lundi, 18 juillet 2022
D'un merle
Un merle noir, peut-être éreinté par la chaleur qui règne en France aujourd'hui et à Paris en particulier, s'est posé tout à l'heure sur la balustrade de la fenêtre de mon salon. Coïncidence amusante, j'étais précisément en train de relire La Folie de Suibhne (Buile Suibhne), récit autour d'un roi légendaire d'Irlande où il est question de l'une des métamorphoses de Merlin en merle. J'aurai aimé ces hasards objectifs.
18:14 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 03 janvier 2022
D'un baron et d'une étude de vagues
14:01 Écrit par Frédéric Tison dans J'aurai aimé, Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, baron françois gérard (1770-1837), une Étude de vagues se brisant | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mardi, 23 novembre 2021
Du vent
Le vent violent fut bienfaisant à Paris, aujourd'hui, qui m'apporta le son des cloches d'une église située non loin de chez moi, mais trop loin pour que je puisse d'ordinaire les entendre (Il s'agit des cloches de l'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts, à Paris XII), et que ma vie ne m'a pas permis de côtoyer, faute de pouvoir exister en un endroit privilégié. Pauvreté et triomphe mêlés en cet instant, grâce au vent.
17:10 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 26 octobre 2021
De la ponctuation
08:44 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, J'aurai aimé, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de champs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 26 août 2021
Et voilà
L'écoute de l'extraordinaire Neuvième Symphonie d'Anton Bruckner, qui sait être tantôt caresse (infinie caresse), tantôt impatience (terrible impatience), est, lors d'une nuit d'insomnie, un baume : voilà un homme, se dit-on !
03:22 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, J'aurai aimé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 23 août 2021
Nuages de France
23:46 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, J'aurai aimé, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 17 mai 2021
Du temps
Le temps est notre corps innombrable.
12:48 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 05 mai 2021
4 000
Il y a désormais plus de quatre mille billets, photographies et notes sur ce blogue que je tiens depuis 2013. Naturellement, la majorité de ces publications est tombée dans l'oubli. Je n'ai moi-même pas le temps de m'y plonger, même s'il est ici question d'un athanor... Tant de cendres, que je fouille mal... Émile Littré ni l'Académie française ne retiennent le singulier du mot archive ; pour moi, il est correct, pourtant. En publiant ou republiant quelques photographies du passé, il me semble que je fais vivre l'archive de mes yeux.
20:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 29 mars 2021
La confidence dans la nuit douce
Et puis, la nuit est douce, tandis que ce soir j'écris, encore et encore. Je me souviens qu'un certain ***, à qui je confiais qu'un corps pouvait manquer, avait été, sottement selon moi, choqué par cette phrase. Mais bien sûr qu'un certain corps manque ! Son corps me manque —.
21:44 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 22 mars 2021
Multiplications
Les chants des oiseaux sont des multiplications de Dieu dans le monde.
14:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
samedi, 10 octobre 2020
Ô les chants des matelots !
Déodat de Séverac (1872-1921), Trois Souvenirs : II. Chants des matelots. Andantino (1919),
Orchestre de la Suisse Romande, dirigé par Roberto Benzi.
(J'aurai rarement écouté une musique aussi légère, élégante et profonde à la fois que celle-ci, avec les volutes de ses violons frémissants.)
16:51 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
dimanche, 26 janvier 2020
Jamais assez
10:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
lundi, 01 septembre 2014
Phrase
J'aurai aimé, j'aurai aimé, j'aurai aimé... Ainsi du murmure renouvelé de mes notes et de mes photographies, ici-même et ailleurs, dans mes livres imprimés, dans mes brouillons inextricables.
19:46 Écrit par Frédéric Tison dans J'aurai aimé, Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 08 juillet 2014
La toile et le lieu
Albert Aublet (1851-1938), La Tempête apaisée,
en l'église Saint-Jacques (XVIe s.), au Tréport,
photographie : avril 2014.
J'aurai rarement contemplé un tableau aussi bien placé que celui d'Albert Aublet, La Tempête apaisée, en la belle église Saint-Jacques, qui est élégante et sobre, du Tréport. Dieu sait que j'aime les galeries des palais, et les musées, mais ce tableau ! Non seulement il me plaît, et il est beau, et puissant, mais sa situation unique le magnifie, l'exalte et l'élève dans la nef ainsi qu'un chef d'œuvre consacré de Rubens ou de Delacroix — pourtant il n'est pas célèbre, encore moins célébré. Eh ! Qu'importe ! si je le célèbre.
(Et cependant, depuis des années je ne parviens pas à en saisir une image assez belle (la preuve !).)
06:45 Écrit par Frédéric Tison dans J'aurai aimé, Musée d'un regard, Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, le tréport, église saint-jacques, albert aublet, la tempête apaisée | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 04 mai 2014
Pays mouvant
Les gens de Bretagne auxquels j'ai parlé, durant mon récent voyage en ces contrées, me dirent bien souvent la même chose, à savoir que leur pays illustrait, chaque jour ou presque, les quatre saisons : aux vents enthousiastes et glaciaux succèdent en effet les nuages les plus calmes, eux-mêmes remplacés soudain par un ciel d'orage furibond qu'apaise bientôt une toute douce pluie qui fait place au plus extatique des ciels bleus. J'aurai aimé cela. Je dois bien dire qu'en France, même en Normandie, et même dans les Pyrénées, les "Hautes-Pyrénées" où je suis né, je n'ai guère vécu de ciels aussi changeants, aussi délicieusement capricieux, aussi féconds, aussi propices au rêve, aussi comparables à la pensée qui danse. À la Pointe de Dinan, qui est peut-être plus belle encore que la Pointe du Raz, j'ai vu, en une heure à peine, une mer bleue, une mer blanche, une mer verte et une mer noire, et j'ai vu de l'aveuglant et du sombre, la pluie intime et le soleil formidable, des nuages inoubliables comme la musique et les plus beaux des ciels peints, et puis un arc-en-ciel. En avançant, toujours, ce ne pouvait être que la fin du monde.
10:11 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Crayonné dans la marge, J'aurai aimé, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, bretagne, carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |