dimanche, 09 août 2015
Le nouveau premier poème
J'écrirai jusqu'à la fin du monde à ceux qui ne répondent pas.
23:06 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 08 août 2015
Minuscules
L'insomnie ne pose que des questions très simples : qu'ai-je aimé ? Ai-je aimé ? Qu'aurai-je aimé ?
05:23 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 16 juillet 2015
Parole dans l'eau de la fontaine
Nous nous souvenons maintenant, pour notre propre mémoire tout d'abord, sans doute, et selon notre amour, mais surtout pour d'autres que nous à venir, ces autres qui, peut-être, auront à cœur de se souvenir, de même que d'autres œuvrèrent pour nous : nous sommes et serons deux ou trois, quatre, cinq, parmi cent et mille oublieux dans le bruit assourdissant du monde.
(Je sais bien que je fus Jean de Berry dans une vie antérieure, ou bien que j'eusse dû l'être...)
06:05 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 09 juillet 2015
L'indispensable aujourd'hui
En quelque sorte, les châteaux (les châteaux magnifiques, les châteaux inexpugnables) sont à notre époque plus nécessaires encore que du temps des rois. Nous lèverions des ponts-levis plus indispensables encore, sans doute ! Et nous deviserions, dans des salles de rêve, au plus haut des donjons.
06:40 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mercredi, 08 juillet 2015
Minuscule
Le poème est l'acte le plus difficile au monde.
19:12 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 03 juillet 2015
Si le château
Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.
Il est des châteaux qui sont d'extraordinaires et rêveuses pensées de pierre — on pénètre en leurs domaines comme on ouvre à nouveau les pages d'un livre aimé, et dont on se souvient. Le château de Combourg est l'une de ces pensées : des passages des Mémoires d'outre-tombe, lecture de ma jeunesse, me sont soudain, alors, revenus à la mémoire ainsi que jadis, à celle de Marcel, les dalles inégales du baptistère de Saint-Marc à Venise, lorsqu'il trébucha sur les pavés de la cour de l'hôtel de Guermantes. J'ai avancé vers la forteresse comme si j'étais en train de me pencher par-dessus mon épaule de jeune homme.
06:31 Écrit par Frédéric Tison dans Bretagne, Châteaux de France, Crayonné dans la marge, Minuscules, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de combourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 30 juin 2015
L'invocation aux nuages
Le ciel uniformément bleu est plus formidable que le ciel étoilé : non seulement il est immense et silencieux comme les espaces infinis qui effrayaient Pascal, mais il est un mensonge.
19:30 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 24 juin 2015
D'un amour
Aimer —d'amitié ou d'amour —, aimer véritablement un corps est la seule grâce.
22:38 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 22 juin 2015
Une explication des châteaux
Toute forme hante le monde — explication des châteaux.
19:16 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 19 juin 2015
Ronde des visages (dans la ville), 3.
(2.)
Le visage qui n'y pense plus,
Le visage qui sait beaucoup trop qu'il est visage, celui qui ne sait pas assez qu'il n'est qu'un visage,
Le visage qui sait qu'il est encore un visage,
Le visage à gifler (mais on se retient...),
Le visage qui fait semblant de s'intéresser,
Le visage haineux, hostile, patibulaire, louche, qui cependant est encore un visage, mais non, ce n'est plus tout à fait un visage,
Le visage qui sifflote,
Le visage qui danse avec la musique, celui qui hante une musique qui n'a pas été composée, ou bien qui est oubliée,
Le visage... On dirait celui d'un poète (?)...
(à suivre.)
18:05 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Ronde des visages | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 14 juin 2015
Multiplication heureuse
Il est des poèmes qui en déclenchent d'autres, sans même que ces derniers soient influencés par les premiers.
19:15 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 12 juin 2015
La plume de l'après-midi
Rentrant chez moi, presque à l'instant, je remarque, sur la table près de la fenêtre laissée entrebâillée, une minuscule plume, posée délicatement sur mes feuilles de brouillon, comme un hommage ; j'ai décidément des lecteurs de plus en plus jeunes, ou de plus en plus petits.
16:37 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 27 mai 2015
Forma
J'aime les châteaux, si ce sont là des formes ; et ces formes que chaque livre peine à trouver, à l'image de chaque vie, tout château, qu'il soit un château-fort ou une demeure de plaisance, semble naturellement en avoir trouvé l'un des rêves réalisés — l'une des beautés multipliées.
06:42 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, note, forme, château | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 27 avril 2015
Fragment
Le poème calme le bruit assourdissant du monde.
22:15 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
De la gentillesse
S'il est bien un mot dont j'aimerais que soit négligée la nuance parfois péjorative, ou légèrement ironique, c'est bien celui de gentillesse. Celui qui est gentil possède la plus grande des qualités, celle qui subsume les autres, ou dont peut-être toutes les autres découlent, ou encore auprès de laquelle toutes les autres sont quasi facultatives.
06:32 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule, gentillesse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |