Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 10 janvier 2014

Un regard

 

 

 

DSC_6239 b.jpg

 

 

Claude Monet, Un bras de Seine près de Vétheuil (1878),
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

jeudi, 09 janvier 2014

L'inachevé

 

 

 

 

DSC_6261 b G.jpg


Jules Desbois (1851-1935), Torse de Sisyphe (plâtre, 1908),
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

Vers 1370, peut-être

 

 

 

DSC_6295 b.jpg

 

 

Niccolò di Tommaso ? (documenté à Pistoia et à Florence de 1346 environ à 1376),
Joseph d'Arimathie, détail, tempéra sur bois de peuplier,
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

mardi, 07 janvier 2014

L'arbre tourmenté

 

 

 

 

DSC_6195 b.jpg

 

 

Attribué à Pieter Molijn (1595-1661), Paysage avec figures,
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

La maison semi-imaginaire


à François.



 

 

DSC_6226 b.jpg

 

 

Alexandre Millin du Perreux (1764-1843), La maison dite d'Agnès Sorel à Beaulieu-lès-Loches (1829), 
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

 

lundi, 06 janvier 2014

Nuée

 

 

 

 

DSC_6183 b.JPG

 

Andrea Mantegna (1430/31-1506), détail du Christ au jardin des Oliviers (1459),
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

dimanche, 05 janvier 2014

Le poète oublié

 

 

 

DSC_6335 b.jpg


François-André Vincent (1746-1816), Portrait du poète Antoine-Vincent Arnault (1801),
Musée des beaux-arts de Tours, exposition "François-André Vincent", photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

samedi, 04 janvier 2014

Profil

 

 

 

DSC_6206 b.jpg

 

Donato Creti (1671-1749), Jeune garçon tenant une page d'écriture (vers 1700),
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.



 

Le monde d'hier

 

 

 

DSC_6252 b.jpg



Édouard Debat-Ponsan (1847-1913),
Simone Debat-Ponsan dans sa loge à l'Opéra (1908),
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

vendredi, 03 janvier 2014

Le jeune satyre

 

 

 

 

DSC_6237 b.jpg

 

Jules-Joseph Meynier (1826-1903), Le Satyre et le passant (1872), détail,
Musée des beaux-arts de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

jeudi, 02 janvier 2014

Tombeau de jeunes Dauphins

 

 

 

 

DSC_6376 b.jpg

 

Atelier de Michel Colombe (vers 1430-vers 1515),
Gisants des fils de Charles VIII et d'Anne de Bretagne,
Charles-Orland (mort à 3 ans (1492-1495)) et Charles (mort à 26 jours (1496)),
cathédrale Saint-Gatien de Tours,
photographie : novembre 2013.

 

 

mardi, 31 décembre 2013

L'ange au glaive flamboyant

 

 

 

 

DSC_6182 b.JPG

 

Adam & Ève chassés du Paradis, vitrail du XIIIe s., déambulatoire,
cathédrale Saint-Gatien de Tours, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

Saint Louis & son ombre

 

 

 

 

DSC_6383 b.jpg


Dans la cathédrale Saint-Gatien de Tours (XIIe-XVIe s.),
photographie : novembre 2013.

 

 

 

vendredi, 27 décembre 2013

Ces « nuages sur une paroi »




Dans une lettre qu'il adresse à son fils (d'adoption ?) Grégoire vers 390, le poète Ausone use d'une formule qui sera reprise par Érasme dans son Adage 1338 (II., IV., 38) « Nebulae in pariete », et dans son éloge de Dürer :


« As-tu jamais vu la nuée peinte sur la muraille [nebulam pictam in pariete] ? Oui, tu l’as vue, et tu t’en souviens. C’est à Trèves, dans la salle d’Éole ; c’est là qu’une peinture représente Cupidon mis en croix par des femmes amoureuses, non de celles de notre âge, qui pèchent sans regret, mais par des Héroïdes qui veulent se justifier, et punissent le dieu. Notre Virgile en a compté quelques-unes dans le champ des Pleurs. Le sujet et l’exécution de ce tableau me ravirent d’étonnement*».


Ces « nuages sur une paroi », traduction figurant dans les
Œuvres de l'humaniste due à la collection "Bouquins", désigneraient des « choses insignifiantes, aussi impalpables que des songes »**. Jacques Chomarat, dans son édition des Œuvres choisies, renchérit et parle de « chose de rien, semblable à un songe »***.


Il me semble cependant que décrire comme une chose insignifiante, une chose de rien, cette atmosphère étrange, vague, qui se dégage des plus beaux tableaux, est faire peu de cas de l'art du peintre : si ce dernier a su déposer sur du bois, de la toile ou du papier quelque air indicible, « impalpable » certes, mais hautement perceptible par le spectateur, c'est qu'une sorte de grâce l'a accompagné dans son geste, et que l'œuvre vibre, de manière inexplicable : ceci est très loin d'être insignifiant. C'est au contraire la raison pour laquelle une œuvre nous touche, et demeure vivante (signifiante) à jamais.


Reste le passage de la lettre d'Ausone, à propos de cette peinture perdue (je ne sais rien de plus fascinant que les descriptions de ces peintures englouties, par Philostrate de Lemnos dans ses Images ou par Pline dans le Livre XXXV de son Histoire naturelle), sur cette « nuée peinte sur la muraille » : nous savons qu'elle représente Cupidon crucifié par des femmes (motif inspiré par Ovide et Virgile, mettant en scène des femmes qui, abandonnées par l'être aimé, se vengent ainsi du dieu de l'Amour), mais qu'est-ce au juste que ces nuages, que cette paroi sur laquelle ils sont peints ? Il semble bien que l'expression doit être prise au pied de la lettre et qu'avant de désigner, chez Érasme, le détail vague ou l'atmosphère d'un tableau, elle fait référence à la représentation de nuages sur un mur. Ausone ne nous en dit pas plus. Cependant, il commence sa laconique description du tableau par cette mention : s'agissait-il de nuages particulièrement remarquables, des nuages à la Ruysdael, à la Georges Michel ? Mais pourquoi ces nuages se reflétaient-ils sur une paroi ? S'agissait-il d'ombres de nuages, la paroi était-elle transparente ? Mais non, Ausone parle d'une muraille... S'agit-il d'une fresque ? Ou bien, ou bien ?...  Aussi bien ne puis-je me représenter clairement ces nuages, de même que m'échappent les Quatre Vivants selon Ézéchiel... Ce que la peinture échoue à représenter parfaitement selon l'écrit, c'est peut-être dans ces « nuages sur une paroi » qu'elle y parvient par un autre chemin, celui de la suggestion, de l'évocation lointaine, chemin qui est aussi celui de la peinture qu'on nomme, trop rapidement, abstraite



_______________________

* Traduction d'Étienne-François Corpet, 1843.

** Note 3 de la page 413 de ce volume.

*** Livre de poche, 1996, p. 919.



dimanche, 22 décembre 2013

La beauté

 

 

 

DSC_0680 Delacroix 2.jpg

 

Eugène Delacroix (1798-1863), La mer vue des hauteurs de Dieppe (vers 1852),
Musée du Louvre, photographie : décembre 2013.