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lundi, 04 avril 2022

De la beauté

 

 

La beauté est de chercher.

 

 

 

07:25 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 03 avril 2022

Tenter d'ouvrir

 

 

On se promène dans le monde avec des clefs d'or, d'argent et de bois.

 

 

 

21:43 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 30 mars 2022

De la musique

 

 

La musique est une tendresse perdue.

 

 

 

lundi, 28 mars 2022

Du secret

 

 

Il s'agit d'augmenter les secrets.

 

 

 

21:12 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De quelques rangements

 

 

J'ai commencé récemment de ranger quelque peu les rayonnages de ma bibliothèque — rude et inépuisable tâche, dans la mesure où, dans le cas d'une bibliothèque privée, toujours l'espace manque, et où il faut faire des concessions au désordre ! Tandis que je déplaçais les volumes, je me demandai soudain comment et où les écrivains rangeaient les livres dont ils étaient les auteurs : par ordre alphabétique, parmi les livres des autres auteurs, ou superposés à ces derniers, en vrac, ou bien dans un coin à part, à la façon d'un autel ou d'un tombeau ? En ce qui me concerne, ce fut toujours un (minuscule) dilemme. Dans la mesure où je dispose de plusieurs "exemplaires d'auteur" de la plupart de mes livres, j'ai opté pour une triple solution : tout d'abord, une sélection de chacun d'eux, rangée et scellée dans un rigide carton toilé, près du carton qui recèle mes manuscrits achevés et publiés ; ensuite, une place à part, dans ma chambre, pour les exemplaires qu'il me reste d'eux ; enfin, voguant ou volant de rayonnage en rayonnage dans mon appartement, une petite pile de quelques-uns d'entre eux, lesquels, cornés, tachés, fatigués, augmentés de petits marque-pages, l'ont été à l'occasion des quelques lectures publiques où j'eus le plaisir d'être convié, et qui dès lors sont destinés à celles où j'aurai peut-être l'occasion de me rendre.

 

 

 

05:19 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 27 mars 2022

Glané (10)

 

 

 

Florilège de paroles entendues dans ce monde, notées dans mon premier carnet de 2022 (en cours).

 

« Moi, c'que j'trouve intéressant, c'est toute la concrétisation du travail de cette recherche picturale. » (Lors de l'exposition "La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne", à la Fondation Louis-Vuitton, à Paris XVI.)

 

« Cette peinture, c'est un peu tiré par les cheveux. » (Lors de l'exposition "La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne", à la Fondation Louis-Vuitton, à Paris XVI.)

 

[Et ceci, rappelé à ma mémoire — grâce à N. qui m'accompagnait lors de l'exposition mentionnée ci-dessus :]

 

« Et puis, comme on dit : ALEA FACTA GESTE. » (Dans un square, près de la rue Mouffetard à Paris, circa 1993.)

 

 

 

10:39 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 24 mars 2022

L'écho

 

 

N'entend-on pas, étonnamment, dans le Quatrième Mouvement de la Symphonie n° 6 d'Hamerik, quelque écho du tout début du Quatrième Mouvement de la Symphonie n° 40 de Mozart ?

 

 

 

mercredi, 23 mars 2022

De la musique

(Formulation provisoire.)

 

 

La musique n'exige pas de nous que nous l'aimions. Elle est souveraine, et lointaine. Elle ne reproche rien, elle s'en va. Elle se moque éperdument de ce que nous ne l'écoutions pas, de ce que nous ne soyons pas là ; la musique est, et elle le sait. — Elle répand en nous, lentement, si nous le souhaitons avec quelque constance, des clefs qu'il nous faut peu à peu rassembler en un trousseau étincelant et sombre à la fois. Alors, elle nous laisse l'approcher, tandis que nous sommes munis de nos maigres sésames. 

 

 

 

mercredi, 16 mars 2022

Les livres et la perte

 

 

J'ai des livres en moi comme j'ai le sentiment aigu de la perte.

 

 

 

14:06 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Marginalia | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Du secret

 

 

Quelqu'un m'a confié récemment quelque secret, me demandant de n'en rien révéler à quiconque ; c'était pour moi d'une telle évidence que je continue à trouver hautement méprisables, et ignominieux, les délateurs de toute sorte — La délation publique étant la pire. Tout secret est sacré — Il sacre également son destinataire, s'il en est digne. Les destinataires sont rares comme la tendresse, et c'est peu de chose que d'écrire cela. La confidence ébruitée salit le traître ; elle fait s'éloigner le trahi, à jamais.

 

 

 

14:04 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des mots

 

 

Les mots se regardent entre eux. Le mot wagon a très vite été accepté par ceux qui l'entouraient. En revanche, pas de hashtag dans la langue française !

 

 

 

00:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 13 mars 2022

Miroirs

 

 

On se perd dans l'escalier de l'esprit de l'escalier.

 

 

 

 

12:10 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook |

vendredi, 11 mars 2022

Sur Wozzeck d'Alban Berg (Fragments)

 

 

 

Il y a de cela de nombreuses années, j'ai assisté à une représentation de Wozzeck d'Alban Berg, et je dois bien reconnaître que j'avais été particulièrement dérouté par cette œuvre, pour ne pas dire que je n'y avais pas compris grand' chose — je veux parler de la musique, non du livret d'après la pièce de Buchner : mais, précisément, je n'avais pas alors compris que musique, sons et mots sont ici tellement imbriqués les uns dans les autres que c'est bien l'ensemble qu'il faut appréhender, plus encore que pour un autre opéra, peut-être.

 

*

 

L'opéra m'avait résisté jadis, et j'en étais presque vexé. Je me suis rendu le jeudi 10 mars 2022 à sa représentation, et j'étais excité comme une puce à l'idée que j'allais redécouvrir cette œuvre. Il me fallait, je le savais, la revoir sur une scène.

 

*

L'approche holistique dont j'ai parlé m'a fait comprendre qu'il ne s'agit pas de comprendre — si j'ose dire. Il s'agit de deviner, de renoncer, d'aimer.

 

*

 

Quelle musique ! Musique de cris et de larmes... Notes d'extase. Sonorités folles (On dirait qu'elles savent tout). Musique d'un chant qui s'effondre sur lui-même, et cependant se relève en tremblant, délirant sur lui-même, et qui s'éloigne parfois de sa propre profondeur, la creuse, la rêve, la prolonge et la renouvelle à chaque instant. Musique d'un miroir, de milliers de miroirs. Musique d'un grondement murmuré. Musique en guerre contre elle-même. — Une musique qui, semble-t-il, ne peut se tolérer elle-même. Elle s'enlace en se repoussant tout à la fois. Cet opéra est un corps qui cherche la vie dans la mort de la vie et de l'amour.

 

*

Il s'agit d'accepter que quelque chose se dérobe à jamais.

 

*

Pierre Jean Jouve, poète de l'inconscient freudien s'il en est (même s'il ne s'agit pas de circonscrire ses poèmes à cette dimension), écrit superbement dans son Wozzeck d'Alban Berg (en collaboration avec Michel Fano) : « Il y a certainement dans l'œuvre des éléments secrets. Ils sont là comme ces peintures des tombes des Pharaons, dont on sait qu'elles étaient faites pour n'être vues par les yeux d'aucun mortel. Nous avons passé parfois sur les places de ces éléments secrets, nous avons pu les désigner. Ils ne sont pas sensibles à l'audition ? bien évidemment, car ils sont secrets. Mais nous savons que s'ils n'étaient pas écrits à leur place, ce que nous entendrions ne serait pas semblable à ce que nous entendons. » (Pierre Jean Jouve et Michel Fano, Wozzeck d'Alban Berg, Christian Bourgeois éditeur, 1999, p. 250-251.)

 

*

 

Ainsi Wozzeck est possible et impossible à la fois — N'est-ce pas l'amour ? 

 

 

 

mercredi, 09 mars 2022

De la laideur

 

 

 

Lorsqu'on n'est pas beau et qu'on peut laisser des traces de sa laideur, il s'agit de fuir.

 

 

 

07:24 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De l'amour

 

 

L'amour est de croire qu'une douceur est possible.

 

 

 

04:42 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |