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samedi, 12 avril 2025

Le Dernier chant d'Edwine vient de paraître !

Les dernières parutions des Hommes Sans Épaules viennent de mettre à l'honneur la mémoire de Frédéric, en publiant "Le Dernier chant d'Edwine".

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Le Dernier chant d’Edwine rassemble son œuvre poétique complète : les six livres emblématiques publiés par les éditions Librairie-Galerie Racine et Les Hommes sans Épaules, dont Le Dieu des portes (2016), auxquels s’ajoutent trois autres ensembles. La deuxième partie rassemble l’œuvre inédite, elle aussi de haute voltige poétique, du Vent pourpre à l’emblématique Dernier chant d’Edwine, qui donne son titre à cette intégrale : le poème par lequel tout commence et tout prend fin.

Le Dernier chant d’Edwine consacre un poète-météore bien à part, entre l’harmonie apollinienne et le désordre dionysiaque, qui l’habitent comme ils embrasent sa poésie, à double visage, à l’instar de Janus, dieu qui lui est cher et qui oriente sa parole, son regard et son désir : le regard (singulier) que le poète porte en lui-même, et les regards (au pluriel infini) dont il est entouré et où il se cherche, souvent en vain, dans un Autre désiré : Tu sièges dans l’air d’un parc plus grand qu’un nuage et plus petit qu’un étang. Tu déclenches un rêve en te promenant. / L’allée claire ‒ le long oiseau noir et vert ‒ la longue musique des gestes de la statue dont le regard est blanc… Et l’arbre, qui ouvre les bras.

La poésie de Frédéric Tison, loin d’être hermétique, est vie, et le désir comme l’Éros y jouent un rôle prépondérant. Les maîtres selon Nietzsche, ce sont les Intempestifs : sous les gros événements bruyants, il y a les petits événements silencieux, qui sont comme la formation de nouveaux mondes ; là encore, c’est la présence du poétique sous l’historique. Ce sont précisément ces « petits événements » inaperçus, cette imperceptible poétique du réel et du monde qui constamment appellent une réinterprétation, à condition toutefois que l’on ait suffisamment de finesse pour les appréhender. Et, ces petits événements silencieux, qui sont comme la formation de nouveaux mondes, cette imperceptible poétique du réel et du monde… Tout cela est au cœur même du projet de la poétique de Frédéric Tison.

Christophe DAUPHIN

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Note rédigée par sa maman, Catherine.

10:46 Écrit par Frédéric Tison dans Traces, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |