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samedi, 29 janvier 2022

Ouvrir

 

 

Le poème ouvre grand les yeux.

 

 

 

mercredi, 26 janvier 2022

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Mon drame minuscule aura été de n'avoir pas trouvé quelque personne tendre à enlacer, dans la nuit de ce monde.

 

 

 

01:22 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 24 janvier 2022

De l'amour

 

 

Que l'amour soit d'une extrême rareté me rappelle que le christianisme l'identifie à Dieu. Saint Jean, dans sa si belle Lettre, eût pu dire également de Dieu qu'il était la tendresse, si rare elle aussi.

 

 

 

 

vendredi, 21 janvier 2022

Ah non !

 

 

Ma crainte (l'une de mes craintes) : mourir mal habillé. 

 

 

 

17:24 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des abbayes

 

 

Les abbayes sont les envers et les revers profonds de nos silences et de nos bruits.

 

 

 

05:13 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 15 janvier 2022

Retenir

 

 

Toute musique retient sa tristesse (ainsi que le poème).

 

 

 

vendredi, 07 janvier 2022

Des doigts

 

 

Vêtir ses doigts de bagues, c'est lancer une main possible dans le monde inépuisable.

 

 

 

 

10:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

mercredi, 05 janvier 2022

De ce monde

 

 

Ce monde est une ordure qu'il s'agit d'éclaircir.

 

 

 

13:31 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 01 janvier 2022

De la réticence

 

 

La musique fait peu de place à la réticence, ou bien l'ignore tout à fait. La réticence, toutefois, affleure chez Érik Satie, me semble-t-il, ainsi que chez Claude Debussy.

 

 

 

vendredi, 31 décembre 2021

Des noms de rues

 

 

Les noms des rues, dans les villes et les villages, sont des pensées précieuses. Celui de la rue où j'habite, à Paris, n'est pas vilain, mais il est quelconque. J'eusse aimé habiter, pour le rêve, passage de la Main d'Or, rue de la Forge royale, passage du Génie, ou bien rue du Regard.

Et si j'avais eu quelque pouvoir sur les choses, j'aurais créé une rue du Désir.

 

 

 

05:55 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

vendredi, 17 décembre 2021

Suspension

 

 

La vie serait tellement belle si

 

 

 

13:09 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

lundi, 13 décembre 2021

De la laideur

 

 

Pourquoi est-ce que je hais la laideur ? Au fond, mes contemporains, pour beaucoup, s'en accommodent. Pourquoi est-ce que je la déteste à ce point, pourquoi me blesse-t-elle ? Elle me rend malade, il est vrai, ainsi que tous les comportements humains que je trouve détestables, trahisons, délations, mensonges, ainsi que la publicité des affiches, ainsi que les vêtements négligés, ainsi que les bruits vulgaires, ainsi que la langue maltraitée, ainsi que toute la politique d'aujourd'hui. Mais pourquoi ? Il me serait facile de me proclamer esthète, et, pourquoi pas, dandy ! Mais il s'agit d'autre chose, que je creuse et dont je ne parviens pas à déceler la cause ou l'origine.

 

 

 

15:01 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Marginalia, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Le plus beau

 

 

Quel est le plus beau nom d'un musicien français ? J'hésite entre Jean-Philippe Rameau et Claude Debussy. (Quoique, Maurice Ravel...)

 

 

 

samedi, 11 décembre 2021

De l'apparence

 

 

La musique est aussi l'apparence du temps.

 

 

 

jeudi, 09 décembre 2021

De la forme et du fond

 

 

Si vous tentez de bien vous habiller dans ce monde, on vous reprochera d'être "narcissique", de ne penser qu'à votre apparence, d'être, en quelque sorte, superficiel et de ne songer nullement aux choses essentielles, l'altruisme, la compassion, le don, et de leur préférer les choses éphémères. Or, bien s'habiller, c'est tenter de s'accorder au monde ; c'est tenter la coïncidence, toujours lointaine, entre le monde, qui est beau, et nous. Nous n'avons de maîtrise sur quiconque ; un tel vous délaisse, celui-ci vous aime en passant, celui-là vous juge sans vous connaître et vous méprise peut-être secrètement. Mais nous avons la maîtrise de notre maintien, dans l'époque hostile et déguenillée qui est la nôtre. Il n'y a pas de différence fondamentale entre le "fond" et la "forme", ou, plutôt, ceux-ci s'échangent. Le "fond", selon certaines personnes, ce sont les sentiments et les actes ; la "forme", toujours selon elles, n'est qu'une simple formalité, inutile et vaniteuse. Ainsi ces personnes parées de toutes leurs vertus autoproclamées vont-elles dans la rue, sur leurs lieux de travail, à l'Opéra ou dans une exposition de peinture en baskets et en tee-shirts informes ; dès lors, elles sont désaccordées. Or, l'image pense. Pour que la Beauté soit, il est nécessaire d'avoir à la fois en soi le désir de l'infini et celui de porter d'élégants et sobres vêtements ; réponse à la réponse ; question à la question ; d'ailleurs, c'est ainsi que naît quelque véritable poème.