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lundi, 17 janvier 2022

Le Cabinet des Glaces

Pour Narcisse & quelque nymphe dont le nom est tu. 

 

 

 

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Dans le Cabinet des Glaces,
à l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 

photographie : janvier 2022.

 

 

 

dimanche, 16 janvier 2022

Constellation sur un tapis (Pour des Lys d'or)

 

 

 

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Tapis, dans la chambre à coucher de Madame Thierry de Ville-d'Avray,
épouse de Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray,
Intendant du Garde-Meuble de la Couronne (de 1784 à 1792),
à l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 

photographie : janvier 2022.

 

 

 

 

Glané (2)

 

 

Florilège de paroles entendues dans notre monde (2019-2021), notées dans mes carnets.

 

« — Tu me fais penser à George Michael dans son clip As, cette chanson avec Mary J. Blige. — Ah oui ? C'est flatteur ! Pourquoi donc ? — C'est à cause de ta moustache. » (Dans un bar (C'était moi qui demandai pourquoi).)

 

« Le ciel est trop bleu pour qu'on le voie aujourd'hui. » (Un jeune homme dans la rue, au téléphone.) [Ah non, ceci est de moi ; tant pis, je me suis trompé de phrase, c'est de ma faute et tout cela sera attribué à ce jeune homme aimable, qui dit plus ou moins la même chose...]

 

« Zut, j'ai perdu mes clefs, mais tu es là, non, tu es ma clef ? » (Dans une brasserie.)

 

 

 

 

19:25 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

La chambre à coucher

 

 

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Chambre à coucher de Madame Thierry de Ville-d'Avray,
épouse de Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray,
Intendant du Garde-Meuble de la Couronne (de 1784 à 1792),
à l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 

photographie : janvier 2022.

 

 

 

 

Glané

 

 

Florilège de paroles entendues dans notre monde (2019-2021), notées dans mes carnets.

 

« Moi, c'qu'je kiffe, c'est la beauté. » (Un jeune homme dans la rue.)

 

« J'm'en bats la moule. » (Une Parisienne élégante, dans la rue.)

 

« Pour moi, tu réalises pas, c'est le langage qui compte. » (Dans une brasserie.)

 

« Ouais, Vermeer, c'est pas mal, mais bon, quand même, tu vois, l'art street, c'est quand même plus sympa. » (Lors d'une exposition.)

 

« Macron, c'est nul, mais y a quoi d'autre, à part un roi ? Et un roi c'est nul aussi. » (Dans une brasserie.)

 

« Bla bla bla tout ça. Moi c'que j'aime, c'est l'amour sincère et authentique, enfin quelque chose comme ça. » (Dans un bar.)

 

« Mozart, c'est moyen. » (Lors d'une soirée privée.)

 

« Debussy, qu'est-ce qu'on s'emmerde ! » (Lors d'une soirée privée.)

 

« Le monde est une frite qu'on bouffe. » (Dans un commerce.)

 

« Une hostie, finalement, c'est comme une chips. » (Sur le parvis d'une église parisienne.)

 

 

 

12:28 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

samedi, 15 janvier 2022

Retenir

 

 

Toute musique retient sa tristesse (ainsi que le poème).

 

 

 

mardi, 11 janvier 2022

Devenir

 

 

Il m'apparaît que le musicien voudrait devenir sa propre musique, comme le poète voudrait devenir son propre poème.

 

 

 

lundi, 10 janvier 2022

Le Poème fantôme

 

 

 

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Frédéric Tison, Le Poème fantôme,
fumée de bougie, encre et pastels sur carton, 30 x 40 cm, janvier 2022.

 

 

 

 

21:31 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

dimanche, 09 janvier 2022

L'arrivée et le départ

 

 

 

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À l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 
photographie : janvier 2022.

 

 

 

samedi, 08 janvier 2022

La contemplatrice d'étoiles

 

 

 

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La Contemplatrice d'étoiles,
Asie Mineure occidentale (période chalcolithique, vers 3300-2500 av. J.-C.),
figurine (marbre et pigments),
à l'exposition "Chefs-d'œuvre de la Collection Al Thani",
à l'Hôtel de la Marine, à Paris VIII, 

photographie : janvier 2022.

 

 

 

 

vendredi, 07 janvier 2022

Des doigts

 

 

Vêtir ses doigts de bagues, c'est lancer une main possible dans le monde inépuisable.

 

 

 

 

10:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

jeudi, 06 janvier 2022

Des portes & d'une fenêtre

 

 

Des gens claquent leurs portes avec un bruit terrible, sans se soucier de savoir si ce bruit pourrait déranger leurs voisins. Moi, j'ouvre doucement une fenêtre.

 

 

 

 

21:25 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la peur

 

 

Je n'ai peut-être jamais eu véritablement peur (je parlerais plutôt de terreur) parce que j'ai toujours senti quelque hostilité, quelque absence, quelque horreur, quelque mensonge dans ce monde, et que j'ai toujours su que je serai seul, que je vivrai seul, que je mourrai seul, et que la peur était inévitable. — Dès lors, pourquoi avoir peur dans ce froid, dans cette solitude, dans cette indifférence ?

C'est la raison pour laquelle, au sein de cette abomination incompréhensible et absurde, la musique me fut toujours une tendresse, la musique qui sait tout, la musique évidente comme le plus beau des poèmes.

J'ai cependant eu peur, une fois, en découvrant quelque morceau que je ne connaissais pas : c'était le magnifique et terrible "Deuxième Mouvement" de la Neuvième Symphonie de Bruckner, que je ne peux écouter qu'en tremblant. Là résidait peut-être ma propre peur, laquelle était cachée ; je puis désormais entendre calmement ce mouvement (même si le petit enfant que je reste a toujours peur en l'écoutant, et frémit, et se souvient).

 

 

 

L'aile interrompue

 

 

 

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Frédéric Tison, L'Aile interrompue,
encre sur papier noir, 21 x 29.7 cm, janvier 2022.

 

 

 

 

13:08 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

D'un envoyé extraordinaire

 

 

Dans le livre d'histoire que je lis en ce moment, j'apprends que, en 1687, tel "envoyé extraordinaire de Sa Majesté" a dû faire ceci, et cela, etc. Peu importe. Je retiens l'envoyé extraordinaire : cet (ou ce) hiatus ravira, je le sais, tel ami mien. Ô cet Envoyé extraordinaire !

 

 

 

12:03 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |