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jeudi, 14 octobre 2021

Orchestre, rang D, place 32

 

 

 

 

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À l'issue de la représentation de Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy,
au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris VIII, photographie : octobre 2021.

 

 

Et, toujours, la réponse de Mme Debussy...

 

 

 

lundi, 21 juin 2021

D'un opéra

 

 

Si Pelléas et Mélisande demeure le chef-d’œuvre inoubliable de la musique moderne, c’est que Claude Debussy a su traduire, en musique, et la lenteur, et le silence intime, et la discrétion, et la grâce attentive et lointaine, cette élégance quasi perdue, lesquels manquent terriblement à nos heures, nos instants. Et cela dure depuis 1902, quand le compositeur fit jouer l’œuvre à l’Opéra Comique, à Paris, pour la première fois.

*

Merveilleuse chose qu’un « dieu du piano » par le dieu lui-même… Dans le coffret du  Pelléas et Mélisande enregistré par Roger Désormière en 1942 et publié (dans l'exemplaire en ma possession) par EMI « Références » se trouvent insérés des morceaux exceptionnels : Claude Debussy accompagnant lui-même au piano, en 1904 à Paris, Mary Garden, la première interprète de Mélisande, dans un extrait de l’opéra (Acte III, scène 1 : « Mes longs cheveux descendent jusqu’au seuil de la tour ») et jouant quelques mélodies (les « Ariettes oubliées », 1, 3 & 5, d’après Verlaine). Ah, si nous avions pu écouter le dieu du piano qui précédait Debussy : Frédéric Chopin

 

 

 

Où joue Claude Debussy, où chante Mary Garden (1904).

 

 

 

dimanche, 25 mars 2018

La réponse de Mme Debussy

 

 

 

Dans l'un de mes carnets, je retrouve ceci, noté je ne sais quand, je ne sais où, d'après je ne sais quelle source :

 

Un journaliste à Mme Debussy : « Madame, les uns vantent chez votre mari la délicatesse des harmonies, les autres la transparence de l'orchestration, la subtilité des transitions. Mais, selon vous, quelle est sa principale qualité ?

— Oh, il est surtout très câlin... »

 

 

 

(Remise en ligne de la note du 10 février 2015.)

12:08 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Autour de la musique | Tags : claude debussy | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 15 octobre 2015

Debussy chez Louÿs

 

 

 

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Pierre Louÿs (1870-1925), Portrait de Claude Debussy debout (mai 1894,
chez Pierre Louÿs, 1, rue Grétry, à Paris),
lors de l'exposition « De Carmen à Mélisande, drames à l'Opéra-Comique »,
au Petit Palais, à Paris,
photographie : juin 2015.

 

 

 

mardi, 13 octobre 2015

Sans date, évidemment

 

 

 

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Paul Robert (1856-1925), Portrait de Claude Debussy (sans date), détail,
lors de l'exposition « De Carmen à Mélisande, drames à l'Opéra-Comique »,
au Petit Palais, à Paris,
photographie : juin 2015.

 

 

 

lundi, 12 octobre 2015

L'élégance 1905

 

 

 

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Raoul Forcade (18??-19??), Portrait de Claude Debussy debout (vers 1905),
lors de l'exposition « De Carmen à Mélisande, drames à l'Opéra-Comique »,
au Petit Palais, à Paris,
photographie (très difficile à prendre, le tableau se trouvant placé
sur un lutrin vitré, si bien que ce cliché fait mieux voir la toile
que le présentoir de l'exposition) : juin 2015.

 

 

 

dimanche, 11 octobre 2015

« Ne me touchez pas, ne me touchez pas ! »

 

 

 

 

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Claude Debussy, manuscrit autographe de la partition d'orchestre
de Pelléas et Mélisande (Acte I, scène 1)
(
mise au net pour la gravure, 1902-1904),
lors de l'exposition « De Carmen à Mélisande, drames à l'Opéra-Comique »,
au Petit Palais, à Paris,
photographie : juin 2015.

 

 

 

samedi, 10 octobre 2015

Mademoiselle Garden

 

 

 

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Mademoiselle Garden dans le rôle de Mélisande,
[Mary Garden (1874-1967), créatrice du rôle],
impression photomécanique (
vers 1904), par le Studio Reutlinger,
lors de l'exposition « De Carmen à Mélisande, drames à l'Opéra-Comique »,
au Petit Palais, à Paris,
photographie : juin 2015.

 

 

 

jeudi, 14 août 2014

N'écouter pas

 

 

 

Naguère, tandis que j'assistais à la représentation de Pelléas et Mélisande à l'Opéra Comique, dans la salle même qui accueillit, en avril 1902, la première du merveilleux drame lyrique, dont chaque phrase et chaque motif semblent solitaires et, disparaissant, laissent comme le souvenir d'une mélodie inachevée, voire d'une symphonie tout entière qui fut esquissée, je remarquai que, durant les interludes  musicaux conçus par Debussy entre certaines scènes (et qui, accessoirement, permettaient à l'origine aux machinistes de procéder aux changements de décor), des chuchotements s'élevaient entre les rangées de sièges, comme si le Drame qui avait lieu sous nos yeux et dans nos oreilles était en quelque sorte suspendu, puisque les personnages ne chantaient plus ni n'étaient plus présents sur la scène.

 

Or, même si le rideau était tombé, la musique de Debussy était encore là, elle, agissante, réfléchissante, passionnée, sublime ; j'observais certaines gens n'écouter pas ; je me croyais à la représentation de quelque opéra du passé, du temps de Haydn et de Mozart, où, ai-je lu, certains spectateurs bavardaient durant l'Ouverture d'un Don Giovanni, spectateurs qui croyaient sans doute que, sous les lustres éblouissants de la salle, l'opéra n'avait pas véritablement commencé, puisque personne encore ne chantait...

 

La musique de Debussy connaît parfaitement le silence ; quelques uns n'hésitaient cependant pas à en briser la profondeur en échangeant quelques propos, certes sussurés, mais à peine, de sorte qu'ils étaient malgré tout audibles dans l'air.

 

Il arrive à la musique ce qu'il arrive habituellement au poème, dont chaque mot suppose une lecture interminable, si j'ose dire (tout poème est une lecture infinie du langage) : on la croit strictement descriptive, et émotive, comme on croit que les mots du poème ne sont que les véhicules transparents d'un "sens" ; celle de Debussy, qui souligne, accompagne et dépasse l'action à la fois, semble victime de son propre pouvoir : je jurerais que certains spectateurs l'écoutaient alors comme ils écoutent une musique de film...

 

À la prochaine représentation de Pelléas et Mélisande, je me proposerais volontiers d'acheter toutes les places d'une soirée ; je les revendrais, par souscription, à tous ceux qui s'engageraient à écouter, à tout écouter, avec l'humilité des ombres silencieuses...

 

 

 

 

jeudi, 14 novembre 2013

L'hommage au Maître

 

  

 

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Raoul Dufy (1877-1953), Hommage à Debussy (1952),
musée d'Art moderne André Malraux, Le Havre, 
photographie : septembre 2013.

 

 

*

 

 

 

 

 

 

 

Claude Debussy interprète lui-même "Golliwogg's Cakewalk" (Children's Corner, 6), en 1913,
et "Mes longs cheveux", extrait de
Pelléas & Mélisande, en 1904, avec Mary Garden, soprano.