vendredi, 09 avril 2021
Relativité
Dans un monde où le Concerto pour piano n° 22 de Mozart et une chansonnette de n'importe quel artiste de variétés peuvent être qualifiés également de musique, le poète ne saurait être qu'un oiseau lointain, et ignoré.
13:37 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
Commentaires
À l'école, en France, on parle de poésie (souvent rimée) mais pas de musique, sauf sous la forme de chansons (rimées également). L'adulte en général en reste là. Avec des rimes dans la tête et des chansons. On est loin du concerto numéro 22 de Mozart ou même de La Table d'attente de Frédéric Tison.
Écrit par : Claire Boitel | vendredi, 09 avril 2021
Répondre à ce commentaireCe concerto de Mozart est selon moi la merveille des merveilles ! Quant à La Table d'attente, il faut attendre, nous verrons bien ! Merci, chère Claire.
Écrit par : Frédéric Tison | vendredi, 09 avril 2021
Si on ne range pas, par exemple restreint, Georges Chelon (fan de Baudelaire !) ou Jean Ferrat, dans la catégorie "artistes de variétés", je serais plutôt d'accord ; sans oublier certains "raps" ou les "envolées" de Grand Corps Malade ...
Écrit par : Gérard TISON | vendredi, 09 avril 2021
Répondre à ce commentaireJe suis bien d'accord !
Écrit par : Frédéric Tison | samedi, 10 avril 2021
Cher Frédéric,
C’est amusant, vous aviez apparemment cette considération le 9 avril de votre côté et, du mien, le lendemain, travaillant à la rédaction du Testament d’Attis, j’écrivais ce douzain, dont le propos ne semble pas très éloigné (mais qu’on m’en pardonne les rimes) :
Dans tous les cœurs humains, Attis est intestat.
Ainsi l’a décidé notre grand podestat,
Rendant d’Attis abscons les discours et la langue,
Afin que nul esprit jamais ne s’infestât
De son prêche endiablé, de ses folles harangues,
Et que nos mots bien plats lui fussent une gangue.
Mais il advient parfois qu’une belle saison
Donne aux peuples humains la rare floraison
D’un enfant maladroit, mélodieuse alouette,
Qui sache dans son cœur entendre l’oraison
D’Attis, ce dieu lointain. Et cette voix fluette,
C’est, je crois, ce qu’on nomme en ce monde un poète.
Je vous envoie pour salut mon plus amical chant d’oiseau,
Olivier
Écrit par : Antire | dimanche, 11 avril 2021
Répondre à ce commentaireVous m'honorez infiniment, cher Antire, en publiant ici ces vers admirables, que j'aime. Tous mes oiseaux vous accompagnent, et, pour ma part, je vous envoie mes amitiés ailées.
Écrit par : Frédéric Tison | dimanche, 11 avril 2021
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