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mardi, 07 juillet 2015

Fenêtres

 

 

 

 

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Au château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

lundi, 06 juillet 2015

Dans le parc

 

 

 

 

frédéric tison, photographie, château de combourg

 

Au château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

 

Sur le chemin de ronde

 

 

 

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Au château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

dimanche, 05 juillet 2015

La chambre de François-René

 

 

 

 

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« Moi, j’étais niché dans une espèce de cellule isolée, au haut de la tourelle de l’escalier qui communiquait de la cour intérieure aux diverses parties du château. [...] »

 

 

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« La fenêtre de mon donjon s’ouvrait sur la cour intérieure ; le jour, j’avais en perspective les créneaux de la courtine opposée, où végétaient des scolopendres et croissait un prunier sauvage. Quelques martinets qui, durant l’été, s’enfonçaient en criant dans les trous des murs, étaient mes seuls compagnons. La nuit, je n’apercevais qu’un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, j’en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d’une tour à l’autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l’ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l’endroit le plus désert, à l’ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore. À quatre heures du matin, la voix du maître du château, appelant le valet de chambre à l’entrée des voûtes séculaires, se faisait entendre comme la voix du dernier fantôme de la nuit. Cette voix remplaçait pour moi la douce harmonie au son de laquelle le père de Montaigne éveillait son fils. »

 

(François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, Première Partie, Livre III.)

 

 La chambre à coucher de Chateaubriand, au château de Combourg,
en Ille-et-Vilaine,
photographies : février 2015.

 

 

 

samedi, 04 juillet 2015

La vue sur le parc

 

 

 

 

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Sur l'escalier d'honneur du château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

vendredi, 03 juillet 2015

Combourg

 

 

 

 

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Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.

 

 

 

Si le château

 

 

 

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Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.

 

 

Il est des châteaux qui sont d'extraordinaires et rêveuses pensées de pierre — on pénètre en leurs domaines comme on ouvre à nouveau les pages d'un livre aimé, et dont on se souvient. Le château de Combourg est l'une de ces pensées : des passages des Mémoires d'outre-tombe, lecture de ma jeunesse, me sont soudain, alors, revenus à la mémoire ainsi que jadis, à celle de Marcel, les dalles inégales du baptistère de Saint-Marc à Venise, lorsqu'il trébucha sur les pavés de la cour de l'hôtel de Guermantes. J'ai avancé vers la forteresse comme si j'étais en train de me pencher par-dessus mon épaule de jeune homme.

 

 

 

 

jeudi, 02 juillet 2015

L'approche du château

 

 

 

 

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Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.