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jeudi, 03 juin 2021

Quatre heures du matin

 

 

Comme nous sommes seuls, à quatre heures du matin ! Mais non : les oiseaux viennent de s'éveiller.

 

 

 

04:35 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 26 mai 2021

Du vent

 

 

Le vent est un amant impatient.

 

 

 

04:09 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 24 mai 2021

Des plafonds et de la musique

 

 

La musique suppose le plein air, ou de hauts plafonds, dans les salles où nous l'écoutons. À défaut, nous avons nos casques artificiels.

 

 

 

 

Le proche et le lointain

 

 

Implorer quelqu'un, c'est l'éloigner de nous. Implorer la beauté, c'est l'accomplir auprès de nous.

 

(Ou, plus simplement :)

 

Implorer quelqu'un, c'est l'éloigner. Implorer la beauté, c'est l'accomplir.

 

 

 

12:13 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des appositions

 

 

Dans le métro, hier, un énième "malaise voyageur" annoncé par les haut-parleurs paralysa le trafic des rames durant quelques minutes. L'incident n'est pas amusant en lui-même, bien entendu. Suis-je cependant le seul à trouver ridicule cette apposition, laquelle m'évoque à chaque fois un malaise qui voyage ?

 

 

 

 

10:15 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 22 mai 2021

De la pluie, de la grêle et des rois

 

 

 

J'aime la pluie, j'aime la grêle qui tombent à Paris aujourd'hui, parce qu'elles nous rappellent que les nuages sont rois.

 

 

 

14:42 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 21 mai 2021

Des chiens

 

 

J'ai toujours eu un rapport particulier avec les chiens. Je ne puis pas dire que je ne les aime pas ; je ne puis pas dire non plus que j'apprécie leur compagnie : leur agitation, leur odeur, cette façon qu'ils ont de nous solliciter en permanence m'agacent quelque peu, et me déplaisent. Je préfère l'indépendance, le snobisme et l'odeur fade et léchée des chats, lesquels se moquent de nous, à l'image de l'amour humain — Ce qui est, je le reconnais, un paradoxe, dans l'état où sont les échanges entre les hommes ! Le chien est le proche, le chat est le lointain. Le chien fait du bruit, le chat fait silence. Cela dit, j'ai vu très souvent dans les yeux des chiens que j'ai croisés, et avec lesquels j'ai échangé un regard, quelque chose de troublant : une humilité humide dans le monde, une tension, une intelligence certes, et peut-être un véritable appel. Il me faudrait le grand château d'un parc où les mener à quelque battue.

 

 

 

10:15 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

lundi, 17 mai 2021

Du temps

 

 

Le temps est notre corps innombrable.

 

 

 

jeudi, 13 mai 2021

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Nos prières sont lointaines, nos paroles sont inattendues, nos photographies sont floues ; personne ne peut plus parler à personne. J'écris. Tu es là. Il est là. La beauté demeure. Dieu reste absent.

 

 

 

09:52 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 10 mai 2021

Diable

 

 

Mon corps (mon ennemi, mon ennemi intime, avec lequel je suis forcé de vivre, et mon ami tendre parfois), ce corps à qui j'ai fait administrer une première dose de vaccin, fait encore des siennes : il me donne une fièvre étrange ! C'est comme s'il se moquait encore une fois de moi. Mais j'écris.

 

 

 

16:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Prière ailée

 

 

   Oiseaux, oiseaux, en plus de chanter seulement, envoyez mon message d'amour à l'oreille de mon aimé !

 

 

 

13:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la gnose

 

 

La gnose est une pensée qui se meut entre les lignes.

 

 

 

10:49 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 09 mai 2021

Lectures

 

 

Lire pour soi, lire et enregistrer oralement ses propres écrits, les lire en public : ce sont là des expériences différentes. La première est l'essentiel, puisque le livre naît ainsi. La deuxième est un partage possible, dans la solitude et les oiseaux, et le vent. La troisième, qui se fait, selon les circonstances, dans le bruit, le silence, la fureur, l'indifférence, la curiosité, la vitesse ou les cris d'enfants, est nécessaire. Toutes ces expériences sont des écoles d'humilité, et des invitations à poursuivre quelque tâche.

 

Lire, imperturbable...

 

 

 

Ah ! je ris

 

 

 

Ah ! je ris beaucoup d'un message privé que vient de m'envoyer un visiteur discret de ce blogue, à propos de ma dernière lecture. Qu'il me pardonne de dévoiler ici en partie ce qu'il m'écrit, à savoir qu'il s'étonne que l'on entende à ce point, dans mon récent enregistrement, le chant de quelques oiseaux, alors que je vis à Paris ! Mais oui, cher ami, n'oubliez pas qu'il y a des oiseaux à Paris, qui chantent... Je me lève ou me réveille avec les oiseaux, vers quatre heures du matin, bien souvent ! Et le dernier poème que je lus récemment dans ces pages le fut à cette heure-là. Parfois, je me demande si ce n'est pas pour les entendre que je suis sujet à ces terribles insomnies, qui peuvent être fécondes. Je lis mes propres écrits toujours de façon assez monocorde, parce que j'ai horreur de l'emphase et que je n'ai pas une formation de comédien ; peut-être est-ce aussi parce que, outre la musique de Mozart ou de Debussy que je vénère, j'écoute les oiseaux dont je sais qu'ils me sont supérieurs, que j'aime, et que jamais je ne saurai égaler ?

 

 

 

samedi, 08 mai 2021

Du poème silencieux

 

 

Le poème est silencieux, même lorsqu'on le lit à voix haute.