mardi, 12 septembre 2017
Sablier
Le monde entier se crut parfois pierre ; il se sait sable désormais, sable parmi les sables.
(Est-ce vrai ?)
18:38 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 23 août 2017
Traces
Qu'y a-t-il de plus indiscret que nos bibliothèques personnelles ? Nos doigts laissent un sillon sur la tranche des livres aux passages les plus lus et les plus aimés.
17:33 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 15 juillet 2017
Deux points
Savoir : le monde cherche quelque chose en tâtonnant — et connaître : le poème est la somme du chasseur et du trésor.
06:11 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 11 juillet 2017
Îlots
Nul n'a jamais vécu dans un monde cultivé, dans un monde amoureux du savoir et de la beauté. Nous sommes des îlots. Il y eut, cependant, parfois, des archipels — Seul ce fait manque, aujourd'hui.
17:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 27 juin 2017
Les rares fois
Il arrive parfois que le Louvre soit presque désert — et que ne hantent ses salles que les seuls amoureux de l'art et de la beauté, silencieux ou chuchotant, tandis que, dans de discrets froissements, ils glissent lentement sur les dalles de marbre. Alors il semble que les œuvres respirent, qu'elles retrouvent le rêve qui fut leur origine, il semble qu'elles sont comme apaisées — Je dirais même : consolées.
05:20 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 23 juin 2017
L'infiniment rêveur
à Sylvie.
Josef Sudek (1896-1976), Rue de Prague (1924), photographie, épreuve gélatino-argentique,
exposition "Le monde à ma fenêtre : Josef Sudek", au musée du Jeu de Paume, à Paris VIII,
photographie : septembre 2016.
(L'encadrement blanc est dû à mon logiciel de traitement photographique.)
C'est là une photographie sans la connaissance de laquelle jamais peut-être Rues gris sable, le livre d'artiste que Sylvie Ledouxe et moi conçûmes en 2015-2016, n'aurait vu le jour. Cette image, que l'artiste me fit découvrir, est une sorte de prélude aux silhouettes de passants qui hantent cet ouvrage. Qui est cet homme (et est-ce vraiment un homme ?) ? Où va-t-il ? Quel est son passé ? Seuls le poème, le conte ou le poème d'un conte pourraient donner l'ébauche d'une réponse à ces questions.
06:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, josef sudek, rue de prague | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 22 juin 2017
Être le contemporain du bruit et des touffeurs
L'affreuse "fête de la musique" a eu lieu, hier, tandis que la vraie fête et la vraie musique se déployaient ailleurs, comme toujours. Et la chaleur continue, à Paris, de tancer les plus épaisses et fières pierres, reines et gardiennes des fraîcheurs.
C'est dans ces moments que je ne rêve que de silence, de Sibelius, de neige et de Finlande...
17:18 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 14 juin 2017
Le témoin
Un lecteur m'écrit, qui me remercie d'avoir écrit un livre — en l'occurrence, Le Dieu des portes. Quel serait plus beau témoignage d'une amitié en poésie ?
17:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 20 mai 2017
Toute la pensée
Le désir de voyager est déjà un pays, est déjà mille paysages.
17:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 14 mai 2017
Sables mouvants
Il est peu d'interlocuteurs véritables ; mais soudain, il est quelqu'un qui s'interrompt, un instant, et parle et répond, avant de reprendre son chemin dans un monde où mille yeux pour un seul regard ont déjà passé, repris par les sables et les vents qui les avaient révélés.
17:51 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |