomberaient littéralement malades de déception. Moi qui suis parisien, même d’adoption, je ne risque pas d’être atteint par cette affection ! Vivre dans la dite « plus belle ville du monde », c’est guérir aussi, un peu, de l’Utopie. C’est ainsi que j’ai pu naguère rêver sur la Perspective Nevski, à Saint-Pétersbourg, songeant à Gogol mais sachant déjà que les passants fantomatiques aux beaux habits de la merveilleuse nouvelle avaient depuis longtemps disparu… De Gênes avant que je visite la ville réelle résonnaient en moi seulement quelques noms, Alberti, sainte Catherine de Gênes dont j'avais trouvé si étrange le Traité du Purgatoire, Christophe Colomb et Paganini, et les noms des grands Princes et Doges, Balbi, Grimaldi, Spinola, Pallavicini… J’ai pu voir les ombres, et les reflets des ombres. Et si je savais que certaines lueurs n'étaient que dans mes regards et mes souvenirs livresques, d'autres sont venues à moi tandis que, pour ne les avoir pas imaginées, je ne les connaissais pas, et que je les voyais.

 

 

dimanche, 08 septembre 2013

Des ailes dans le labyrinthe d'un Palais rouge

 

  

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Andrea Sacchi (1599-1661), Dédale et Icare (vers 1645), détail.

Palazzo Rosso, Gênes, photographie : juillet 2013.