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lundi, 21 juin 2021

D'un opéra

 

 

Si Pelléas et Mélisande demeure le chef-d’œuvre inoubliable de la musique moderne, c’est que Claude Debussy a su traduire, en musique, et la lenteur, et le silence intime, et la discrétion, et la grâce attentive et lointaine, cette élégance quasi perdue, lesquels manquent terriblement à nos heures, nos instants. Et cela dure depuis 1902, quand le compositeur fit jouer l’œuvre à l’Opéra Comique, à Paris, pour la première fois.

*

Merveilleuse chose qu’un « dieu du piano » par le dieu lui-même… Dans le coffret du  Pelléas et Mélisande enregistré par Roger Désormière en 1942 et publié (dans l'exemplaire en ma possession) par EMI « Références » se trouvent insérés des morceaux exceptionnels : Claude Debussy accompagnant lui-même au piano, en 1904 à Paris, Mary Garden, la première interprète de Mélisande, dans un extrait de l’opéra (Acte III, scène 1 : « Mes longs cheveux descendent jusqu’au seuil de la tour ») et jouant quelques mélodies (les « Ariettes oubliées », 1, 3 & 5, d’après Verlaine). Ah, si nous avions pu écouter le dieu du piano qui précédait Debussy : Frédéric Chopin

 

 

 

Où joue Claude Debussy, où chante Mary Garden (1904).

 

 

 

jeudi, 21 septembre 2017

Trois poètes

 

 

 

 

Fantin-Latour2.jpg

 

Henri Fantin-Latour (1836-1904), Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Léon Valade,
 dans
Un coin de table (1872), détail,
à l'exposition "Fantin-Latour, à fleur de peau", au musée du Luxembourg, à Paris VI,
photographie : janvier 2017.

 

 

 

 

 

samedi, 06 juin 2015

« Imprimé sous le manteau et ne se vend nulle part »

 

 

 

 

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Paul Verlaine & Arthur Rimbaud, Le Sonnet du Trou du Cul (1872), manuscrit autographe,
poème imprimé dans
Hombres de Paul Verlaine (posthume, 1903),
recueil accompagné de la mention « imprimé sous le manteau et ne se vend nulle part »,
à l'exposition « Sade, marquis de l'ombre, prince des Lumières »

à l'Institut des Lettres et Manuscrits, Paris VII,
photographie : novembre 2014.

 

 

 

 

mercredi, 06 mai 2015

Visage du Pauvre Lelian

 

 

 

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Georges Rouault (1871-1958), Portrait de Paul Verlaine (vers 1937),
Palais des ducs de Bourgogne, musée des beaux-arts de Dijon,

photographie : octobre 2014.