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dimanche, 30 décembre 2018

Centrifuge ou centripète

 

 

 

 

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František Kupka (1871-1957), Autour d'un point (1920-1930),
à l'exposition "Kupka, pionnier de l'abstraction",
au Grand Palais, à Paris VIII,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Fleur

 

 

 

 

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František Kupka (1871-1957), Fleur (1925),
à l'exposition "Kupka, pionnier de l'abstraction",
au Grand Palais, à Paris VIII,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Le musicien Follot

 

 

 

 

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František Kupka (1871-1957), Portrait du musicien Follot (1910-1911),
à l'exposition "Kupka, pionnier de l'abstraction",
au Grand Palais, à Paris VIII,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

 

samedi, 29 décembre 2018

Kupka

 

 

 

 

František Kupka est un artiste des plus curieux. Il semble chercher sa voie, interminablement, en tâtonnant, au risque de s'égarer ; il connaît le métier de peintre, et maîtrise toutes les manières au point d'en réinventer quelques-unes. Cependant, le spectateur ne sait est exactement le peintre, tant les esthétiques à l’œuvre au sein de ses tableaux guerroient entre elles au lieu de se compléter, un peu comme si un seul et même poète était l'auteur de La Jeune Parque et de Sueur de sang. Il reste que nombre de ses toiles sont d'éclatantes réussites, comme ces Touches de piano inondant la surface de couleurs liquides et résonantes, ou le détail de ce jeune homme lisant qui dit toute la délicatesse studieuse et tout le charme d'un après-midi européen, dans un jardin, à la fin du XIXe siècle.

 

 

 

 

Synesthésie

 

 

 

 

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František Kupka (1871-1957), Les Touches de piano (Le Lac) (1909),
à l'exposition "Kupka, pionnier de l'abstraction",
au Grand Palais, à Paris VIII,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Le mec

 

 

 

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František Kupka (1871-1957), Le Mec (1910),
à l'exposition "Kupka, pionnier de l'abstraction",
au Grand Palais, à Paris VIII,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Le jeune bibliomane dans le jardin

 

 

 

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František Kupka (1871-1957), Le Bibliomane (1897), détails,
à l'exposition "Kupka, pionnier de l'abstraction",
au Grand Palais, à Paris VIII,
photographies : avril 2018.

 

frédéric tison,photographie,františek kupka,le bibliomane

 

 

 

 

vendredi, 28 décembre 2018

L'hôtel particulier

 [Promenade avec S.]

 

 

 

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L'Hôtel Lambert (1640-1642), par Louis Le Vau,
sur l'Île Saint-Louis, à Paris IV, photographie : avril 2018.

 

 

 Nos promenades prennent acte du morcellement du monde ; elles y prennent corps.

 

 

 

 

 

jeudi, 27 décembre 2018

Masque

 

 

 

 

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Armure de daimyo, aux armoiries de la famille Ogasawara (XVIIIe s.), détail,
à l'exposition "Daimyo, Seigneurs de la guerre au Japon"
au musée Guimet, musée national des arts asiatiques, à Paris XVI,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

Les parures du daimyo

 

 

 

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Armures de daimyo (puissants seigneurs du Japon tenant des fiefs),
parures guerrières disposées jadis sur un coffre dans la grande salle de réception du
jo (château)
et incarnant la présence du maître du fief en son absence.
Ci-dessus, armure aux armoiries d'Arima Doriyori, daimyo d'Obama (1770) ;
ci-dessous, armure aux armoiries de la famille Oseki (XVIIIe s.),
à l'exposition "Daimyo, Seigneurs de la guerre au Japon"
au musée Guimet, musée national des arts asiatiques, à Paris XVI,
photographies : avril 2018.

 

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mercredi, 26 décembre 2018

Fleurs sur feuilles d'argent

 

 

 

 

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Paravent aux fleurs et aux graminées (début de l'époque Édo (1603-1868)), détail,
paravent à quatre volets, papier, encre et couleurs sur feuilles d'argent,
au musée Guimet, musée national des arts asiatiques, à Paris XVI,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

La bibliothèque ronde

 

 

 

 

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Bibliothèque historique (vers 1880) du musée Guimet,
 musée national des arts asiatiques, à Paris XVI,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

mardi, 25 décembre 2018

Revoir les étoiles !

 

 

 

Oh, revoir les étoiles, loin de Paris, de toute ville énorme, de tout tumulte, de toute brume et de tout nuage de lumière fausse ! C'est, pour l'homme contemporain des villes qui ont dérobé le ciel étoilé avec le silence et les petits chants des oiseaux de nuit, un véritable enchantement. Si Pascal avait su que le silence éternel de ces espaces infinis serait, un jour, moins un motif d'effroi qu'une beauté reconquise, un merveilleux noël, et presque une bienveillance retrouvée...

 

 

 

 

20:41 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Livres éparpillés

 

 

 

 

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Paravent aux livres éparpillés (début de l'époque Édo (1603-1868)), détail,
paravent à six volets, papier, encre, lavis d'encre et couleurs sur feuilles d'or,
au musée Guimet, musée national des arts asiatiques, à Paris XVI,
photographie : avril 2018.

 

 

 

 

D'une mémoire

 

 

 

Les Anciens avaient conçu un Art de la mémoire qui consistait à se représenter un lieu à la fois simple et savant, palais, temple ou villa dans lesquels chaque escalier, les corridors, chacune des salles, et à l'intérieur de celles-ci chaque meuble, chaque étagère et chaque tiroir étaient l'occasion de ranger ses mots et ses images en associant chacun d'eux à ces lieux précis pour ensuite, lors d'un exercice de la pensée qui parcourait ces lieux à nouveau, retrouver à volonté sans effort mots et images. Cet art s'est perdu, et nous n'en avons qu'un aperçu, sans le secours du rappel des techniques précises alors nécessaires à son acquisition.

J'y songe, en feuilletant mes albums de photographies : ma mémoire contient et se représente à elle-même ad libitum certaines de mes images, celles que j'ai placées dans les corridors de mes pages.