lundi, 13 septembre 2021
De Rodolphe II
Lors de mes insomnies, je songe à Rodolphe II de Habsbourg, qui vivait, à côté de son cabinet de Curiosités *, tout en écoutant de la musique, dans une grande salle vide.
(Ai-je besoin d'écrire que je l'aime ?)
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* Philippe Erlanger, Rodolphe II de Habsbourg (1552-1612), « Il n'aima que l'extraordinaire et le miraculeux », éd. Perrin, 1983.
02:16 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 03 septembre 2021
Doux
L'adjectif doux est doux (— ainsi que le deuxième mouvement du Concerto en sol majeur pour piano et orchestre de Ravel).
17:23 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 26 août 2021
Et voilà
L'écoute de l'extraordinaire Neuvième Symphonie d'Anton Bruckner, qui sait être tantôt caresse (infinie caresse), tantôt impatience (terrible impatience), est, lors d'une nuit d'insomnie, un baume : voilà un homme, se dit-on !
03:22 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, J'aurai aimé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 27 juin 2021
Un documentaire passionnant
11:49 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
lundi, 21 juin 2021
D'un opéra
Si Pelléas et Mélisande demeure le chef-d’œuvre inoubliable de la musique moderne, c’est que Claude Debussy a su traduire, en musique, et la lenteur, et le silence intime, et la discrétion, et la grâce attentive et lointaine, cette élégance quasi perdue, lesquels manquent terriblement à nos heures, nos instants. Et cela dure depuis 1902, quand le compositeur fit jouer l’œuvre à l’Opéra Comique, à Paris, pour la première fois.
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Merveilleuse chose qu’un « dieu du piano » par le dieu lui-même… Dans le coffret du Pelléas et Mélisande enregistré par Roger Désormière en 1942 et publié (dans l'exemplaire en ma possession) par EMI « Références » se trouvent insérés des morceaux exceptionnels : Claude Debussy accompagnant lui-même au piano, en 1904 à Paris, Mary Garden, la première interprète de Mélisande, dans un extrait de l’opéra (Acte III, scène 1 : « Mes longs cheveux descendent jusqu’au seuil de la tour ») et jouant quelques mélodies (les « Ariettes oubliées », 1, 3 & 5, d’après Verlaine). Ah, si nous avions pu écouter le dieu du piano qui précédait Debussy : Frédéric Chopin…
Où joue Claude Debussy, où chante Mary Garden (1904).
19:56 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Un concert sur un blogue | Tags : pelléas et mélisande, ariettes oubliées, claude debussy, paul verlaine, mary garden | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 11 juin 2021
De Jean Sibelius
Jean Sibelius, qui est selon moi l'un des plus hauts compositeurs qui furent, est aussi l'un des rares dont on ne peut écouter la musique que seul ; sa musique ne peut pas être partagée, personne ne l'aime comme on peut l'aimer à part soi. Je ne saurais expliquer cela, sinon, en esquisse, par le fait que sa musique est à la fois universelle, étrange et solitaire.
(Le grand musicien serait-il aussi un miroir de notre condition contemporaine ?)
04:48 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 09 juin 2021
De l'impératrice (Un souvenir)
Lors de la représentation, à l'Opéra Bastille, de La Femme sans ombre de Richard Strauss, à l'entr'acte, une jeune femme s'adressant à ses amis parmi les spectateurs déambulant dans les salles, et parlant très fort, dit soudain : — La nana en rouge, elle chante pas mal.
Un des amis miens, avec qui j'étais venu assister à l'opéra : — Madame, la nana en rouge, c'est l'impératrice !
(Note de carnet, 2012.)
21:17 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 24 mai 2021
Des plafonds et de la musique
La musique suppose le plein air, ou de hauts plafonds, dans les salles où nous l'écoutons. À défaut, nous avons nos casques artificiels.
21:09 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 11 mai 2021
De l'aube à midi sur la mer
Claude Debussy, La Mer, Premier Mouvement, "De l'aube à midi sur la mer",
direction : Pierre Boulez.
(C'est à propos de ce merveilleux Premier Mouvement qu'Érik Satie fit part de ses impressions au compositeur lui-même en lui écrivant : « J'aime beaucoup le passage vers onze heures un quart », ce que j'ai toujours trouvé très drôle.)
06:03 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Autour de la musique, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 09 mai 2021
Ah ! je ris
Ah ! je ris beaucoup d'un message privé que vient de m'envoyer un visiteur discret de ce blogue, à propos de ma dernière lecture. Qu'il me pardonne de dévoiler ici en partie ce qu'il m'écrit, à savoir qu'il s'étonne que l'on entende à ce point, dans mon récent enregistrement, le chant de quelques oiseaux, alors que je vis à Paris ! Mais oui, cher ami, n'oubliez pas qu'il y a des oiseaux à Paris, qui chantent... Je me lève ou me réveille avec les oiseaux, vers quatre heures du matin, bien souvent ! Et le dernier poème que je lus récemment dans ces pages le fut à cette heure-là. Parfois, je me demande si ce n'est pas pour les entendre que je suis sujet à ces terribles insomnies, qui peuvent être fécondes. Je lis mes propres écrits toujours de façon assez monocorde, parce que j'ai horreur de l'emphase et que je n'ai pas une formation de comédien ; peut-être est-ce aussi parce que, outre la musique de Mozart ou de Debussy que je vénère, j'écoute les oiseaux dont je sais qu'ils me sont supérieurs, que j'aime, et que jamais je ne saurai égaler ?
11:50 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 30 avril 2021
41
Je viens d'écouter la Symphonie n° 41 de Mozart. Mon Dieu, mon Dieu, c'est la plus belle musique du monde.
14:19 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 24 avril 2021
De la musique
Toute la musique est une passion inachevée.
14:23 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 11 avril 2021
De Sibelius
La musique de Jean Sibelius (le Beethoven du XXe siècle) nous emporte dans un lointain triomphant.
16:49 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 09 avril 2021
Relativité
Dans un monde où le Concerto pour piano n° 22 de Mozart et une chansonnette de n'importe quel artiste de variétés peuvent être qualifiés également de musique, le poète ne saurait être qu'un oiseau lointain, et ignoré.
13:37 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
jeudi, 28 janvier 2021
De la Quarante-et-unième Symphonie
Je viens d'écouter la Quarante-et-unième Symphonie de Mozart ; c'est comme si cette musique sublime se rendait compte d'elle-même, c'est comme si elle dansait sur sa propre beauté !
18:01 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |