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mardi, 11 octobre 2022

Du mensonge & et de l'usurpation légère

 

 

Un problème contemporain ne réside pas tant dans l'absence entre les personnes que dans le mensonge. L'absence est intelligible, si elle est clairement énoncée, ou bien implicite (On n'est pas appelé, on sent que l'insistance est inutile, que le silence est éloquent). Le mensonge, lui, est une infâmie : il ruine toute la confiance, il règne confortablement dans une ignominie que je soupçonne d'être parfois légère, insouciante, presque haineuse. Il est une flaque que je prends parfois pour un océan, un gave ou une rivière. Incarné dans ce visage aimé, il est là, il est venu ; mais il ne parle que de lui ; mais mes marins, sur mon vaisseau, n'ont pas assez de cordes pour me fixer au mât, lesquelles m'empêcheraient de succomber au chant des Sirènes ! Serais-je un Ulysse mou ? Non, certes. La plupart du temps, dans les articles que je consulte et dans les messages que je reçois, je ne lis que sottise, répétition éreintante, consolations inutiles. Je rêve à des yeux de ciels, je rêve à des yeux d'océans !

 

 

 

03:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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