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jeudi, 30 juin 2022

De la poésie

 

 

La poésie : conjuguer le vent et l'oiseau avec le marbre.

 

 

 

mercredi, 29 juin 2022

Du monde

 

 

Si le monde est aussi belliqueux et insoucieux des choses belles, c'est parce que si peu de gens regardent les nuages.

 

 

 

18:40 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De l'infini

 

 

L'amour comme le souvenir relèvent de l'infini. (Et la musique le dit mieux que moi.)

 

 

 

Du Oui

 

 

Le temps, le désespoir et l'absence ont abîmé mon visage. Je l'accepte comme j'accueille le vent.

 

 

 

10:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 28 juin 2022

De la vanité

 

 

D'une façon parfaitement vaniteuse, j'ai toujours trouvé inadmissible le fait de ne pas avoir eu le loisir d'habiter, sur cette terre, un château.

 

 

 

14:08 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des nuages

 

 

J'ai toujours regardé les nuages avec admiration ; ils m'ont toujours semblé beaux, d'une élégance subtile et calme, parfois dangereuse et menaçante, et dès lors à l'image de ce monde étrange et magnifique ; si j'avais été un païen de l'Antiquité, j'en aurais fait des dieux. C'est pour cela que je les ai nommés rois.

 

 

 

13:53 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la musique et de la vie

 

 

La vie a très peu d'intérêt si elle n'est pas soulevée par la tendresse. On connaît la phrase de Nietzsche selon laquelle, sans la musique, la vie serait une erreur. Et la musique est une tendresse éternellement inachevée.

 

 

 

D'une chance

 

 

Dieu a voulu que je n'aie pas d'enfant. Il a bien fait : j'aurais donné tant d'amour, de tendresse et de caresses à cet enfant qu'il aurait été malheureux toute sa vie, en les regrettant, en les cherchant en vain dans des bras et des yeux indifférents.

 

 

 

13:34 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 25 juin 2022

Les beaux mots (7)

 

 

La langue française est belle, et en son sein sont particulièrement beaux certains mots. L'un des plus beaux est certainement celui-ci (lequel serait un résumé de tous les mots que j'ai pu écrire) :

 

constellation

 

 

(à suivre.)

 

 

 

13:15 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 24 juin 2022

De l'élégance difficile

 

 

Dans ce monde fait de laideur, de trahison, d'indifférence, de sottise, il s'agit de trouver une solution d'élégance. Frayer est difficile.

 

 

03:28 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 23 juin 2022

De la musique et de l'amour

 

 

Certains, comme je l'entendais tout à l'heure à la radio, voudraient rendre, je cite, "la musique classique plus accessible au plus grand nombre". N'ont-ils pas conscience que la musique est comme l'amour — que nous ne pouvons pas être aimés par qui ne nous aime pas dès l'origine ? 

 

La musique comme l'amour, la musique et l'amour appellent — ou ne nous appellent pas. 

 

 

 

dimanche, 19 juin 2022

S/Z

 

 

Tandis que je m'apprêtais à glisser mon bulletin de vote dans l'urne à l'occasion des élections législatives, la dame à qui j'avais confié ma carte d'électeur et ma carte d'identité dit : « Monsieur Tisson Frédéric André Jean ». Moi : « Pas Tisson, Tison ». La dame : « Oh ben c'est presque pareil ». Moi : « ... Euh, pardonnez-moi Madame, mais non, pas du tout, en français la lettre "s" entre deux voyelles se prononce "z" ». Ouh là là ! Que n'avais-je pas dit ! Je fus regardé comme un pédant. Cela m'arrive très souvent, dans les salles d'attente notamment : Monsieur Tisson, Monsieur Tisson, Monsieur Tisson ! Ces gens-là, qui sont pourtant francophones, ne savent-ils pas prononcer le français et de plus, ignorent-ils que mon patronyme est un nom commun ? 

 

 

 

 

18:07 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

samedi, 18 juin 2022

Nouvelles du fracas (3)

 

 

Quand il fait chaud, les gens ont chaud, selon l'éminent professeur émérite *** de l'Université de ***. Il ajoute que les humains sont des êtres vivants qui doivent boire de l'eau. "Hydratez-vous", conseille le gouvernement. Plus de renseignements sur Info.gouv.fr.

 

Les enfants dérangent tous les gens, mais ils sont charmants et bien mieux élevés que dans un passé fantasmé, selon la sociologue ***.

 

La pluie mouille, selon Météo Terre.

 

Le ciel est bleu.

 

Selon un sondage de l'IYFLOP-Funerial-Opinion auprès d'un "panel" de 214 personnes, les nuages existent.

 

 

 

16:51 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 15 juin 2022

Des barricades mystérieuses

 

 

Les Barricades mystérieuses, que composa François Couperin en 1717, est l'un des plus beaux titres que je connaisse. Il est un rêve inépuisable.

 

 

 

mercredi, 08 juin 2022

D'une coccinelle

 

 

Tandis que j'étais au Marché de la poésie, pour une signature, une coccinelle se posa sur ma veste. On me le fit remarquer ; je ne la chassai pas : j'aime les coccinelles, elles sont belles et élégantes ; celle-ci figurait sur ma veste ainsi qu'« un bijou mobile », comme le dit joliment l'une de mes connaissances qui se trouvait là. Elle demeura longtemps sur moi, puis, naturellement, elle disparut. Elle était peut-être l'un des anges de la poésie, chargé de quelque message.

 

 

 

22:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |