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mardi, 11 mars 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (25)

 

 

 Introduction.

 

 

« 68. Les Evangiles, commencens à l’Advent [l’Avent, les quatre semaines précédant la naissance du Christ], couvertes de cuir rouge rayé [portant des rayures], escriptes en grosse lettre de forme, en latin. »

  

La mention de l’Avent indique qu’il s’agit d’une édition liturgique.

 

 

« 69. Le Psaultier glosé en latin, couvert de cuir rouge marqueté, escript en lettre de forme, tout neuf. »

 

« 70. Les Concordances de la Bible, en latin, couvert de cuir rouge marqueté, lettre de forme, enluminées, à quatre fermoers. »

 

Établir des Canons de concordances entre les passages similaires d’un évangile à l’autre était indispensable au lecteur : sans ces Concordances, il lui était impossible de retrouver un épisode de la vie de Jésus narré communément par l’un ou l’autre des trois Synoptiques et par l’évangile de Jean. C’est vers 1235 qu’une équipe de dominicains réunis autour de l’exégète et théologien Hugues de Saint-Cher (début du XIIIe s.–1263), au couvent Saint-Jacques de Paris, s’attela à la tâche. Les Concordances qui s’élaborèrent dans les siècles suivants s’appuyèrent sur ces travaux fondateurs.

 

(à suivre.)

 

 

 

lundi, 10 mars 2014

La nourriture des licornes

 

 

 

 

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Lichen, dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

 

La peau de la forêt

 

  

 

 

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Écorce du « Chêne carré » (datant de 1630),
dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

 

dimanche, 09 mars 2014

De la musique

 à quelque ami mélomane.

 

 

 

Au moins pouvons-nous feuilleter, et même lire presque tous les livres d'importance (et regarder, du moins voir, dans ces livres, à défaut de visiter toutes les villes des beaux-arts, les images immenses). Mais la musique, mais la musique ! Seul un dieu saurait écouter avec les temps tout ce qu'en ont proposé les hommes musiciens.

 

 

 

 

22:08 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Comment commencer le plus élégamment du monde une symphonie

 (Remise en ligne du 13 septembre 2013.)

  

 

 

Leevi Madetoja (1887-1947), Deuxième Symphonie (1916),
direction : Petri Sakari (1992).

 

  

Le château le soir

 

 

 

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Ruines du château de Hérisson (XIe-XIVe s.), dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

Rencontre à Belfort — Communiqué

 

  

À l'occasion de l'exposition "Écritures rebelles",
gravures & encres de Renaud Allirand,
à la Bibliothèque des 4 As de Belfort,
et dans le cadre du Printemps des poètes 2014

  

_________

 

  

L’artiste Renaud Allirand a réalisé de nombreux ouvrages avec ses amis poètes, notamment Frédéric Tison pour le livre Une autre ville, édité en 2013 à l’occasion d’une exposition au Cabinet d’Arts Graphiques du Musée des Beaux-Arts d’Orléans.

 

 L’exposition présente des livres d’artistes de Renaud Allirand, écrits par lui-même ou co-écrits (avec Frédéric Tison, Jacques Robinet, Paul Louis Rossi, Florent Papin) ainsi que des gravures et des encres.

 

  

Rencontre avec Renaud Allirand, Jacques Robinet et Frédéric Tison,

 

le samedi 15 mars à 14h30

 

 

Bibliothèque des 4 As   

Forum des 4 As 

90 000 Belfort

 

 Entrée libre.

 

 

 (Lien)

 

 

 

10:12 Écrit par Frédéric Tison dans Expositions, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 08 mars 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (24)

 

 

 

 Introduction.

 

  

 

« 65. Le livre de Gressisme, tout neuf, enluminé, sans gloses, couvert de rouge marqueté, en latin. »

 

Il s’agit du « Graecismus, traité grammatical en vers latins, composé au douzième siècle, par Éverard de Béthune » (Le Roux de Lincy), un grammairien flamand de la ville d’Arras (11- ?-vers 1212). Il semble cependant que ce traité fut plutôt écrit ou publié au début du XIIIe siècle, vers 1212.

 

« 66. Le livre de Doctrinal, neuf, sans gloses, enluminé, couvert de cuir rouge marqueté, en latin. »

 

Il s’agit de l’ouvrage Doctrinale Puerorum (1209), une grammaire moralisée, en vers hexamètres, à vocation pédagogique, et qui connut un immense succès, au point de devenir un classique jusqu’au XVe siècle. Son auteur est Alexandre de Villedieu (vers 1175-1240), un poète et grammairien français qui tenait école à Paris.

 

 « 67. Le livre de Macommet, en latin, couvert de cuir rouge plain, en lettre de forme, et aucunement glosé. »

 

« Macommet » désigne Mahomet, comme deux livres cités ci-dessous le montrent ; ainsi, cet ouvrage est le Coran, que l’on appelait alors Alcoran. En 1142, l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable (vers 1093-1156) en avait commandé la première traduction en latin, sous le titre Lex Mahumet pseudoprophete (« La Loi du pseudo-prophète Mahomet »), au théologien Pierre de Poitiers, au savant Herman le Dalmate, au traducteur Pierre de Tolède, à l’érudit anglais Robert de Ketton et à un musulman nommé Mohammed. Il n’y eut pas d’autre traduction en latin avant le XVIe siècle. La première traduction en français date du XVIIe siècle.

Pierre Barbatre (vers 1420 ? – après 1480), un moine bénédictin du prieuré de la Madeleine, dans la Loire, fit le récit d’un voyage qui le mena jusqu’en Terre Sainte. Il note, à la date du jeudi 27 juillet 1480, qu’« en Rame [Er-Rama, un village palestinien situé à 8 kilomètres au nord de Jérusalem ?] sont plusieurs temples ou églises selon leur loy de Macommet » en distinguant ces derniers des édifices chrétiens. (Cf. Voyage de Pierre Barbatre à Jérusalem en 1480, par Pierre Tucoo-Chala et Noël Pinzuti, Éditions Renouard, 1972.)

Plus explicitement encore, dans le Voyage de Georges Lengherand, mayeur [maire] de Mons en Haynaut, à Venise, Rome, Jérusalem Mont Sinaï & Le Kayre (1485-1486), l’auteur écrit : « Ilz tiennent la foy des Mores et Sarrasins qui est la loy de Macommet, lequel fut un homme diabolicque plain de hérésies et ennemy de toute verité. Il fut né de Arrabie (…). [Macommet] fit ung livre nommé Alcoran, plain de hérésies, lequel les diz Mores et Sarrasins observent comme les Crestiens l’Evangille ». (Cf. Voyage…, avec introduction, notes, glossaire, etc., par le marquis de Godefroy-Ménilglaise, Éditions Masquillier & Dequesne, 1861.)

 

 

(à suivre.)

 

 

 

Château jaloux

 

 

 

 

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 Le château des Forges (XVIe-XVIIe s.), à Commentry, près de Montluçon, dans l'Allier, 
seule prise de vue possible où le château est quelque peu visible,
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

vendredi, 07 mars 2014

Fragment de la forêt

 

 

 

 

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Dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

Danse lente dans la forêt

 

 ... ou l'arbre qui naquit sous Louis XIII.

 

 

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Le « Chêne carré » (datant de 1630), dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

jeudi, 06 mars 2014

Dans la forêt

 

 

 

 

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La fontaine Viljot, dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

 

mercredi, 05 mars 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (23)

 

 

 

 Introduction.

 

  

 

 

 « 61. Les Espistres Sidonne, couvertes de cuir vert plain, en lettre de forme encienne, en latin. »

 

Il s’agit de l’écrivain, évêque et homme politique gallo-romain Sidoine Apollinaire (430-486), devenu saint de l’Église catholique. Il écrivit des poèmes et nombre de Lettres, destinées à être publiées, adressées à des puissants de son temps, à la manière de Pline le Jeune ou de Symmaque. Ces lettres évoquent des sujets très divers, des portraits de contemporains, des réflexions philosophiques, des louanges à son destinataire, des anecdotes personnelles, des « choses vues », etc. En voici un exemple :

« On vient de bâtir à Lugdunum [Lyon] une église, dont la perfection est due aux soins du pape Patiens [l'évêque de Lyon], homme saint, courageux, sévère, compatissant, et qui, par ses abondantes largesses, par son humanité envers les pauvres, donne la plus haute idée de sa vertu. Sur la demande du pieux évêque, j'ai fait graver à l'extrémité de cette église des vers à triple trochée, faits à la hâte, genre de poésie qui m'est encore très familier, et dans lequel tu excelles. Les hexamètres de deux poètes illustres, Constantius et Secundinus, embellissent les côtés de la basilique, voisins de l'autel ; une certaine pudeur me défend de te les transcrire ici, car je ne t'offre qu'en tremblant les fruits de mon loisir, et je serais écrasé par le voisinage de vers bien supérieurs aux miens. Et, comme rien ne convient moins à une nouvelle mariée qu'une conductrice plus belle qu'elle-même ; comme un homme d'un teint basané paraît beaucoup plus noir, s'il est vêtu de blanc : ainsi les faibles sons de mon chalumeau vont se perdre au milieu des trompettes retentissantes ; et c'est moins son peu de mérite, que l'audace avec laquelle il ose se placer auprès d'elles, qui en fait mieux sentir encore toute la faiblesse. Les inscriptions des autres poètes éclipsent donc bien justement la mienne par leur éclat ; je l'ai tracée en quelque sorte au hasard et sans trop d'attention. Mais à quoi bon tout ceci ? Laissons le modeste chalumeau murmurer le chant qu'on lui demande. » (Lettre X à Hespérius, Livre II des Épîtres (Source).)

 

 

« 62. Le livre des Pars et Chatonnet, en ung volume, couvert de cuir vert, escript en lettre de forme, historié et enluminé ; et sont les dits Pars à l’usage d’Italie, en latin. »

Voir le livre 29. Cependant, je ne sais pas ce que désignent les « Pars ».

 

« 63. Ung Logique, couvert de cuir vert, sans aiz [« ais », feuillet de bois utilisé pour la reliure], en lettre courant, en latin. »

Voir le livre 42.

 

« 64. Le livre des diverses matières, couvert de cuir vert plain, contenant plusieurs traictiés d’astronomie et autres choses, en latin. »

Les auteurs des traités rassemblés dans ce livre me restent mystérieux. « Le livre des diverses matières » ne semble pas être tout à fait le titre d’un ouvrage, mais plutôt l’expression générique désignant la réunion, en un seul livre, de divers traités, en particulier sur l’astronomie.

 

 

(à suivre.)

 

 

mardi, 04 mars 2014

Les Ombres

 

 

 

 

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 La fontaine Viljot, dans la forêt de Tronçais, près de Montluçon, dans l'Allier, 
photographie : hiver 2013-2014.

 

 

 

lundi, 03 mars 2014

Pour Pelléas et Mélisande

 

 

 

 

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Dans le parc Troubat Le Houx, du côté de l'Orangerie, au château de La Louvière,
à Montluçon, dans l'Allier, photographie : hiver 2013-2014.