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samedi, 02 juillet 2022

Le luxe français

 

 

 

IMG_1060.JPG

 

Tapis d'herbe, dans le parc du château de Courances (XVIIe-XIXe s.),
dans l'Essonne, photographie : mai 2012.

 

 

Le (véritable) luxe français s'incarne dans le grand vide des tapis d'herbe.

 

 

 

 

jeudi, 30 juin 2022

De la poésie

 

 

La poésie : conjuguer le vent et l'oiseau avec le marbre.

 

 

 

mercredi, 29 juin 2022

Du monde

 

 

Si le monde est aussi belliqueux et insoucieux des choses belles, c'est parce que si peu de gens regardent les nuages.

 

 

 

18:40 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la poésie

 

 

Toujours, la poésie doit être bien habillée.

 

 

 

18:24 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De l'infini

 

 

L'amour comme le souvenir relèvent de l'infini. (Et la musique le dit mieux que moi.)

 

 

 

Du Oui

 

 

Le temps, le désespoir et l'absence ont abîmé mon visage. Je l'accepte comme j'accueille le vent.

 

 

 

10:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 28 juin 2022

De la vanité

 

 

D'une façon parfaitement vaniteuse, j'ai toujours trouvé inadmissible le fait de ne pas avoir eu le loisir d'habiter, sur cette terre, un château.

 

 

 

14:08 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des nuages

 

 

J'ai toujours regardé les nuages avec admiration ; ils m'ont toujours semblé beaux, d'une élégance subtile et calme, parfois dangereuse et menaçante, et dès lors à l'image de ce monde étrange et magnifique ; si j'avais été un païen de l'Antiquité, j'en aurais fait des dieux. C'est pour cela que je les ai nommés rois.

 

 

 

13:53 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

D'une chance

 

 

Dieu a voulu que je n'aie pas d'enfant. Il a bien fait : j'aurais donné tant d'amour, de tendresse et de caresses à cet enfant qu'il aurait été malheureux toute sa vie, en les regrettant, en les cherchant en vain dans des bras et des yeux indifférents.

 

 

 

13:34 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 24 juin 2022

De l'élégance difficile

 

 

Dans ce monde fait de laideur, de trahison, d'indifférence, de sottise, il s'agit de trouver une solution d'élégance. Frayer est difficile.

 

 

03:28 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 06 juin 2022

Du temps

 

 

Dans une salle d'attente, chaque minute est une heure. Une journée de travail de sept heures semble durer une semaine. Une nuit d'amour semble n'avoir duré qu'une poignée de minutes. L'attente d'un être cher est parfois ainsi qu'une dizaine d'années. Un baiser n'est d'aucune heure, mais il se brise silencieusement, soudain. Soudain, aussi, la musique s'interrompt, mais elle demeure comme un baiser ou un regard. 

 

 

 

22:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 29 mai 2022

D'un cerf

 

 

Je me souviens qu'une fois, il y a longtemps, je m'étais rendu à Fontainebleau, avec des amis. Nous nous promenions dans la forêt après avoir visité le château. Mes amis étaient fatigués, et voulurent interrompre notre marche. Je leur dis que j'allais faire quelques pas avant de les rejoindre tandis qu'ils se reposaient. Je m'engageai sur un petit chemin à l'écart, dans l'ombre verte. Soudain, j'aperçus un grand cerf, qui se blottissait près du tronc d'un arbre, parmi l'herbe et les mousses. Ses bois magnifiques redoublaient les branches de la forêt. Je remarquai que l'animal était blessé : du sang tachait ses poils, je devinai une plaie profonde. Troublé, je fis un pas en avant ; le cerf eut un mouvement de recul, rassemblant ses minces pattes contre lui et me regardant, effrayé, de ses yeux humides bouleversants. Je reculai moi-même immédiatement. En ces temps, il n'y avait pas de téléphones portables, et je ne pus rien faire. Je le laissai ainsi, non sans lui avoir adressé un dernier regard impuissant. Je signalai le fait à un gardien du domaine, qui se contenta de hausser les épaules. Il m'arrive de penser à ce cerf ; il ne se plaignait pas, il attendait sans gémir la mort ou la fin de sa douleur. J'avais rencontré l'élégance.

 

 

 

 

22:57 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 28 mai 2022

Habiter

 

 

Habiter... Lorsque je perdis une personne chère, à chaque fois je n'habitais plus. Il s'agit, oui, d'habiter.

 

 

 

21:17 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Note en passant

 

 

L'impatience et l'attente se font continuellement la guerre.

 

 

 

11:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mercredi, 25 mai 2022

Partir

 

 

À la fin, la chance est de pouvoir partir.

 

 

 

10:03 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |