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vendredi, 23 juin 2023

De l'or minuscule

 

 

 

ll faut que je mette de petites taches d'or sur mes vêtements, la nuit, lorsque je dors.

 

 

 

 

06:48 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 22 juin 2023

Tous les oiseaux

 

 

Tout à l'heure, j'écoutais le sublimissime "Lever du jour" du ballet Daphnis et Chloé de Maurice Ravel, et plusieurs oiseaux, tout petits, sont venus se poser sur la balustrade de la fenêtre de mon salon. Nous écoutions tous ensemble cette merveilleuse musique, et je pense que nous étions tous heureux, pour un moment.

 

 

 

vendredi, 16 juin 2023

Du tôtif

 

 

Le malheur n'est pas qu'il soit parfois trop tard, mais qu'il soit toujours trop tôt.

 

 

 

18:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 15 juin 2023

Des larmes divines

 

 

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt quelques ouvrages de Hans Jonas. Le philosophe m'a étonné, et c'est ainsi qu'il m'arrive de penser que Dieu pleure.

 

 

 

07:20 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 14 juin 2023

Écrire

 

 

Écrire, c'est se proposer.

 

 

 

10:51 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 12 juin 2023

Des vêtements

 

 

Un vêtement est un manque d'amour que l'on porte sur soi.

 

 

 

 

15:30 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 08 juin 2023

De la sottise

 

 

Il paraît (je ne sais plus du tout qui a écrit cela) que les œuvres d'art sont les choses qui ont entendu le plus de bêtises à leur propos. Au fond, je dois être une œuvre d'art.

 

 

 

22:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 06 juin 2023

Des étoiles

 

 

 

Les étoiles voyagent. Elles appellent qui elles veulent.

 

 

 

 

16:31 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 05 juin 2023

De la nuit

 

 

La nuit me transforme.

 

 

 

10:43 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 04 juin 2023

Des reproches et des nuages et des oiseaux

 

 

Détestable, odieux, narcissique, pitoyable, égoïste, égocentrique, mesquin, vaniteux, vénal, froid, hautain, minable, affligeant, lâche, peu aimable — une ordure, m'a-t-on même dit — De quoi ne m'a-t-on pas qualifié dans mon entourage proche ? J'oublie quelques épithètes... — C'est ainsi que j'aurai vécu parmi certaines paroles des hommes. Cela m'a fatigué, à force de tristesse, et je me suis mis à l'écart.

 

Et des oiseaux chantent et des nuages passent devant la fenêtre de mon salon, qui m'apaisent et me renouvellent. 

 

 

 

07:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 03 juin 2023

De l'assortiment

 

 

 

Il s'agit d'assortir ses vêtements à la beauté du monde.

 

 

 

 

22:12 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Nouvelles du fracas (9)

 

 

 

Les gens fument. Les gens boivent, ils rient. Ils vous disent ou vous écrivent « Bonne continuation ». Ils jugent d'après une photographie, et le mépris règne à l'instant. L'argent manque horriblement, mais plus de trois cents personnes sont mortes dans un accident de train, en Inde. Les prix sont terribles. Les gens se marient sans s'aimer. Quelqu'un quelque part voudrait seulement dormir. Des gens disent « Merde ! » et on les croit vulgaires. Il paraît que quelque chose se passe. Pendant ce temps-là, les sondages prétendent que des gens s'aiment.

 

 

 

21:53 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Du jeu

 

 

Lors de la rencontre du 2 juin 2023 aux Hauts des cimes de Ménilmontant, il me fut soudainement demandé d'écrire, à la manière du "slam", de très brefs poèmes sur le sport, dans la mesure où le thème retenu était alors "sport et poésie". Interloqué, mais amusé, j'acceptai volontiers ; de toute façon, c'était à moi de me plier aux règles et non de les édicter. Seulement, on me laissa, pour chaque texte, une dizaine de secondes (je dis bien de secondes) pour les composer sur de petits bouts de papier, ce qui, mon Lecteur en conviendra, n'est pas propice à l'écriture de poésie, laquelle demande, selon moi, beaucoup de temps, de lenteur, de réflexion et de repos. Je recopie toutefois ces fragments improvisés dans la vitesse écervelée :

 

« Quand je regarde le ciel,

Qui est plus rapide que mon nuage ? »

*

« Une rose rouge serait lancée dans la rue

Telle quelque balle

Que nul ne saurait écraser. »

*

« Quand je marche,

Qui va plus vite que mes jambes ? »

 

Bon. Je ne reprendrai pas ces vers et le prétendu "haiku" central dans l'un de mes livres. L'exercice fut cependant très instructif, car je dus à cette occasion lever et rassembler toutes mes expériences d'écriture pour les coucher sur le papier aussi rapidement, ne serait-ce que pour ne pas proposer quelque médiocrité.

 

 

07:43 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 01 juin 2023

D'un amour

 

 

L'amour est à la fois un visage, une voix, un nom, un corps, un pays, le nom d'une ville, une ville, une rue, une nuit, et mille jours interrompus.

 

 

 

16:23 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Nouvelles du fracas (8)

 

 

Selon notre Envoyé extraordinaire, Madame la Première Sinistre est en bisbille avec le Prédisant de la Rép'. Des pigeons marchent dans Paris et ont oublié leurs ailes. Des passereaux chantent des passages du Coup de dés de Mallarmé, sur les toits et les balustrades. Les prix flambent dans les supermarchés. Vingt millions d'oiseaux meurent chaque année. Les éoliennes prolifèrent. Pendant ce temps-là, quelqu'un écoute la Danse des esclaves perses de Moussorgski. 

 

 

 

11:14 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |