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mercredi, 26 octobre 2022

De la beauté

 

 

Peut-on ajouter de la beauté au monde ? Je ne le crois pas. Il s'agit de ne pas ajouter de la laideur à la laideur dont il est saturé, et de proposer, de souligner, de s'effacer aussi.

 

 

 

17:27 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 18 octobre 2022

De la valse

 

 

 

SAM_1673 bb.JPG

 

Félix Vallotton (1865-1925), La Valse (1893),
au MuMA (musée d'art moderne André-Malraux), au Havre,

photographie : septembre 2022.

 

J'aime passionnément ce tableau, qui appartient à la collection du musée mais, souvent, est prêté pour je ne sais quelle exposition étrangère  — aussi ne pouvons-nous le voir que rarement. Mais, ce jour-là, il était là ! J'en aime le cadrage étonnant. J'en aime la jeune femme aux yeux fermés qui se pâme et rêve, au premier plan, dans les bras d'un homme que l'on ne voit pas, dont on ne voit que la main ; elle est heureuse, elle aime, elle ne fait rien que d'écouter la musique sur laquelle d'autres couples dansent dans un lointain enchanté.  La valse est ici sublimée. Vallotton ici peint la musique, et c'est un miracle.

 

 

 

dimanche, 16 octobre 2022

Des pensées

 

 

Il s'agit de voir passer les pensées.

 

 

 

11:28 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 11 octobre 2022

Des oiseaux à Paris

 

 

Il y a, à Paris, comme dans la plupart des villes du monde, de nombreux oiseaux. Dans l'air de Paris, nous surprenons les cris et les chants de corneilles, pigeons, merles, piafs, mésanges, mouettes et goélands (ces derniers, apparemment, passent de temps en temps quelques jours de vacances dans le port de l'Arsenal qui se trouve non loin de chez moi)... Le cri des corneilles n'est pas beau, mais il m'amuse ou m'intrigue. Le chant des merles et des passereaux — lesquels, dirait-on, sont de véritables garnements dans la mesure où ils ne cessent de pépier — est très harmonieux, et ces oiseaux s'adonnent à d'étonnantes et innombrables variations. Mais c'est le cri des mouettes et des goélands qui m'émeut le plus : il apporte la mer et tous les océans jusqu'à ma fenêtre ouverte, par où je ne vois que des pierres, du verre et du ciel bleu ou gris.

 

 

 

11:40 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Du mensonge & et de l'usurpation légère

 

 

Un problème contemporain ne réside pas tant dans l'absence entre les personnes que dans le mensonge. L'absence est intelligible, si elle est clairement énoncée, ou bien implicite (On n'est pas appelé, on sent que l'insistance est inutile, que le silence est éloquent). Le mensonge, lui, est une infâmie : il ruine toute la confiance, il règne confortablement dans une ignominie que je soupçonne d'être parfois légère, insouciante, presque haineuse. Il est une flaque que je prends parfois pour un océan, un gave ou une rivière. Incarné dans ce visage aimé, il est là, il est venu ; mais il ne parle que de lui ; mais mes marins, sur mon vaisseau, n'ont pas assez de cordes pour me fixer au mât, lesquelles m'empêcheraient de succomber au chant des Sirènes ! Serais-je un Ulysse mou ? Non, certes. La plupart du temps, dans les articles que je consulte et dans les messages que je reçois, je ne lis que sottise, répétition éreintante, consolations inutiles. Je rêve à des yeux de ciels, je rêve à des yeux d'océans !

 

 

 

03:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 09 octobre 2022

Entendu dans une fleuristerie

 

 

Le fleuriste : — Voulez-vous écrire un petit mot pour la personne à qui vous allez offrir cette fleur ?

 

Le client : — Non, non. Cette fleur est pour moi, j'aime m'offrir des fleurs.

 

 

 

15:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

jeudi, 06 octobre 2022

Du partage

 

 

 

Il s'agit de partager le paradis.

 

 

 

 

13:48 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

mercredi, 05 octobre 2022

De la joie

 

 

Si notre joie, croyons-nous, dépend d'un autre, elle est, dès l'origine, fissurée.

 

 

 

18:38 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Du soleil en automne

 

 

Le soleil, en automne, à Paris, est plus calme.

 

 

 

12:40 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Si

 

 

Si je n'avais pas fait, ni aimé, ni commis certaines sottises, je n'écrirais pas comme je le fais. 

 

 

 

12:36 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De quelques rares

 

 

Peut-être faut-il quelques rares beautés malades et inadaptées à ce monde pour le soulever.

 

 

 

02:04 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 02 octobre 2022

De la musique

 

 

 

La musique que j'aime emporte mes miroirs.

 

 

 

samedi, 01 octobre 2022

Du sourire

 

 

Lorsque, rarement, dans sa musique, Jean Sibelius sourit, c'est un sourire de fleur, ou de neige qui brille.

 

 

 

 

Devise

 

 

— Il faut trouver une devise pour notre vie. Donnez-moi la vôtre, que je m'en inspire, je vous prie.

Beau. Fort. Fier. Élégant.

— Cela me paraît bien. Cela va être dur à tenir.

— C'est un horizon de chaque jour, et de chaque minute, Monsieur. C'est ma devise.

 

 

01:01 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 29 septembre 2022

De l'éternité

 

 

Il est des passages, des moments, parfois une seule note, dans quelques pièces musicales, dont on voudrait qu'ils ne finissent jamais.