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mardi, 25 mars 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (30)

 

 

 

Introduction.

 

   

 

« 79. Le livre de Boece, Consolacion, glosé, en latin, couvert de cuir rouge marqueté, escript en lettre courant, enluminé, et est escript en l’inventoire dont cestui est detrait [tiré, extrait] en deux volumes, mais il n’en contient que ung. »

 

Un des deux volumes avait donc dû être perdu, ou volé ?

 

Sur La Consolation de la philosophie de Boèce, voir les livres 24., 46. et 57.

 

 

« 80. Une Légende dorée, en françois, enluminée d’or, lettre courant, couvertes de cuir vermeil marqueté ; rendue e[t] recouvrée [récupérée] de Simonnette, femme de chambre de madame d’Orléans la jeune. »

 

 

[Note écrite en marge :] « Iste liber non est datus per magistrum Johannem de Tuillières, sed de post fuit aliunde recuperatus. »

 

 (« Ce livre n'est pas recensé par Maître Jean de Tuillières, mais a été par la suite ajouté à partir d'une autre source. »)

 

  

Voir le livre 3. de cet inventaire.

 « Madame d’Orléans la jeune » est sans doute la fille que Charles d’Orléans eut de sa première épouse, sa cousine germaine Isabelle de Valois (1389-1409), fille aînée de Charles VI et d’Isabeau de Bavière (Isabelle qui avait été l’épouse, en premières noces, de Richard II, roi d’Angleterre) : Jeanne d’Orléans (1409-1432), qui épousa en 1424 Jean II, duc d’Alençon.

  

  ***

Fin de l’inventaire de la Bibliothèque de Charles d’Orléans,
à son château de Blois,
en 1427.

 

 

 

Dieu marin

 

 

 

 

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Ornement en plomb doré d'une fontaine de marbre (début du XVIIIe s.),
salle à manger du château de Champs,
à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne,
photographie : février 2014.

 

 

 

 

lundi, 24 mars 2014

Le rêve des statues

 

 

 

 

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Fragment du jardin, vu d'une fenêtre du château de Champs,
à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne,
photographie : février 2014.

 

 

 

Question

  

  

 

« Est-ce beau ? » : si, devant une pensée, une idée, une opinion, un concept, un dessin ou une ligne, un geste, un moment, la réponse (que nous souffle une voix en nous) est non, ou même hésite à être un « oui », il est de s'en méfier, comme d'un mauvais vent, ou d'une bruine, ou d'un ami qui ne nous aime pas tel que nous sommes. Ainsi recommençons-nous toute chose, mais avec un miroir.

 

 

 

08:52 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

dimanche, 23 mars 2014

Le miroir

 

 

 

 

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Dans le château de Champs, à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne,
photographie : février 2014.

 

 

 

 

Degrés

 

 

 

 

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Dans le château de Champs, à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne,
photographie : février 2014.

 

 

 

samedi, 22 mars 2014

L'élégance même

 

 

 

 

 

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Le château de Champs (1699-1707), à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne,
photographie : février 2014.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (29)

  

 

Introduction.

 

  

 

« 77. Le livre de Jozephus, en françois, couvert de cuir noir usié [usé, altéré], en grans volume, historié, en lettre de forme. »

 

À mon avis, il s’agit des Antiquités juives, ou bien de La Guerre des Juifs, les deux ouvrages les plus fameux de Flavius Josèphe, l’historiographe judéen (vers 37-vers 100). Charles V, qui fit traduire en français nombre d’œuvres de l’Antiquité, commanda la première traduction (connue) des livres de Josèphe en français, vers 1370. (C’est au Livre XVIII des Antiquités juives que se trouve le « Testimonium Flavianum », ce passage manifestement interpolé, ou grandement récrit, où il est question de Jésus.)

  

 

« 78. Le Donnast, couvert de rouge marqueté, enluminé au commencement, historié, avecques le Regime. »

  

Il s’agit de l’Ars Grammatica, un traité de grammaire conçu par Ælius Donatus, précepteur de saint Jérôme (vers 320-vers 380). On donna ensuite au livre du grammairien latin le nom de son auteur, le Donat.

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

Lignes

 

 

 

 

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Le portail du château de Champs, à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne,
photographie : février 2014.

 

 

 

 

vendredi, 21 mars 2014

Nu sur une feuille

 

 

 

 

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Eugène Delacroix, Étude d'homme nu et vu de dos, détail,
 aquarelle sur traits de graphite (1822),
Musée Delacroix, Paris VI,
photographie : janvier 2014.

 

 

 

jeudi, 20 mars 2014

L'exquis

 

 

 

 

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Eugène Delacroix, Étude d'après des miniatures persanes, détail,
pinceau, aquarelle et rehauts d'or sur graphite (vers 1822-1825),
Musée Delacroix, Paris VI,
photographie : janvier 2014.

 

 

 

mercredi, 19 mars 2014

Anton Bruckner et quelques oiseaux

 

 

 

Dans le petit passage que j'habite à Paris, il arrive souvent que les piafs, les merles et les pigeons qui y vivent également, et qui se posent de temps à autre sur le rebord de la fenêtre de mon salon, ou sur le toit de la maison de ville qui se situe de l'autre côté de ma rue, se taisent soudain quand j'écoute un disque et que ma fenêtre est ouverte. Or voici que j'écoute, maintenant, la Neuvième et grandiose Symphonie de Bruckner, et voici que j'observe deux tout petits oiseaux perchés sur la rambarde à côté de mon bureau (ils y viennent souvent, sachant que je ne les dérangerai pas...) : ils sont là immobiles, silencieux, et ils me semblent écouter la musique qui passe par la fenêtre... Je suis certain qu'ils l'écoutent, et sans doute en sont-ils étonnés : comment expliquer autrement qu'ils soient si stupéfaits, et si calmes à la fois ?... Anton Bruckner, assurément, doit leur apparaître un fort étrange oiseau.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (28)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 75. Les Cronicques de diverses nascions, en françois, en lettre bastarde, historiées, couvertes de cuir blanc. »

 

S’agit-il encore d’un extrait du Miroir de l’histoire ou Miroir historial (Speculum historiale), l’encyclopédie rédigée par le frère dominicain Vincent de Beauvais ? (Cf. livre 72.)

 

 

« 76. Le grant Valère, en latin, de forme lombarde, neufve, couvert de cuir blanc. »

 

La « forme lombarde » fait référence à ces caractères manuscrits inspirés de l’écriture au calame (les « capitales lombardes »).

 

Valère Maxime, historien et moraliste romain du Ier siècle après J.-C., est l’auteur d’un recueil d’anecdotes historiques, ou relatives à la vie sociale et religieuse, connu sous le titre Faits et dits mémorables, dédié à l’empereur Tibère. En voici un extrait (I., V., 5), à propos de la fuite de Rome de Caïus Marius (157-86 av. J.-C.), général et homme d'état romain, lors de la guerre civile qui l'opposa au futur dictateur Sylla :

 

« Sans aucun doute, l’observation d’un présage fut salutaire à Marius, lorsque, déclaré ennemi public par le Sénat, il fut mis à l’écart dans la maison de Fannia à Minturnes comme prisonnier. Il remarqua en effet un petit âne qui, quand on lui présentait du fourrage, le négligeait pour courir vers l’eau. À cette vue, pensant que la providence divine lui montrait un exemple à suivre, et au demeurant très versé dans l'interprétation des croyances religieuses, il obtint de la multitude accourue à son secours de se faire conduire au bord de la mer. Aussitôt il monta dans un petit navire, se transporta en Afrique et se déroba ainsi aux armes victorieuses de Sylla. » (Source)

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

Huile sur toile

 

  

 

 

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Eugène Delacroix, Portrait d'un Jeune Homme au béret bleu, détail,
huile sur toile (vers 1825 ?),
Musée Delacroix, Paris VI,
photographie : janvier 2014.

 

 

 

mardi, 18 mars 2014

Lecture publique

 

 

 

 

 

 

À l'occasion de l'exposition "Écritures rebelles, encres, gravures & livres d'artistes" de Renaud Allirand (février-mars 2014) à la Bibliothèque Léon Deubel de Belfort, dans le cadre du Printemps des poètes 2014, et coïncidant avec la cérémonie de l'inauguration du nouveau nom de cette bibliothèque, anciennement "Bibliothèque des 4 As", lecture, par Frédéric Tison, du cinquième et dernier poème du cahier Une autre ville (2013), poèmes de Frédéric Tison, encres de Chine et gravures de Renaud Allirand, le samedi 15 mars 2014.