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mercredi, 06 septembre 2023

De la sottise

 

 

Ma sottise est de n'être pas assez con.

 

 

 

21:06 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Toute couleur peinte

 

 

Toute couleur peinte est une caresse lente, ou patiente, ou latente, ou violente, toujours attentive.

 

 

 

 

20:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des caresses

 

 

 

Ce sont les personnes avec lesquelles nous avons échangé des caresses qui nous connaissent véritablement. Le reste est mensonge, contournement, manipulation, louvoiement, voire sottise. J'ai dormi silencieusement naguère dans les bras d'un garçon qui était le plus gentil et le plus intelligent homme du monde.

 

 

 

16:59 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 03 septembre 2023

D'un cygne et du temps

 

 

Tout à l'heure, je me suis rendu au port de l'Arsenal, près de la place de la Bastille, un lieu que j'aime beaucoup. Un cygne* était là, un peu ahuri parmi les petits bateaux de plaisance. Il semblait surpris, à l'instar des promeneurs en sueur ; il faut dire qu'il était incongru, comme le temps, lequel, en ces derniers jours, est passé de 20°C à 31°C soudainement, si bien qu'il faut désormais, lorsqu'on flâne à Paris, se munir de gants, d'un parapluie, de lunettes de soleil, d'un petit pull, d'une écharpe, d'un foulard plus léger — autant dire qu'il nous faudrait presque une malle pour emporter ce dont nous aurions besoin selon les caprices du ciel et de l'air.

 

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* Un cygne à Paris...  Je me souviens d'avoir vu, lors du premier confinement, en 2020, à Paris, dans les rues vides, défiler des canards, des cygnes et des hérons sur les trottoirs. J'attendais les flamants roses.

 

 

 

 

17:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Voilà du nouveau

 

 

Tiens, on ne me l'avait pas encore sortie, cette épithète qui s'ajoute désormais aux autres dont on m'a qualifié : inélégant. Décidément, je cumule toutes les laideurs possibles, ou presque !

 

 

 

 

 

05:31 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 01 septembre 2023

Presque

 

 

Je suis presque aussi beau que l'homme que j'aime.

 

 

 

20:02 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 30 août 2023

De l'équilibre

 

 

J* me parla de la synesthésie en ce qui concernait ses peintures "abstraites" ou "figuratives" (mais celles-ci s'échangeaient toujours et se répondaient). Il cherchait un équilibre que je trouvais admirable, quand lui n'en était jamais satisfait. Mais où déceler l'équilibre ? Nous sommes toujours, pour user d'un terme qui figure dans les pages de mon ancien livre de poèmes Le Carnet d'acrobaties (1991-1994), des déséquilibristes.

 

 

 

15:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 29 août 2023

Glané (13)

 

 

Florilège de paroles entendues dans notre monde (2022), notées dans mes carnets.

 

« Moi, la seule chose que j'ai aimée, c'est le générique de fin. » (À la sortie d'un cinéma, à Paris.)

 

« Reviens chez moi et ouvre la fenêtre, sinon je te fouette. » (Un Parisien (?), hurlant dans son téléphone, dans la rue.)

 

« Quoi ? Tu sais pas ce qu'c'est la 3-MMC ? Mais tu vis dans quel monde ? Nan, j'y crois pas, tu fais semblant, non ? » (Dans un bar.)

 

« Tu vois cette peinture ? Eh ben, elle est encore plus moche que moi. » (Lors d'une exposition.)

 

« Putain, il m'a dit qu'il connaissait mon âme, tu t'rends compte ? Qu'est-ce que j'ai ri ! » (Dans une brasserie.)

 

« Mallarmé ? C'est quoi ça ? » (Dans un bar.)

 

« J'adore la peinture. Surtout les Impressionnistes. » (Lors d'une soirée privée.)

 

« Je n'aime pas tes broches et tes bagues : on dirait un sapin de Noël quand on te voit. » (Lors d'une soirée privée.)

 

 

 

15:31 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 27 août 2023

Des taches

 

 

Beaucoup de la peinture moderne et contemporaine consiste en des taches, souvent savamment ordonnancées ; on ne risque pas grand' chose... Il est cependant des taches sans âme, et d'autres qui rêvent. L'un des plus purs plaisirs est celui du peintre (ou du peintre amateur) qui étale ses couleurs avec le désir, le souvenir, son âme parmi les récifs sous les nuages et le ciel.

 

 

 

12:15 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 11 août 2023

Du temps

 

 

Le temps, à Paris, depuis quelques semaines, oscille soudainement entre un plein soleil, un ciel grisâtre et des pluies battantes : il est aussi capricieux et exaspérant qu'un amant.

 

 

 

 

14:48 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 10 août 2023

De la beauté

 

 

Nous devrions être servis par la beauté alors que nous la servons.

 

 

 

14:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 09 août 2023

D'un laboratoire

 

 

Comme je l'écrivis jadis dans l'« À propos » de ce blogue :

 

                        Que le Lecteur sache qu'il entre ici dans un laboratoire.

 

 

 

15:14 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la réception

 

 

« C'est moche », « C'est nul, tu devrais plutôt écrire », « C'est magnifique ! », « Mais tu te prends pour Nicolas de Staël ma parole ! », « Oh ! C'est beau... », « Oui, bon, bof », etc. : voici quelques-uns des jugements que l'on m'adressa ou des critiques que l'on me fit à propos de mes encres et dessins, les Minuscules peintes. Au fond, tout cela me laisse indifférent. Tout d'abord, je fais, bien entendu, ce que je veux. Ensuite, je sais parfaitement que ce que je fais n'est ni nul ni ne s'égale à Rubens ou Georges Michel : toute appréciation glisse sur moi comme l'eau sur les ailes d'un oiseau. Enfin, dans la mesure où je ne suis véritablement aimé ni connu, je n'ai rien à perdre à répandre quelques couleurs sur du papier.

 

 

 

11:43 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 08 août 2023

Des vies

 

 

Il y en a qui vivent leur vie d'écrivain, il y en a qui vivent leur vie de parent, il y en a qui vivent leur vie de fou, il y en a qui vivent leur vie d'éboueur, il y en a qui vivent leur vie de politicien, il y en a, quand l'une de leurs compagnes s'est perdue, qui vivent leur vie de chaussette. (Etc.)

 

 

 

21:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 07 août 2023

Du bleu

 

 

J'ai rencontré quelqu'un qui aimait passionnément le bleu. Or, moi, je n'aimais pas beaucoup cette couleur, surtout celle du ciel impeccable, insolent, voire insultant, dans son bonheur lointain, égoïste et infini. J'ai vu dans le regard de cette personne (qui n'avait pas les yeux bleus (enfin, si, gris-bleus)) cet amour éperdu du bleu, couleur qu'elle préférait à toutes les autres couleurs et qu'elle répandait sur ses toiles, et j'ai mieux regardé. Il m'arrive désormais de m'habiller de bleu, par petites touches (un gilet, une chemise, un foulard, une cravate, un mouchoir, quelque bijou...), et je regarde le ciel radieux avec moins de tristesse. Je demeure toutefois un minuscule nuage dans cette immensité impassible et ironique à la fois.

 

 

 

 

17:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |