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mardi, 17 mai 2016

Ce qui fut lisible, ou L'effacement

 

 

 

 

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Fragment d'écriture sur des vestiges de fresques murales du XVIe siècle
représentant des scènes de la naissance du Christ et des miracles de la Vierge Marie,
provenant de l'église Saint-Epvre de Nancy,
collection du palais des ducs de Lorraine, à Nancy,
photographie : octobre 2015.

 

(Voir l'image en un plus grand format.)

 

 

 

Le sens

 

 

 

Ce n'est pas son luxe que j'aime d'un château, ce n'est pas la richesse qu'il suggère, ni même le prestige ou la gloire qu'il signale, c'est la haute idée que sa forme se fait de l'homme, en lui proposant une sculpture pour habitation — de grands escaliers pour ses pensées, de vastes salles pour son silence, des fenêtres ouvragées pour ses profonds regards, et des tours pour ses ciels, pour tout l'air qui traverse son corps et son esprit : cette image matérielle qui redouble, indique et sublime la présence d'un être pensant dans ce monde.

 

 

 

06:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook |

Le regard de verre

 

 

 

 

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Attribué à Hermann von Münster (?-1392), détail de l'un des fragments
du vitrail de l'
Adoration des Rois mages (vers 1390)
provenant de l'église Sainte-Ségolène de Metz,
collection du palais des ducs de Lorraine, à Nancy,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

lundi, 16 mai 2016

La pensée difficile (Interlude)

 

 

 

Il est certain que s'est perdue la véritable signification des dieux grecs, précisément parce que ceux-ci n'étaient pas, ou pas tout d'abord, des significations, mais des forces, des actes, des danses et des rythmes ; leur souveraine présence n'avait pas à dire "Je suis", s'il y avait en elle un "Il y a" sans pourquoi... Cela nous est difficile à comprendre, parce qu'il ne s'agit pas de comprendre. Il y a peu, dans l'ancien royaume d'Anurâdhapura, la ville sacrée, devant les innombrables visages du Bouddha comme devant les dieux des temples hindous, je me disais que ces forces étaient là toujours vivantes, alors qu'en France, et en "Occident" plus largement, nous nous abîmons loin du dieu ineffable lorsque nous le pensons comme séparé — J'ai pensé à l'Europe médiévale, à ses cathédrales rutilantes, à ses Mystères colorés, et tandis que je déposai une fleur de nénuphar devant un visage, par-delà le temps et le lieu, j'étais en présence du Divin palpitant...

 

 

 

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Le stupa Ruvanvelisaya (Ruvanvelisaya Dagoba) (IIIe s. ap. J.-C.),
dans la ville sacrée d'Anurâdhapura,
dans la Province du Centre-Nord, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

(à suivre.)

 

 

 

Les mains et la lumière

 

 

 

 

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Georges de La Tour (1593-1652), ou son atelier, détail de Saint Jérôme lisant,
collection du palais des ducs de Lorraine, à Nancy,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

 

Palais Renaissance

 

 

 

 

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Le palais des ducs de Lorraine (1502-1512), à Nancy,
photographies : octobre 2015.

 

 

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dimanche, 15 mai 2016

Une lecture

 

 

 

Le Dieu des portes se voit honoré d'une note critique, par Pierre Perrin. C'est ici.

 

 

 

 

 

05:46 Écrit par Frédéric Tison dans Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook |

La statue qui rêve

 

 

 

 

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Le château de Lunéville (1703-1720), du côté des jardins,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

samedi, 14 mai 2016

L'automne à Lunéville

 

 

 

 

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Dans les jardins du château de Lunéville,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

vendredi, 13 mai 2016

L'ouverture vers les jardins

 

 

 

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Le château de Lunéville (1703-1720),
photographie : octobre 2015.

 

 

 

Ce qui devrait être

 

 

 

Une civilisation aboutit toujours à l'élaboration et au rêve d'un château, d'un palais ; aussi bien me dis-je que l’habitation normale de tout homme est un château, ne peut être qu'un château, à jamais et pour toujours, et que c'est là son lieu et sa demeure sur la Terre. Et tout le reste n'est qu'anomalie.

 

 

 

 

05:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

jeudi, 12 mai 2016

Les pas dans les salles vides

 

 

 

 

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Au château de Lunéville (1703-1720),
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

Le château des ducs de Lorraine

 

 

 

 

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Le château de Lunéville (1703-1720), côté cour,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

mercredi, 11 mai 2016

Musée du regard

 

 

 

Il me semble parfois, à observer mes photographies de tableaux aimés, que je feuillette mon propre regard, mon propre regard passé — où j'ai laissé dans l'ombre nombre de toiles qui cependant illuminaient les murs de ce musée, et dont je ne me souviens plus guère, hélas ! — où j'ai traduit dans une lumière qui n'est pas celle du jour les quelques images ici partagées.

 

 

 

17:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Fantaisie

 

 

 

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Gherardo Poli (1674 - après 1739), Fantaisie d'architecture avec Bellérophon frappant la Chimère,
au musée des beaux-arts de Nancy,
photographie : octobre 2015.