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samedi, 02 février 2019

Le merveilleux en plein soleil

 

 

 

 

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Le château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographies : avril 2018.

 

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vendredi, 01 février 2019

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

 

 

Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine

En guise d'introduction

 

 

Michel Passelergue

_____

 

 

 
Votre silence, oui, je l'attends. Au plus épais du sang, au plus noir de ce qui remâche cendre et devenir. Je l'attends, pour l'envelopper de mots tièdes, presqu'étouffés, qui me feront connaître un peu de ses lointains avant d'éveiller sous la paupière le feu et l'inquiétude. Si j'ouvre avec lenteur la très fine écorce de nos nuits, il me vient votre silence — là, comme une vrille, entre frayeur et sommeil, qui percerait ma mémoire enneigée. En lui, contre ce temps devenu friable, s'éboule une lumière à peine gonflée par l'eau qui tourne et retourne sa folie, tandis que passe d'un œil à l'autre la même intuition d'être, depuis des rives à jamais perdues. Nous allons ainsi, silence contre silence, frôlant le brouillard avec l'oubli, cueillant ça et là quelques lampes assoiffées. Et ma main sur le papier ne fait que fuir, sous tant de vitres à l'infini questionneuses, la blancheur qui vous retient.

 

 
 
Michel Passelergue, Lettres à Ophélie
éditions L'Arbre à paroles, 2006, p. 21. 

 
 
 
 
 

 

La galerie des livres

 

 

 

 

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La bibliothèque du château du Plessis-Bourré,
composée de 3 000 volumes du XVIe au XXe siècles,
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Un Vent

 

 

 

 

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L'un des Quatre Vents, au « plafond alchimique », dans la Salle des Gardes, 
au château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

jeudi, 31 janvier 2019

Le phénix alchimique

 

 

 

 

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Le Phénix, au « plafond alchimique », dans la Salle des Gardes, 
au château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

(Où le photographe, la tête renversée, faillit perdre l'équilibre...)

 

 

 

 

La licorne alchimique

 

 

 

 

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La Licorne, au « plafond alchimique », dans la Salle des Gardes, 
au château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Le plafond alchimique

 

 

 

 

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Quelques caissons du « plafond alchimique », dans la Salle des Gardes, 
au château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographies : avril 2018. La Salle des Gardes :

 

 

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mercredi, 30 janvier 2019

Une salle de rêve

 

 

 

 

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La Salle du Parlement, salle de réception de Jean Bourré (1424-1506),
trésorier de France et propriétaire du château,
Louis XI et Charles VIII reçurent les ambassadeurs de Hongrie, 
au château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

La cour intérieure

 

 

 

 

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La cour intérieure du château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

mardi, 29 janvier 2019

Le pont dormant

 

 

 

 

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Le château du Plessis-Bourré (1468-1473),
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

lundi, 28 janvier 2019

Du merveilleux

 

 

 

 

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Le château du Plessis-Bourré (1468-1473),
[où fut tourné, en 1970,
Peau d'âne, de Jacques Demy,
avec Catherine Deneuve et Jean Marais],
à
Écuillé, dans l'ancien domaine de Plessis-le-Vent,
en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

Voir l'image en plus grand format
dans ma galerie de photographies sur le site Flickr
.

 

 

 

 

 

Onze mois après

 

 

Il y a bientôt un an paraissait Aphélie, suivi de Noctifer, que je publiai aux éditions Librairie-Galerie Racine. L'ouvrage, qui peut être commandé dans n'importe quelle librairie, est toujours disponible ici ou , et même encore ici, et n'oublions pas cela.

 

 

Frédéric Tison - Aphélie suivi de Noctifer - Librairie-Galerie Racine - 2018 - couverture.jpg

 

 

Un extrait

___

 

JE TOUCHE TES ÉPAULES, je laisse glisser mon ombre sur la pierre d’angle de tes portiques. Je suis l’ombre qui toujours t’a suivi. Comme toi j’ai demandé — à l’eau, à l’arbre, aux villes et aux hommes — qui je suis.

J’ai travaillé — ainsi que l’air, la vague, le feu, ainsi que le bois, la semence et l’ordure — à la vie. J’accompagne ce qui passe, ce qui demeure et appelle ; je suis ce qui se narre, s’oublie et s’invente après toutes les pluies.

Je suis la fumée sur une veine de marbre — la brèche sur l’écorce. Je suis quelque clef pour un millier de serrures. Je me tiens près des havres ; je suis celui qui veille les phares.

Je suis le nom auquel tu n’as jamais pensé.

 

(Aphélie, suivi de Noctifer, Septième Heure, Vêpres, X.
Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2018, p. 80.)

 

 

 

 

17:04 Écrit par Frédéric Tison dans Livres parus, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Lamartine

 

 

 

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Pierre-Jean David, dit David d'Angers (1788-1856),
Alphonse de Lamartine (1829), plâtre, détail,
dans la Galerie David d'Angers, dans l'abbaye Toussaint d'Angers,
à Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

Hugo

 

 

 

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Pierre-Jean David, dit David d'Angers (1788-1856),
Victor Hugo (1837), terre cuite,
dans la Galerie David d'Angers, dans l'abbaye Toussaint d'Angers,
à Angers, en Maine-et-Loire, en Anjou,

photographie : avril 2018.

 

 

 

 

dimanche, 27 janvier 2019

La rareté

 

 

 

La langue chante. La langue française chante ;  tout le poème du poète français est de tenter de l'accompagner encore, avec son propre chant.

 

 

 

22:19 Écrit par Frédéric Tison dans Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |