mardi, 09 avril 2019
L'Ami musicien
J'ai écouté beaucoup de musique, désormais que j'ai quarante-six ans. Je fus souvent enchanté. J'ai tant aimé... Je me rends compte cependant que si je devais me séparer de tous mes disques à l'exception d'un seul, je conserverais éternellement les Concertos pour piano de Mozart (surtout les 22, 25 et 27èmes), qui sont, selon moi, mais je le sais, la plus belle musique qui fût jamais composée. Même les Passions de Bach, même Beethoven, même Schubert, même Sibelius, même Ravel et même Pelléas et Mélisande, même, même... Rien n'est comparable à cette musique qui sait tout. Mais... Que sait-elle ? Je ne saurais véritablement le dire, ou seulement vaguement : l'amour, le temps, la vie, le désir, la perte, la joie, la tristesse, la déréliction, le calme des nuages, les palais, les visages, les jardins, le jour, la nuit, le vent, cela, certainement. J'ai quelques amis, dans ma vie, j'ai quelques êtres que j'aime. Je n'aurai, évidemment, pas connu Mozart, mais il est mon ami, il ne l'aura pas su, il m'a aidé sans le savoir, et je l'aime.
21:02 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Un habitant du port
Le port de Granville, dans la Manche, en Normandie,
photographie : juillet 2018.
04:51 Écrit par Frédéric Tison dans Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, granville, port de granville, goéland | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 08 avril 2019
La foule blanche
Le port de Granville, dans la Manche, en Normandie,
photographie : juillet 2018.
05:34 Écrit par Frédéric Tison dans Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, granville, port de granville | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 07 avril 2019
La nuit (Une autre ville, 2019)
Paris, par ma fenêtre, photographie : 7 avril 2019.
23:53 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Dans le Salon des Glaces
Le Salon des Glaces, au Grand Trianon (1687),
par Jules Hardouin-Mansart,
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographie : juillet 2018.
05:59 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, grand trianon, salon des glaces | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 06 avril 2019
Déréliction
L'incertitude totale quant à quelque dieu ou quelque amour oblige à une longue, longue marche, la nuit, dans les rues de la ville.
(Note du 5 avril 2019.)
22:43 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Degrés
Escalier, au Grand Trianon (1687),
par Jules Hardouin-Mansart,
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographie : juillet 2018.
05:28 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, grand trianon, escalier | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 05 avril 2019
Dans le péristyle
Le Grand Trianon (1687),
par Jules Hardouin-Mansart,
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographie : juillet 2018.
05:26 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, grand trianon, versailles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 04 avril 2019
Le Trianon de marbre
Le Grand Trianon (1687),
par Jules Hardouin-Mansart,
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographies : juillet 2018.
05:19 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, grand trianon, versailles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 03 avril 2019
Le Salon frais dans les jardins
Le Pavillon frais (1753), ou Salon frais,
par Ange-Jacques Gabriel,
détruit en 1820 (!) et reconstruit en 1983,
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographie : juillet 2018.
05:10 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, pavillon frais, versailles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 02 avril 2019
L'élégance
Le Pavillon français (1749-1750), détails,
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographies : juillet 2018.
16:33 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, pavillon français, versailles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Un poème éternel
MANDOLINE
Les donneurs de sérénades
Et les belles écouteuses
Échangent des propos fades
Sous les ramures chanteuses.
C'est Tircis et c'est Aminte,
Et c'est l'éternel Clitandre,
Et c'est Damis qui pour mainte
Cruelle fait maint vers tendre.
Leurs courtes vestes de soie,
Leurs longues robes à queues,
Leur élégance, leur joie
Et leurs molles ombres bleues
Tourbillonnent dans l'extase
D'une lune rose et grise,
Et la mandoline jase
Parmi les frissons de brise.
Paul Verlaine, Fêtes galantes (1869)
16:24 Écrit par Frédéric Tison dans Marginalia | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Dans le Pavillon français
Le Pavillon français (1749-1750),
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographie : juillet 2018.
05:28 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, pavillon français | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 01 avril 2019
Le jet d'eau svelte
Le Pavillon français (1749-1750),
au domaine de Trianon, à Versailles,
photographie : juillet 2018.
04:24 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Île-de-France, Parcs et jardins, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, pavillon français, versailles | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
dimanche, 31 mars 2019
De Pelléas et Mélisande
J'écoute pour la énième fois Pelléas et Mélisande. Quelle beauté, quelle hauteur, quelle profondeur... Chaque mot chanté, chaque note ont la densité du mot du Poème. Il y a là tout l'amour délaissé, toute l'attente ; tout y règne dans une sorte de saturation. Et la lenteur ici est un baume ; elle est comme une marge ignorée, discrète, qui revient, ainsi qu'une mer, envahir tout le sable blanc de la page attristée.
23:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |