lundi, 13 décembre 2021
De l'actualité
Il suffit d'écouter quelques minutes les informations et les entretiens (notamment politiques) qui nous sont donnés à la radio puis de basculer sur Radio Classique pour mesurer à quel point les paroles, les discours et les opinions divers sont viciés, vains, et que la musique les emporte, véritablement, éternellement actuelle.
09:47 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Le plus beau
Quel est le plus beau nom d'un musicien français ? J'hésite entre Jean-Philippe Rameau et Claude Debussy. (Quoique, Maurice Ravel...)
06:30 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 12 décembre 2021
Les deux radios
Un visiteur de ce blogue, qui fut jadis un admirateur, mais dont je ne publie plus désormais les commentaires, lesquels sont à la fois systématiquement désagréables et réguliers, quasi harcelants, ce que je ne m'explique pas (Quel intérêt trouve-t-il à fréquenter constamment, jusqu'à l'obsession, ce site s'il en déplore toutes les publications ? Que je sache, je n'impose rien à quiconque), m'a écrit qu'il s'étonnait que j'écoutasse Radio Classique, radio privée, plutôt que France Musique. Je ne lui réponds pas personnellement, il ne le mérite certainement pas (Il va encore m'écrire un message assassin, je m'en amuse par avance ; de l'admiration à la haine, il n'y a toujours qu'un pas) ; France Musique, que j'écoutais jadis régulièrement, m'apparaît bien souvent comme une succession de bavardages interminables, où les protagonistes ont un langage souvent relâché, au sein d'émissions seulement entrecoupées de musique, tandis que Radio Classique, dont un des seuls défauts est de ne diffuser, la plupart du temps, que de trop courts extraits d'œuvres, a, au moins, davantage de tenue, et laisse toute la place, ou presque, malgré les inévitables, hélas, "plages de publicité", à la musique, ce qui est le moins qu'un auditeur mélomane puisse attendre d'une radio consacrée à elle ! France Musique ne laisse pas toujours respirer la musique, c'est un comble ; Radio Classique a pour slogan « Radio Classique, et votre journée devient plus belle », slogan qui avait fait sourire l'un de mes amis lorsqu'il l'entendit pour la première fois chez moi, un slogan toujours un peu agaçant comme tous les slogans mais qui, pour une fois, n'est pas tout à fait mensonger.
23:31 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 08 décembre 2021
Des applaudissements
Certaines personnes applaudissent toujours trop vite, à l'issue d'un concert ; c'est comme si elles étaient impatientes de briser la beauté, et de combler par avance un silence qui, pourtant, appartient à la musique.
18:45 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mardi, 30 novembre 2021
De la musique d'Érik Satie
J'ai toujours beaucoup aimé la musique d'Érik Satie. Elle semble simple à jouer ; ce n'est pas vrai, il faut pour cela une immense tendresse intérieure. Je me souviens que mon professeur de piano, qui ne jurait que par Mozart, Chopin et Liszt, méprisait les compositions de ce musicien que pour ma part je souhaitais tendrement interpréter. Mais non, il n'en était pas question. Ensuite, pour diverses raisons, notamment pécuniaires, je n'ai plus pu accéder à quelque piano ; j'ai pour consolation dans ma collection de disques l'Intégrale des pièces de Satie, que j'écoute toujours avec bonheur. Parfois, j'écoute quelque morceau (en forme de poire, évidemment) en me disant que je suis là le pianiste, qui rêve.
16:27 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Signatures
16:17 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Musée d'un regard, Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, érik satie, signatures | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Socrate selon Érik Satie
15:46 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Musée d'un regard, Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, érik satie, socrate, manuscrit | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
La signature
05:02 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Musée d'un regard, Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, érik satie, signature calligraphiée | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 29 novembre 2021
« La mer est large, Madame »
04:00 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Musée d'un regard, Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, érik satie, le bain de mer, partition calligraphiée | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 28 novembre 2021
Ici naquit Érik Satie
06:00 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Normandie, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, maison natale, honfleur, photographie, érik satie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 29 octobre 2021
Du Cid
Jules Massenet, Suite de ballet, Le Cid, direction par Neeme Järvi, avec l'orchestre de la Suisse romande.
(Il est possible que la musique nous rende fous. Parfois, je pense que j'en écoute trop, mais la musique sait être aussi puissante qu'un amour inachevé ou qu'un alcool fort, et c'est bien mieux. Cette Suite est digne de Mozart ou de Debussy, ai-je trouvé ; de toute façon, elle me touche.)
06:02 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 14 octobre 2021
Du partage musical
Je suis allé assister, seul, à un opéra qui me bouleverse et me surprend à chaque fois ; voilà un ouvrage inépuisable. Il n'y a guère qu'avec (si j'ose dire) ma mère et un ami très cher que je pense avoir réellement partagé l'écoute de Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy. Je me souviens, c'était en l'an 2001 (ou 2000 ? Non, enfin, je ne sais plus), j'achetai un disque compact de l'opéra (sous la direction de Serge Baudo, excellente interprétation, une des meilleures avec celle d'Inghelbrecht, selon moi), parce que je voulais mieux connaître l'opéra français "moderne" après avoir assisté à la représentation de l'éblouissante Damnation de Faust de Berlioz et à celles de quelques opéras de Massenet. J'écoutai, dans mon petit appartement, Pelléas, par curiosité, puisque j'aimais déjà l'auteur de La Mer et celui des Arabesques pour piano. Dès les premières mesures de l'opéra, l'éblouissement fut mille fois supérieur. Quoi, quoi, quoi ? Mais... Mais... Mais cela est sublime, sublimissime ! me dis-je alors. Qu'est-ce que cela, que je ne connaissais pas ? Il faut proclamer la Beauté au monde entier ! me dis-je encore dans ma naïveté ou ma bêtise. Je fis découvrir l'œuvre autour de moi ; je ne recueillis guère que des moues ; on me dit que la musique était trop lente, et ennuyante, datée, qu'elle ne savait pas dans quel sens aller, que tout était sens dessus dessous, etc. Pour ma part, j'avais entendu et m'avait été révélée une musique souveraine, réellement nouvelle, infiniment profonde, mystérieuse, et dans le même temps si proche de l'âme, une musique non pas familière mais intime, câline aussi, et, pour le dire en un mot, prodigieuse, et en un second, unique. Mes conclusions, sans qu'elles prétendent relever d'une grande profondeur musicologique, ont été celles-ci : si certaines musiques nous appellent ainsi, c'est à la façon des personnes que nous rencontrons : certaines passent devant nous ainsi que des fantômes ; d'autres nous attirent mais nous n'y prenons pas garde, faute de temps ; d'autres nous retiennent, parce qu'elles nous ressemblent ou souhaitent ajouter leur dissemblable résonnance à la nôtre, laquelle s'en enrichit (et vice-versa). Il n'entre guère là que peu de différence avec l'amour et le désir. Si je t'aime, ô Musique, n'est-ce pas parce que tu es belle ? Tu n'en rougiras pas : tes joues sont teintées d'un rose que tu sais par cœur et tes mesures sont déjà éparpillées, soulignées ou regardées avec un sourire aimable et fort courtois. La musique ne cesse de s'écouter à travers nos oreilles égarées dans le temps.
01:39 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Tags : pelléas et mélisande | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Orchestre, rang D, place 32
À l'issue de la représentation de Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy,
au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris VIII, photographie : octobre 2021.
Et, toujours, la réponse de Mme Debussy...
00:02 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, pelléas et mélisande, théâtre des champs-élysées, claude debussy | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
dimanche, 10 octobre 2021
La grâce
Claude Debussy, Rêverie, piano : Kathryn Stott.
(La grâce, l'élégance, la légèreté, la profondeur : ô Claude Debussy, comme je vous admire !)
19:17 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Un concert sur un blogue | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 01 octobre 2021
Sur Tchaïkovski
Je recommande vivement l'écoute de l'émission de Franck Ferrand sur Tchaïkovski (je préfère écrire son nom avec un "i" final, même si les disques en ma possession hésitent sans cesse entre "i" et "y") qui fut diffusée sur Radio Classique aujourd'hui :
La mort mystérieuse de Tchaïkovski.
17:15 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |