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dimanche, 09 mai 2021

Lectures

 

 

Lire pour soi, lire et enregistrer oralement ses propres écrits, les lire en public : ce sont là des expériences différentes. La première est l'essentiel, puisque le livre naît ainsi. La deuxième est un partage possible, dans la solitude et les oiseaux, et le vent. La troisième, qui se fait, selon les circonstances, dans le bruit, le silence, la fureur, l'indifférence, la curiosité, la vitesse ou les cris d'enfants, est nécessaire. Toutes ces expériences sont des écoles d'humilité, et des invitations à poursuivre quelque tâche.

 

Lire, imperturbable...

 

 

 

Ah ! je ris

 

 

 

Ah ! je ris beaucoup d'un message privé que vient de m'envoyer un visiteur discret de ce blogue, à propos de ma dernière lecture. Qu'il me pardonne de dévoiler ici en partie ce qu'il m'écrit, à savoir qu'il s'étonne que l'on entende à ce point, dans mon récent enregistrement, le chant de quelques oiseaux, alors que je vis à Paris ! Mais oui, cher ami, n'oubliez pas qu'il y a des oiseaux à Paris, qui chantent... Je me lève ou me réveille avec les oiseaux, vers quatre heures du matin, bien souvent ! Et le dernier poème que je lus récemment dans ces pages le fut à cette heure-là. Parfois, je me demande si ce n'est pas pour les entendre que je suis sujet à ces terribles insomnies, qui peuvent être fécondes. Je lis mes propres écrits toujours de façon assez monocorde, parce que j'ai horreur de l'emphase et que je n'ai pas une formation de comédien ; peut-être est-ce aussi parce que, outre la musique de Mozart ou de Debussy que je vénère, j'écoute les oiseaux dont je sais qu'ils me sont supérieurs, que j'aime, et que jamais je ne saurai égaler ?

 

 

 

samedi, 08 mai 2021

Du poème silencieux

 

 

Le poème est silencieux, même lorsqu'on le lit à voix haute.

 

 

 

Du silence

 

 

Moi qui trouve intolérable le bruit que la vie commune fait subir aux âmes humaines solitaires, surtout lorsqu'il est question de vivre dans une grande ville sans assez d'argent pour fuir là-bas, là-bas, ni s'enfuir de ce corps raté, moi qui n'aime que la musique choisie, le chant des oiseaux, les paroles amoureuses et les murmures, j'aime les nuages.

 

Les nuages sont silencieux.

 

 

 

16:51 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

mardi, 04 mai 2021

Des voyages

 

 

Depuis que, à l'instar de chacun, je ne puis plus voyager, tous mes voyages dansent et virevoltent en moi, avec le souvenir et l'amour.

 

 

 

13:08 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 03 mai 2021

Des princes

 

 

 

Il y a des princes conscients, des princes inconscients ; des princes constants, des princes inconstants. C'est ainsi, et les nuages passent.

 

 

 

14:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 30 avril 2021

Portrait flou

 

 

Il faut avoir des portraits flous de soi pour se connaître et paradoxalement se devancer.

 

 

Portrait flou.jpg

(vers 1994-1995.)

 

 

 

mardi, 27 avril 2021

2921

 

 

La date de 2921 est écrite sous la note de de lecture sur Nuages rois, par Jean-Paul Gavard-Perret, sur le site L'Internaute. Oui, je vis en 2921. Le livre paraîtra en 2921, je l'espère et le souhaite.

 

 

 

D'un chant

 

 

 

Les oiseaux chantent à tue-tête, ce matin, depuis deux heures. Ils ont effacé tous les guillemets du langage !

 

 

 

06:27 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 24 avril 2021

De la musique

 

 

Toute la musique est une passion inachevée.

 

 

 

Du poème

 

 

Le poème est d'habiter ; il est également le désir de danser.

 

 

 

jeudi, 15 avril 2021

Des lettres et de l'encre

 

 

Nos lettres sont des oiseaux confondus.

 

 

 

02:06 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

dimanche, 11 avril 2021

De Sibelius

 

 

La musique de Jean Sibelius (le Beethoven du XXe siècle) nous emporte dans un lointain triomphant.

 

 

 

vendredi, 09 avril 2021

Du Maître

 

 

Charles Baudelaire, le Maître, est né il y a deux cents ans exactement. Je n'ai rien de particulier à dire à propos de cela, sinon que je pense à lui. Je me souviens qu'il est mort à l'âge de quarante-six ans, et je me souviens aussi que, lorsque j'eus atteint cet âge, il y a deux ans, j'ai pensé à lui, et que je me trouvais fort bête. Ô Charles Baudelaire, je pense à vous !

 

 

 

16:41 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

De la mort

 

 

On apprend que le duc d'Édimbourg est « mort paisiblement au château de Windsor ». Voilà comme nous devrions tous mourir ! — paisiblement, dans un château magnifique.

 

 

 

15:09 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |