lundi, 07 mars 2022
De quelques fautes
En récoutant, après sa diffusion, l'émission à laquelle j'avais été convié sur Radio Libertaire et qui était consacrée à Selon Silène, je me suis rendu compte que j'avais commis quelques fautes de liaison ; ensuite, que j'avais dit "immémoriel" pour "immémorial", "haut Moyen Âge" pour "bas Moyen Âge", et j'en passe, hélas. Depuis, je suis moins sévère avec les fautes que j'entends lors d'émissions de radio : pour l'avoir vécu, je sais que ce genre d'exercice est déroutant, parce que l'invité que l'on questionne est souvent pris au dépourvu — et sa langue fourche, il bafouille, il doit improviser une réponse point trop sotte, etc. ; dès lors sont convoqués dans son esprit tout son "savoir" et tous ses souvenirs, et c'est ainsi qu'il trébuche dans la langue, et c'est, par instants, comme s'il n'avait plus lu aucun livre !
08:40 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Le porte-flambeau
04:48 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, ange porte-flambeau | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 06 mars 2022
L'ange porteur
08:31 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : ange portant deux burettes, frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Ouaf !
Si l'on me parle d'amour ou de tendresse, désormais, j'ai envie d'aboyer.
08:30 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 05 mars 2022
"Visages", une carte d'art
Une parution
__________
« Visages »
poème de Gabrielle Althen
image de Frédéric Tison
2022
(carte d'art, papier mat supérieur, 21 x 14.8 cm)
Pour vous procurer la carte, veuillez m'écrire ici.
15:29 Écrit par Frédéric Tison dans Livres parus, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 03 mars 2022
Soleils d'or sur champ rouge
Dais de Charles VII (vers 1429), sans doute l’œuvre de Jacob de Littemont,
peintre de cour sous Charles VII et Louis XI,
tapisserie destinée à former la partie verticale du dais au-dessus du trône de Charles VII
("Soleils d'or sur champ (ou fond) rouge" est la devise royale),
musée du Louvre, Paris, photographie : janvier 2022.
09:14 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : : frédéric tison, photographie, dais de charles vii, jacob de littemont | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 02 mars 2022
Retenir
J'ai lu beaucoup de livres de poésie, mais, à vrai dire, je n'en ai pas retenu beaucoup de vers, et encore moins des poèmes entiers. Je connais par cœur certains poèmes de Maurice Scève, de Charles Baudelaire, de Paul Verlaine, de Stéphane Mallarmé, de Victor Segalen et de Pierre Jean Jouve, parmi d'autres encore — mais cela est peu, et, surtout, surnagent avant tout quelques vers d'entre eux, justement, comme quelque air ou "passage" d'une musique aimée. À cet égard, et en miroir, me semble-t-il, alors que je ne suis qu'un piètre musicien et que je ne suis pas un musicologue, je connais par cœur et peux me les remémorer sans peine dans le silence (ou bien anticiper, lorsque je les écoute, toute la poursuite, dans la durée sonore) l'opéra entier Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, l'air « Allein ! » de l'Elektra de Richard Strauss et la Valse des fleurs de Tchaïkovski, par exemple : tout cela est curieusement inscrit sous mon crâne, je ne saurais l'expliquer ; je puis renouveler dans mes pensées ces moments à volonté. Ma mémoire, cela dit, n'est pas aussi favorable à la beauté que j'aimerais : elle sait aussi par cœur des choses nullissimes, telle la chanson de variétés « La danse des canards », l'une des choses les plus stupides que j'aie jamais pu entendre. (« Oh la honte ! », comme on disait naguère (id est : Imagine-t-on les sons de cette sotte et désolante hideur dans les jardins de Versailles, dans les plus belles villes du monde, à Prague, à Saint-Pétersbourg, à Florence, à Kandy ?).) Il y a peu, je me suis rendu dans un appartement où l'on fêtait quelque anniversaire ; cette chose (ne la qualifions plus de chanson, car ce serait insulter les véritables et belles chansons) fut diffusée, à ma grande stupéfaction, mais plus grand encore fut mon effarement de m'apercevoir que je la reconnaissais. Et je me suis dit : « Frédéric, voyons, il faut faire taire cela en toi ». Tsss... Que faire, sinon passer, car, comme l'a écrit Pascal Quignard dans La Haine de la musique, les oreilles n'ont pas de paupières ?
10:55 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique, Crayonné dans la marge, Sur le poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Le feu de l'aube
03:11 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Ô son rire, ô son sourire, ô ses yeux
Je me souviens ; dans une "boîte de nuit", tandis que j'étais en compagnie d'un jeune homme et que résonnait de la "musique techno", que cet homme semblait apprécier et sur laquelle il se dandinait, torse nu, je me souviens, donc, que cette "musique" tonitruait dans la salle, martelante, terrible, envoûtante, et que je dis à ce jeune homme : « Bon, c'est agréable, mais ce n'est pas du Mozart ». Ô son rire, ô son sourire, ô ses yeux à la fois moqueurs, tendres et gentils, après que j'eus prononcé cette phrase ! Je ne les oublierai jamais : le jeune homme m'avait remis à ma place. Et je l'aimai tout de suite.
01:47 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 01 mars 2022
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Après tout, pourquoi de ne pas publier cela. [Ces passages sont en partie composés d'après l'un des très anciens carnets que je n'ai pas encore détruits.]
Je me souviens, j'avais alors dix-neuf ans, juste après m'être relevé de quelque affection, et l'ayant apprivoisée. J'assistais aux cours de l'université où je m'étais inscrit, et j'étais, comme beaucoup d'étudiants, à la fois très occupé et très libre. J'appris que George Michael donnait un "spectacle" (on ne confondait pas encore, comme aujourd'hui, "concert" et "spectacle", le premier terme désignant la musique, au sens classique et traditionnel, et le second "spectacle de variétés") auquel il était nécessaire de s'inscrire pour assister à cette prestation, laquelle aurait lieu dans un lieu "privatif" à Paris. Je m'inscrivis, au cas où, pourquoi pas, etc., et déjà j'étais très seul. J'aimais bien George Michael, je ne le confondais pas avec Bach, Mozart, Schumann ou Debussy (Faut-il le dire ? Oui, il faut désormais le dire), mais je l'aimais bien et je l'aime toujours, et j'aimais sa voix, sans parler de son visage ! J'attendis. Fait incroyable, je fus retenu, ou élu ! Je me rendis dans le lieu consacré, une sorte de boîte de luxe, lounge, tamisée, rouge et bleue, où je m'attablai, avec quelque verre. Tout le monde fumait, c'était bien, calme, propice à tout. Le chanteur chanta. Ce fut beau, les chansons étaient belles, la voix de George Michael, a capella, était d'une réelle qualité, sans trucage, nullement filtrée par quelque logiciel ou je ne sais quoi. Il y eut une pause. George Michael, à ma grande stupéfaction (j'étais dans les premiers rangs devant l'estrade), s'approcha de moi, très souriant, et me demanda une cigarette et du feu. Il était plutôt grand, très bien habillé, très élégant. Je lui offris volontiers une cigarette et mon briquet, non sans avoir affaire à tous ceux, suspicieux ridiculement (tous ceux qui me connaissent savent que j'ai l'air patibulaire d'un très dangereux terroriste et possible assassin) qui l'entouraient alors (une cour de "star", j'imagine ; on devinait au moins cinq personnes autour de lui en permanence, surveillant tout) pour éviter tout mal à la "star" internationale qu'il était. Dès lors le chanteur écarta ses gardes, et nous discutâmes (oh, très peu de temps), lui et moi, en anglais. Cela m'amusa beaucoup. J'étais alors très jeune, et dès lors très bête (mais lui n'avait que dix ans à peu près de plus que moi, j'y pense). Il quitta ma table, et le spectacle reprit peu après. À l'issue de la séance, il m'avait bien sûr oublié. Mais l'un de ses sbires, tandis que je quittais les lieux, me mit dans la main le briquet que l'artiste avait laissé sur ma petite table en me disant qu'il ne fallait pas que je l'oubliasse. Mais de quel oubli s'agissait-il ?
12:48 Écrit par Frédéric Tison | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Celle & celle (Fumées dans le ciel bleuâtre)
04:18 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, paris, ciel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 28 février 2022
Connaître
On ne connaît nullement quelqu'un, même si l'on a marché parfois côte à côte, épaule contre épaule, main dans la main dans la rue, même si l'on a partagé quelques surprises, quelques voyages, et échangé mille et un rires — On sait en filigrane qu'il va mourir, lui aussi. — On le savait depuis ce toujours qui commença lors de la première rencontre. Et peu à peu les côtes s'éloignent, les épaules se défont ou s'écroulent, les mains se retirent. Les yeux de quelqu'un, soudain, fuient. Sa voix bavarde ou s'absente. La musique qu'on a écoutée ensemble ne peut plus s'écouter que dans la solitude, le tableau admiré demeure dans la salle vide du musée qui l'expose, le poème tant aimé s'est refermé dans son propre livre. On va à l'Opéra seul, bien habillé dans la salle soudain plongée dans le noir, pour les seuls regards du compositeur et de Dieu ; on se rend à quelque exposition pour admirer des tableaux parfois sortis de coffres-forts, et l'on se prend à rêver aux trésors inconnus des collections particulières, plus jalouses et anxieuses que n'importe quel Harpagon ; on lit à haute voix, pour soi seul, quelque poème dont on aimerait qu'il s'épanche dans l'air ainsi que des plumes soufflées. On se prend à ne plus pouvoir supporter les paroles méchantes, méprisantes, dénonciatrices, reprochantes, blessantes — ou le silence indifférent, qui n'est souvent que leur miroir. On souhaiterait être compris ; on souhaiterait une gentillesse qui réponde à la nôtre, une caresse attentive. Nous sommes condamnés à la pauvre solitude, à la maladie prochaine, et à la mort qui attend, dans chacune des secondes qui s'égrènent. « Comment quelqu'un a-t-il pu me jeter dans ce monde horrible ? », se demande-t-on. La mort apparaît comme plus élégante que la vie, parfois — si elle ne s'accompagne pas de la souffrance physique, faut-il le préciser ? (Oui. Et j'envie les pilules de cyanure que portaient toujours sur eux, si j'en crois les historiens antiques, les empereurs romains, en cas d'inéluctables déroutes.) Au fond, lorsqu'on est un seul, un être seul, veux-je dire, et non seulement un solitaire (lesquels sont bienheureux), une seule chose compte, avant la mort attendue : la contemplation ininterrompue des nuages — absolution. — Non : j'oublie le vent.
18:35 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Autoportrait en pied
17:04 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 27 février 2022
Sur Lulu d'Alban Berg
(Remise en ligne d'un billet que je publiai sur mon premier blogue le 25 octobre 2011, avec des notes publiées, elles, en 2008 et issues du même blogue.)
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Voilà longtemps* que je « tournais autour », si j’ose dire, d’Alban Berg, de sa musique qui m’intimide et m’attire, et voici que je reviens de l’Opéra Bastille où était représenté, ce soir [lundi 24 octobre 2011, presque minuit ; je recopie une partie des notes de mon carnet], son opéra Lulu, et qu’enfin je l’ai, cette musique, véritablement entendue, que je suis sûr de l’aimer maintenant, puisque j’ai partagé l’air et le temps où elle fut, et que j’ai dérivé avec elle.
(Et tous mes disques, si je les écoute avec passion, je ne puis les écouter trop fort, crainte de déranger le monde qui m’entoure. Peut-être ne désiré-je habiter un château – il me faudrait un château du XIVe ou du XVe siècle, aux murs de pierres qu’on dirait scellées par des Géants, posé au milieu d’un lac comme j’en vis un jour dans le Périgord noir, je crois, et entouré de longues forêts impénétrables – qu’à la fin de pouvoir y écouter mes disques aussi puissamment que je le voudrais…)
Je n’ai trouvé personne qui souhaitât, ce soir, m’accompagner à la représentation, mais il est vrai que l’œuvre est éprouvante, éreintante, et même oppressante parfois, ainsi que l’exprima, en des termes choisis, à l’entr’acte, tandis que je déambulais, avec mon verre d’eau comme un « petit chien », parmi les coupes de champagne, les sandwichs et les cornets de glace, un jeune homme en tenue décontractée à l’adresse de ses amis : « Ah ouais, cette musique, ça déchire ! », donnant là son sentiment sur une œuvre en effet déchirante, dont la tension ne faiblit jamais, et qui sait cependant ménager des pauses d’une tendresse inouïe, comme une caresse qui ne peut aboutir, mais se prolonge…
(Cruelle musique comme la vie, musique lucide comme la chair, comme le regard. Que dit l’histoire du livret de l’opéra ? Que personne n’aime ni n’écoute personne… – Que l’Appétit règne, et que le corps désirable est sa monnaie que l’or adoube et provoque – Que le Sens est brûlé, que le sentiment du sacré, quel qu’il soit, est tombé dans un verre de vin tiède – Que le mensonge est adoré – Que le Temps détruit toute la vie imaginée… Que la Rencontre sur la Terre, qu’elle prenne le nom d’amitié ou d’amour, n’est souvent qu’imposture attristée d’elle-même, et renversée. Etc. Lulu est un immense « Pouah ! » à la face pourrie du monde…)
À chacun des trois actes, des interludes sont là pour rappeler ce désir inassouvi, inassouvissable, que l’omniprésent violon souligne… et défait. Il est singulier, et frappant, que la musique d’Alban Berg attende la voix humaine, et son corps, qu’elle les appelle ; murmure avec eux... ; et à relire un poème** que Pierre Jean Jouve consacra à Lulu, on sent bien que le poète est l’initiateur. Je me souviendrai toujours de ces paroles que chante aussi bien qu’elle les crie la comtesse Geschwitz mourante à l’adresse de Lulu, que vient d’assassiner Jack l’Éventreur, ces paroles d’amoureuse éperdue, et la comtesse elle-même peut-être damnée comme l’objet de son amour : « Lulu ! Mein Engel ! Laß dich noch einmal sehn ! Ich bin dir nah ! Bleibe dir nah, in Ewigkeit ! » (« Lulu ! Mon ange ! Montre-toi encore une fois ! Dans la mort je te suis ! Près de toi je reste, pour l’éternité ! ») ; car son chant glace le sang et bouleverse à la fois ; mais… le froid et le chaud – n’est-ce l’opération de la musique de notre temps ?
À un peu plus de onze heures du soir, il pleuvait tandis que mes pas me ramenaient chez moi, à travers les rues éclairées de lumière orange – sonores de voitures précipitées : étrange et bienveillante tristesse.
* (Note du 19 octobre 2008, très légèrement revue et corrigée.)
D’un plein accès terriblement difficile (et je n’évoque pas ici l'opéra Wozzeck, qui ne peut s’apprécier vraiment que dans une salle d’Opéra, et peut-être après la lecture de l’ouvrage de Pierre Jean Jouve (écrit avec Michel Fano) qui lui est consacré), la musique d'Alban Berg est lancinante, suggestive, parfois très violente, à la fois amère et rêveuse, lente et brutale, douce et cruelle, souterraine et lumineuse… Ce ne sont pas là de faciles oxymores : cette musique est si étonnante qu’elle semble confondre différentes strates contradictoires, ou plusieurs lames de fond, qui charrieraient indépendamment des fragments de musiques anciennes, mais lointaines, lointaines… : on dirait que cette musique glisse sur elle-même. On la dirait concentrée à l’extrême, consciente d’elle-même jusqu’à la folie, jusqu’à la perte, et toujours, dans le même temps, on dirait qu'elle songe à autre chose qu’elle-même, toujours au-delà d’elle-même ou à côté, toujours écoutant son propre mouvement. On la repousse parfois comme intolérable, cependant elle sait revenir vers nous très attirante, très pénétrante… Son « atonalité », non systématique, la réserve à une oreille attentive : mais la classer dans cette seule « école » serait extrêmement réducteur : son lyrisme passionné dialogue avec la dissonance, avec la rupture, avec le « faux », plutôt qu’il les épouse parfaitement : il les affronte et ne s’y soumet pas ; il les interroge, comme on interrogerait l’Enfer... Le Concerto pour violon à la mémoire d’un Ange (1935) se révèle lentement à l’oreille… car cette musique parfois impatiente, semblant se déborder elle-même, attend d’abord de nous la persévérance et la constance ; c’est vers cette œuvre que je conseillerais au néophyte de se tourner tout d’abord. Cette musique nouvelle parle au cœur comme la musique ancienne, avec amour, avec inquiétude, avec patience. Le Concerto recèle des instants proprement inouïs ; de même que dans la Lulu-Suite (1934), ou la Lyrische Suite (1928) (que le Concerto, œuvre comme testamentaire de Berg, invite à découvrir en arrière) la musique afflue telle une rivière nerveuse – irriguée de je ne sais quelle tension étrange ; ses brisures ne sont jamais gratuites – et cependant l’écriture de ce lyrisme précis, où tout est évidemment calculé, est inquiétante, imprévue, superbe et légère comme un ciel rapidement parcouru de nuages blancs et gris, ou noirs.
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12:27 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases, Autour de la musique, Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 26 février 2022
Nuages de France
12:48 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, nuages | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |