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lundi, 13 novembre 2023

Ce garçon-là

 

 

Je raconterai mon histoire à un garçon de la galaxie d'Andromède.

 

(Mais tu la connais déjà peut-être, je ne sais plus où je suis, dans le temps, n'est-ce pas, toi ?...)

 

 

 

 

17:18 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Marginalia, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des nuques

 

 

J'aime les nuques. Même, j'en ai la passion. Je dispose de toute une collection de photographies que j'ai faites de certaines d'entre elles, parmi ceux que j'ai aimés.

 

J'aime, en contemplant ces images, ces souvenirs, deviner le visage de celui qui se retournera vers moi.

17:17 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

D'un résumé

 

 

Le château de Champs, que j'aime follement, que je trouve si beau, est le résumé d'une phrase française sur une façade de pierre.

17:17 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la mort

Quand vous mourrez ,
ne vous inquiétez pas pour votre corps... vos proches feront tout ce qu'il faut selon leurs moyens.
Ils vont vous déshabiller,
Vous allez vous faire laver
Ils vont vous habiller
Ils vont vous faire sortir de chez vous et vous conduire à votre nouvelle adresse.
Beaucoup viendront à votre enterrement pour dire au revoir. Certains annuleront des rendez-vous et manqueront même leur travail pour aller à votre enterrement.
Vos biens, même ce que vous aimiez seront prêtés, vendus, offerts ou brûlés.
Vos clés
Vos outils
Vos livres
Vos CD
Vos chaussures
Vos vêtements...
Et soyez sûr que le
monde ne s'arrêtera pas pour pleurer pour vous.
Tout continuera.
Dans votre travail, vous serez remplacé. Quelqu'un avec les mêmes ou de meilleures compétences prendra votre place.
Vos biens iront à vos héritiers....
Et ne doutez pas que vous continuerez à être cité, jugé et critiqué pour les petites et grandes choses que vous avez faites dans la vie.
Vos amis sincères vont pleurer quelques heures ou quelques jours, mais ensuite ils reviendront à leur quotidien.
Les "amis" qui vous défiez , vous oublieront plus vite.
Vos animaux s'habitueront au nouveau propriétaire.
Vos photos resteront pendant un certain temps accrochées au mur ou resteront sur un meuble, mais elles seront ensuite rangées au fond d'un tiroir.
Quelqu'un d'autre va s'asseoir sur votre canapé et manger à votre table.
La douleur profonde dans votre maison durera une semaine, deux, un mois, deux, un an, deux... Ensuite vous serez ajouté aux souvenirs et puis votre histoire finira.
Elle sera finie pour les vôtres , finie ici, finie dans ce monde.
Mais commencera votre histoire dans votre nouvelle réalité... votre vie après la mort.
Votre vie où vous ne pourrez pas déménager avec les choses d'ici parce qu'en plus, en partant, elles auront perdues la valeur qu'elles avaient.
Corps
Beauté
Apparence
Nom de famille
Confort
Crédit
Statut
Position
Compte bancaire
Maison
Voiture
Profession
Titres
Diplômes
Médailles
Trophées
Amis
Lieux
Conjoint
Famille...
Dans votre nouvelle vie, vous n’aurez besoin que de ce que vous avez construit en matière de vie spirituelle.
Et cette valeur que vous aurez travaillée ici sera la seule fortune qui comptera là-bas.
Cette fortune est la seule que vous emporterez et non celle que vous aurez amassée pendant le temps que vous aurez vécu ici.
Lorsque vous vivez une vie d'amour pour les autres et en paix avec les autres, vous amassez votre fortune spirituelle.
C'est pourquoi essayez de vivre pleinement et soyez heureux tant que vous êtes ici parce que, d’ici vous ne prendrez pas ce que vous avez.
Vous ne prendrez que ce que vous avez donné.
Alexandro Jodorowski

17:17 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Et ses yeux ne peuvent que regarder mon visage

 

 

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Deux saphirs, Paris, photographie : octobre 2023.

 

 

 

17:16 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Phrases du Maitre

21 avril 1915 journal de Sibelius : "Aujourd'hui à onze heures moins dix, j'ai vu seize cygnes. Une des plus grandes expériences de ma vie ! Dieu, quelle beauté ! Ils ont longtemps et magnifiquement tournoyé au-dessus de moi. Ont disparu dans la brume ensoleillée comme un ruban d'argent brillant par moments."Leurs cris avaient le même timbre d'instrument à vent que ceux des grues, mais sans trémolos. Les cygnes sont plus proches des trompettes, avec quelques éléments de sarrusophone. Comme un refrain rappelant dans le registre grave les larmes d'un petit enfant. Mystique de la nature et malheurs de la vie ! Le thème du finale de la Cinquième symphonie. Trompettes en legato. Je dois maintenant me pénétrer de ce qui si longtemps m'est resté extérieur. Aujourd'hui, 21 avril 1915, j'ai été transporté dans les hauteurs." 

24 avril 1915 Journal de Sibelius "Les cygnes ne quittent pas mon esprit et donnent à la vie son lustre. C'est curieux mais rien au monde, que ce soit l'art, la littérature ou la musique, ne produit sur moi le même effet que ces cygnes, grues et oies sauvages.

17:16 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Jean venturini

JEAN VENTURINI (1919~1940)
[Photo : J.V. 1939]
Sang
Dans mes veines ce n'est pas du sang qui
coule, c'est l'eau, l'eau amère des océans houleux...
Des bonaces, des jours pleins gonflent
ma poitrine, préludes aux blancs vertiges
des ouragans...
Des poulpes étirent la soie crissante de
leurs doigts et leurs yeux illuminés clignotent
par mes yeux...
Des galions pourris d'or, des mâts, des
éperons de fer passent en tumulte dans
des marées énormes...
Tous les anneaux mystiques jetés aux
lagunes adriatiques, le les ai pour les donner
à celles que j'aime...
J'ai des ressacs mugissants dans mes mains
aux heures d'amour...
Et trop souvent j'étreins d'irréelles écumes
blanches qui fuient sous mon désir de chair...
(Outlines, 1939)

17:16 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Du prénom et du tutoiement

 

 

« Bonjour Frédéric ! » m'écrit une plateforme bancaire. « Vous revoilà, Frédéric ! » me dit une autre, sur un site administratif. « Frédéric, profitez de nos offres exclusives [Tu parles !] », est-il inscrit sur une brochure publicitaire. Etc. 

Je me souviens très bien qu'auparavant l'on s'adressait à moi, à l'occasion de ces missives diverses, en me donnant du "Monsieur Frédéric Tison", ce qui m'apparaissait tout à fait correct. Puis cela devint le laid "Mr TISON Frédéric" (le "Mr" étant, de plus, fautif : M., c'est l'abréviation de Monsieur ; Mr, c'est celle de Mister). Désormais, c'est "Frédéric".

Mais de quel droit se permet-on de m'appeler par mon prénom ? Bientôt, va-t-on me tutoyer dans des messages administratifs ? Et puis quoi encore ? Cette fausse familiarité se répand peu à peu sur les affiches publicitaires dans le métro, où fleurit le tutoiement

Je ne tutoie ni n'appelle par leurs prénoms que mes parents proches, mes amis intimes et quelques autres que je n'ai pas à mentionner ici.

Je devrais "dé-tutoyer" certaines personnes, me semble-t-il, lesquelles ne me sont rien. Mais cela apparaîtrait comme une muflerie, sans doute.

 

 

 

17:15 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Tags : frédéric tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

D'une soirée à l'Espace André-Chedid

 

 

 

 

Capture ac.PNG

 

 

17:15 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

10 juin 2022

"Acheté hier au marché de la Poésie, le recueil de poèmes de Frédéric Tison :

"Dialogues autour d'un prince ému"

(Ed. Les Lieux-Dits — Cahiers du Loup bleu).

C'est magnifique de bout en bout.

Jugez plutôt à partir de ce très bref extrait,( mais tout est à l'avenant )

": _ Qu'est-ce que le vent ? / —C'est le temps qui respire. / — Qu'est-ce que le temps ? / — C'est une herbe sous le vent. ".

 

Pure poésie, telle que je la rêve. Si m'en croyez, précipitez-vous chez Germain Roesz, son cher éditeur !"

Jacques Robinet

"Tes Paumes, Ameinias" : un petit livre d'artiste

Tes Paumes, Ameinias : un petit livre d'artiste, par Frédéric Tison,

poème manuscrit & minuscules peintes,

sur papier noir et papier blanc, 

cinq exemplaires uniques, prix : 50 euros.

 

 

17:14 Écrit par Frédéric Tison dans Livres parus, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

D'une collection particulière

 

 

 

J'ai, chez moi, des œuvres originales importantes dont j'aimerais qu'à ma mort elles ne finissent pas à poubelle :

 

Encres :

30 encres environ de Renaud Allirand

2 gravures de Renaud Allirand

 

Photographies  :

 

Misfortunes, par Simon Huw Jones (vers 1999)

 

4 photographies peintes sans titre, par Sylvie Ledouxe, années 2000-2015.

 

 

Gravures :

 

Danièle Berthet

 

Hiroko Okamoto

 

 

Peintures :

 

6 peintures de diverses (petits formats), par James Purpura

 

Kostia Terechkovitch [Femme élégante]

 

 

Dessins :

 

Damien Brohon

 

 

Œuvres antiques

 

Silène

 

 

 

 

 

17:13 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Des "Confessions"

 

 

Lors de mes innombrables attentes, je relis Les Confessions de saint Augustin, ce livre magnifique et inestimable. J'y trouve non quelque illusoire consolation, mais une sorte de baume. L'homme n'aurait certainement pas pu trouver en moi un ami : ses autres écrits le montrent trop dogmatique. Je lui tends cependant la main à travers les siècles, ne serait-ce que parce que je sens désormais le temps tomber autour de moi.

17:13 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Les bouquinistes

« Paris, la seule ville au monde où coule un fleuve encadré par deux rangées de livres.»
(Blaise Cendrars)

17:12 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Passeur de livres

 

 

 

Tout vrai écrivain est aussi un passeur ; et tout écrivain vrai que l'on aime conseille généralement la lecture d'auteurs que nous aimerons également. C'est ainsi que je découvris Isaac Bashevis Singer par Pierre Gripari,

 

Il est des auteurs dont je ne me souviens plus ni qui ni quel livre me les fit découvrir : où donc ai-je pu lire pour la première fois le nom de Pierre Jean Jouve ?

17:12 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |