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mercredi, 14 juillet 2021

Note

 

 

Les roses rouges se fanent plus vite que les roses blanches.

 

 

 

11:57 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Marginalia, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 12 juillet 2021

Aphélie

 

 

J'apprends qu'un milliardaire est allé, à bord de son propre vaisseau spatial, à 90 kilomètres au-dessus de notre terre pour faire un petit tour. Peuh ! Moi qui suis pauvre, je suis déjà allé bien plus loin depuis longtemps.

 

 

 

08:12 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

samedi, 10 juillet 2021

Des rides

 

 

Même les pierres ont des rides.

 

 

 

17:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 05 juillet 2021

Une bouteille dans la galaxie

 

 

Je ne jette plus une bouteille à la mer, mais je la jette dans quelque galaxie. 

 

 

 

 

 

 

22:55 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

 

 

 

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Le lac d'Oô, dans les Hautes-Pyrénées, photographie : juillet 2010.

 

 

(Un jour, j'écrirai peut-être un livre qui s'intitulera Le Lac d'Oô...)

 

 

 

samedi, 03 juillet 2021

Du tutoiement et du vouvoiement

 

 

Je tutoie les membres de ma famille, la plupart de mes amis, et, comme c'est l'usage dans le cadre de ma profession, mes collègues. Je vouvoie cependant certains amis miens, lesquels me sont aussi chers sinon parfois davantage que ceux que je tutoie. Pour quelle raison ? Le temps, les circonstances et les regards ont la réponse. 

 

(Et puis, seul le vent me tutoie, je le sais, sans me connaître vraiment, et sans m'avoir demandé la permission de le faire (ce que je lui accorde volontiers).)

 

 

 

18:58 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 02 juillet 2021

Autoportrait sépia

 

 

 

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Autoportrait, Paris, 2020.

 

L'autoportrait complaisant et narcissique, dont quelques-uns m'accusent gentiment d'abuser, trouve ici l'un de ses achèvements. Quelque critique m'indiffère souverainement : ce sont là mes pages, et j'y publie ce que librement je souhaite faire figurer ; le visage du photographe en fait partie, ce me semble.

 

 

 

 

jeudi, 01 juillet 2021

Des cachets (Anecdote)

 

 

Tout à l'heure, tandis que j'étais attablé dans une brasserie, un homme s'avisa que j'étais en train de lire quelque ouvrage ; il me demanda de lui montrer la couverture du livre. (C'était L'Homme approximatif, de Tristan Tzara, que je relis souvent.)

 — Qu'est-ce que c'est ? me dit-il.

 — C'est de la poésie.

 — Ah !... Vous prenez des cachets ?

 

 

 

vendredi, 25 juin 2021

Cristallisation

 

 

J'ai vu beaucoup de branches illuminées de cristaux, puis la neige a fondu.

 

 

 

08:36 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 22 juin 2021

Des points de suspension

 

 

 

Les points de suspension, dans la phrase et le vers français, sont ce sable qui pense après la mer...

 

 

 

06:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 21 juin 2021

D'un opéra

 

 

Si Pelléas et Mélisande demeure le chef-d’œuvre inoubliable de la musique moderne, c’est que Claude Debussy a su traduire, en musique, et la lenteur, et le silence intime, et la discrétion, et la grâce attentive et lointaine, cette élégance quasi perdue, lesquels manquent terriblement à nos heures, nos instants. Et cela dure depuis 1902, quand le compositeur fit jouer l’œuvre à l’Opéra Comique, à Paris, pour la première fois.

*

Merveilleuse chose qu’un « dieu du piano » par le dieu lui-même… Dans le coffret du  Pelléas et Mélisande enregistré par Roger Désormière en 1942 et publié (dans l'exemplaire en ma possession) par EMI « Références » se trouvent insérés des morceaux exceptionnels : Claude Debussy accompagnant lui-même au piano, en 1904 à Paris, Mary Garden, la première interprète de Mélisande, dans un extrait de l’opéra (Acte III, scène 1 : « Mes longs cheveux descendent jusqu’au seuil de la tour ») et jouant quelques mélodies (les « Ariettes oubliées », 1, 3 & 5, d’après Verlaine). Ah, si nous avions pu écouter le dieu du piano qui précédait Debussy : Frédéric Chopin

 

 

 

Où joue Claude Debussy, où chante Mary Garden (1904).

 

 

 

mardi, 15 juin 2021

Des oiseaux tôtifs et tardifs

 

 

 

Eh bien, serait-ce en raison de la chaleur excessive qui règne brusquement, et diaboliquement, à Paris en ce moment de juin 2021 ? Comme nous le faisons à leur imitation, les oiseaux se lèvent à une heure plus tardive : cinq heures du matin au lieu de quatre. Leurs ailes doivent être plus fraîches et douces que les tissus des draps de nos lits.

 

 

 

05:00 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 11 juin 2021

De Jean Sibelius

 

 

Jean Sibelius, qui est selon moi l'un des plus hauts compositeurs qui furent, est aussi l'un des rares dont on ne peut écouter la musique que seul ; sa musique ne peut pas être partagée, personne ne l'aime comme on peut l'aimer à part soi. Je ne saurais expliquer cela, sinon, en esquisse, par le fait que sa musique est à la fois universelle, étrange et solitaire.

 

(Le grand musicien serait-il aussi un miroir de notre condition contemporaine ?)

 

 

 

mercredi, 09 juin 2021

De l'impératrice (Un souvenir)

 

 

Lors de la représentation, à l'Opéra Bastille, de La Femme sans ombre de Richard Strauss, à l'entr'acte, une jeune femme s'adressant à ses amis parmi les spectateurs déambulant dans les salles, et parlant très fort, dit soudain : — La nana en rouge, elle chante pas mal.

 

Un des amis miens, avec qui j'étais venu assister à l'opéra : — Madame, la nana en rouge, c'est l'impératrice !

 

 

(Note de carnet, 2012.)

 

 

lundi, 07 juin 2021

D'une rose

 

 

Je me suis toujours trouvé un peu dérisoire, en rentrant de courses, chargé de fruits, de légumes, de bouteilles, de toute sorte de produits nécessaires. Quel ennui que tout cela. Tout à l'heure, je me suis offert une rose (c'est-à-dire que je ne l'ai offerte à personne), et voilà que je rapportais un peu de beauté dans un salon vide.

 

 

 

18:29 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |