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jeudi, 02 juin 2016

Trois poèmes pour un mois de juin

 

 

 

Votre serviteur figure au sommaire (rubrique « Découverte »)
 du numéro 9 de la revue Possibles, nouvelle série,
créée et dirigée par Pierre Perrin.

 

C'est ici.

 

 

17:38 Écrit par Frédéric Tison dans Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Les yeux

 

 

 

 

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Émile Signol (1804-1862), La Folie de la fiancée de Lammermoor, d'après Walter Scott (1830), détail,
exposition "Visages de l'effroi",
dans l'hôtel Scheffer-Renan, musée de la Vie romantique,
photographie : décembre 2015.

 

 

 

 

Les yeux

 

 

 

 

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Jean Pierre Victor Huguenin (1802-1860),  Scène du « Massacre des Innocents » (vers 1838),
détail d'un buste de femme, plâtre,
exposition "Visages de l'effroi",
dans l'hôtel Scheffer-Renan, musée de la Vie romantique,
photographie : décembre 2015.

 

 

 

 

Les yeux

 

 

 

 

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Léon Cogniet (1794-1880), détail d'une Scène du « Massacre des Innocents » (vers 1824),
exposition "Visages de l'effroi",
dans l'hôtel Scheffer-Renan, musée de la Vie romantique,
photographie : décembre 2015.

 

 

 

 

mercredi, 01 juin 2016

La demeure du peintre

 

 

 

 

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L'hôtel Scheffer-Renan (1830),
demeure du peintre Ary Scheffer (1795-1858),
actuellement musée de la Vie romantique,
à l'occasion de l'exposition "Visages de l'effroi",
au 16, rue Chaptal, à Paris IX,
photographies : décembre 2015.

 

 

 

mardi, 31 mai 2016

Une peinture pour une lecture

 

 

 

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Deux poèmes du livre Le Dieu des portes (Cahier I. : IV. et Cahier II. : XXVII.),
peinture et écriture manuscrite par Cécile A. Holdban, mai 2016.
(Photographie : Cécile A. Holdban, reproduite avec l'autorisation de l'auteur.)

 

 

 

 

Les poutres

 

 

 

 

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Plafond (XVIIe s.) d'une pièce non restaurée (et non visitable habituellement),
au premier étage de l'hôtel de Sully,
au 62, rue Saint-Antoine, à Paris IV,

photographie : novembre 2015.

 

 

 

 

Le petit cabinet

 

 

 

 

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Au premier étage de l'hôtel de Sully,
au 62, rue Saint-Antoine, à Paris IV,

photographie : novembre 2015.

 

 

 

lundi, 30 mai 2016

Enlevé par les ailes de la Lune

 

 

 

 

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Antoine Paillet (1626-1701), Endymion enlevé par Séléné,
plafond, au premier étage de l'hôtel de Sully,
au 62, rue Saint-Antoine, à Paris,

photographie : novembre 2015.

 

 

 

 

dimanche, 29 mai 2016

Un rappel essentiel

 

 

 

C'était il y a un an et demi, si peu de temps, donc : parmi d'autres contributions,
une petite étude mienne sur Orphée, Eurydice, le poème et l'ombre,
intitulée « Selon quelque visage »,
dans le numéro 38 de la précieuse revue Les Hommes sans Épaules.

 

C'est ici.

 

 

 

 

 

20:49 Écrit par Frédéric Tison dans Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Lumières

 

 

 

 

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Antoine Paillet (1626-1701)*, détail d'une Nativité,
au premier étage de l'hôtel de Sully,
au 62, rue Saint-Antoine, à Paris,

photographie : novembre 2015.

 

 ______

* Je ne suis pas absolument certain de cette attribution.

 

 

 

 

samedi, 28 mai 2016

La pièce secrète

 

 

 

 

frédéric tison,photographie,hôtel de sully

 

 

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Au premier étage de l'hôtel de Sully,
au 62, rue Saint-Antoine, à Paris IV,

photographies : novembre 2015.

 

 

Il n'est pas facile d'accéder au premier étage, d'ordinaire fermé aux visites, du si bel hôtel de Sully ; il faut pour cela prendre un rendez-vous de longues semaines à l'avance, et venir tôt, un samedi matin. Il y a assez peu à voir, un magnifique petit appartement en "L" donnant sur l'orangerie et le petit jardin intérieur, mais ce qui l'est offre l'occasion de pénétrer dans des pièces qu'on dirait endormies, secrètes, intimes, où le XVIIe siècle français semble n'avoir pas été touché ; c'est une impression seulement, bien sûr, mais je me souviens d'avoir effleuré du doigt le bois d'une porte sculptée, et la poussière bien que légère qui me resta sur la peau me troubla, alors.

 

 

 

 

Visite privée

 

 

 

 

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Le jardin et l'orangerie (XVIIe s.), vus du premier étage de l'hôtel de Sully,
au 62, rue Saint-Antoine, à Paris IV,

photographie : novembre 2015.

 

 

 

 

vendredi, 27 mai 2016

Reflets

 

 

 

 

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Dans les jardins Albert-Khan,
au musée départemental Albert-Kahn, à Boulogne-Billancourt,
photographie : octobre 2015.

 

 

 

 

jeudi, 26 mai 2016

Autrefois on l'appelait Chaos

 Aux Lecteurs du Dieu des portes.

 

 

(...)

Mais comment parlerai-je de toi, Janus à double forme ? La Grèce n'a aucune divinité qui te ressemble. Dis-nous donc pourquoi, seul des immortels, tu vois en même temps ce qui est devant toi et ce qui est derrière. Tandis que, mes tablettes à la main, je roulais ces questions dans mon esprit, une lumière éclatante se répandit dans ma demeure, et, soudain, je vis paraître devant moi le saint, le merveilleux, le double Janus ! Immobile de stupeur, je sentis mes cheveux se dresser d'épouvante ; un froid subit glaça mon cœur. Le dieu, tenant dans sa main droite un bâton, une clef dans sa gauche, m'apostrophe en ces termes :

« Rassure-toi, chantre laborieux des jours ; je vais répondre à tes demandes ; prête une oreille attentive à mes discours. Autrefois (car je suis chose antique), autrefois on m'appelait chaos ; tu vas voir à quelle époque lointaine remontent mes récits. Cet air diaphane et les trois autres éléments, le feu, l'eau, la terre se tenaient ensemble et ne faisaient qu'un tout ; mais ces natures hétérogènes n'ayant pu rester longtemps unies, brisèrent leurs liens et se disséminèrent dans l'espace. Le feu monta vers les régions supérieures, au-dessous se répandit l'air, au centre s'établirent la terre et les eaux ; c'est alors que, cessant d'être une masse informe et grossière, je repris le corps et la figure d'un dieu. Maintenant même, je garde quelques traces de cette confusion primitive : je suis le même par devant et par derrière ; mais il est une autre raison de cette singularité de ma figure ; en te l'apprenant, je t'apprendrai quel est mon pouvoir. Tout ce que tes yeux embrassent, les cieux, l'Océan, les nuages et la terre, c'est à ma main qu'il est donné de les fermer ou de les ouvrir ; c'est à moi qu'on a confié la garde de cet univers immense ; c'est moi qui le fais tourner sur ses gonds. Si je permets à la Paix de sortir de mon temple, asile où elle sommeille, les chemins s'aplanissent devant elle, et elle y marche en liberté ; et, si je cesse de retenir la guerre sous d'inébranlables verrous, le monde est bouleversé, inondé de carnage. Je veille aux portes du ciel avec l'aimable cortège des Heures ; Jupiter ne peut entrer ni sortir sans moi : c'est pour cela qu'on m'appelle Janus. Lorsque le prêtre dépose sur mes autels le gâteau fait avec les dons de Cérès, et le froment mêlé de sel, les noms sous lesquels il m'invoque pendant le sacrifice te feront sourire : tantôt c'est Patulcius, et tantôt Clusius, deux désignations qu'imagina la naïve antiquité pour correspondre à mes divers mystères. Tu connais ma puissance ; je t'expliquerai maintenant ma figure, quoique déjà elle ne soit plus une énigme pour toi. Toute porte a deux faces, dont l'une regarde la rue et l'autre le lare domestique ; assis près du seuil de vos maisons, le portier voit entrer et sortir : portier de l'habitation des dieux, j'ai les yeux à la fois sur l'orient et sur l'occident ; le visage d'Hécate fait face à trois côtés pour veiller sur les trois voies qui divisent nos carrefours ; de même, de peur qu'en tournant la tête je ne perde des moments précieux, il m'a été donné de voir sans bouger, en même temps, et devant et derrière ».

 

Ovide, Les Fastes, I, 89-144, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

17:58 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |