dimanche, 03 juillet 2022
D'une rose
La rose ne peut pas être autre chose qu'une rose.
15:06 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 02 juillet 2022
Le luxe français
12:26 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Crayonné dans la marge, Île-de-France, Minuscules, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de courances, tapis d'herbe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 30 juin 2022
De la poésie
La poésie : conjuguer le vent et l'oiseau avec le marbre.
18:37 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 29 juin 2022
Du monde
Si le monde est aussi belliqueux et insoucieux des choses belles, c'est parce que si peu de gens regardent les nuages.
18:40 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
De la poésie
Toujours, la poésie doit être bien habillée.
18:24 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
De l'infini
L'amour comme le souvenir relèvent de l'infini. (Et la musique le dit mieux que moi.)
15:24 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Du Oui
Le temps, le désespoir et l'absence ont abîmé mon visage. Je l'accepte comme j'accueille le vent.
10:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 28 juin 2022
De la vanité
D'une façon parfaitement vaniteuse, j'ai toujours trouvé inadmissible le fait de ne pas avoir eu le loisir d'habiter, sur cette terre, un château.
14:08 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Des nuages
J'ai toujours regardé les nuages avec admiration ; ils m'ont toujours semblé beaux, d'une élégance subtile et calme, parfois dangereuse et menaçante, et dès lors à l'image de ce monde étrange et magnifique ; si j'avais été un païen de l'Antiquité, j'en aurais fait des dieux. C'est pour cela que je les ai nommés rois.
13:53 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
D'une chance
Dieu a voulu que je n'aie pas d'enfant. Il a bien fait : j'aurais donné tant d'amour, de tendresse et de caresses à cet enfant qu'il aurait été malheureux toute sa vie, en les regrettant, en les cherchant en vain dans des bras et des yeux indifférents.
13:34 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 24 juin 2022
De l'élégance difficile
Dans ce monde fait de laideur, de trahison, d'indifférence, de sottise, il s'agit de trouver une solution d'élégance. Frayer est difficile.
03:28 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 06 juin 2022
Du temps
Dans une salle d'attente, chaque minute est une heure. Une journée de travail de sept heures semble durer une semaine. Une nuit d'amour semble n'avoir duré qu'une poignée de minutes. L'attente d'un être cher est parfois ainsi qu'une dizaine d'années. Un baiser n'est d'aucune heure, mais il se brise silencieusement, soudain. Soudain, aussi, la musique s'interrompt, mais elle demeure comme un baiser ou un regard.
22:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 29 mai 2022
D'un cerf
Je me souviens qu'une fois, il y a longtemps, je m'étais rendu à Fontainebleau, avec des amis. Nous nous promenions dans la forêt après avoir visité le château. Mes amis étaient fatigués, et voulurent interrompre notre marche. Je leur dis que j'allais faire quelques pas avant de les rejoindre tandis qu'ils se reposaient. Je m'engageai sur un petit chemin à l'écart, dans l'ombre verte. Soudain, j'aperçus un grand cerf, qui se blottissait près du tronc d'un arbre, parmi l'herbe et les mousses. Ses bois magnifiques redoublaient les branches de la forêt. Je remarquai que l'animal était blessé : du sang tachait ses poils, je devinai une plaie profonde. Troublé, je fis un pas en avant ; le cerf eut un mouvement de recul, rassemblant ses minces pattes contre lui et me regardant, effrayé, de ses yeux humides bouleversants. Je reculai moi-même immédiatement. En ces temps, il n'y avait pas de téléphones portables, et je ne pus rien faire. Je le laissai ainsi, non sans lui avoir adressé un dernier regard impuissant. Je signalai le fait à un gardien du domaine, qui se contenta de hausser les épaules. Il m'arrive de penser à ce cerf ; il ne se plaignait pas, il attendait sans gémir la mort ou la fin de sa douleur. J'avais rencontré l'élégance.
22:57 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 28 mai 2022
Habiter
Habiter... Lorsque je perdis une personne chère, à chaque fois je n'habitais plus. Il s'agit, oui, d'habiter.
21:17 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Note en passant
L'impatience et l'attente se font continuellement la guerre.
11:33 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |