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mardi, 07 octobre 2014

Sérénissime château jaloux

 

 

 

 

 

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Le château de Menetou-Salon (XIVe-XIXe s.) vu à travers la grille, dans le Berry,
propriété de Son Altesse Sérénissime le Prince d'Arenberg, Ve du nom,
photographie : juin 2014.

 

 

 

lundi, 06 octobre 2014

Communiqué

 

  

 

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Je serai présent au 24e Salon de la revue
à l'occasion de la parution du numéro 38 de la revue Les Hommes sans Épaules
(où se lit une de mes petites études, « Selon quelque visage »)
et de la présentation des derniers livres édités par la Librairie-Galerie Racine,
parmi lesquels figure mon dernier ouvrage, Les Effigies, paru en octobre 2013

 

le samedi 11 octobre 2014
de 16h à 17h

au stand de la revue Les Hommes sans Épaules

Espace des Blancs-Manteaux,
48, rue Vieille-du-Temple, Paris IV,
métro Saint-Paul ou Hôtel de Ville.

_____

 

 

  

 

07:39 Écrit par Frédéric Tison dans Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Vignes

 

 

 

 

 

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Les vignobles de Menetou-Salon, « Le Clos de la Dame », dans le Berry,
photographie : juin 2014.

 

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Addendum (à François) :

 

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Les délices et les privilèges de Son Altesse Sérénissime le Prince d'Arenberg, Ve du nom.

 

 

 

 

dimanche, 05 octobre 2014

Encore choisir

 

 

 

 

J'évoquais l'impossible choix entre ystoire et histoire, il y a très peu, et faisais quelque parallèle avec le poème selon Jouve ou Valéry, ou qui sais-je. J'oubliais Wagner et Debussy, à un point nodal, peut-on croire, celui des marins qui chantent : devrais-je choisir  entre le chœur, mâle et turgescent, de ceux qui hissent virilement les voiles du Vaisseau fantôme, et celui, évanescent, éperdu, qui accompagne le navire de Mélisande qui s'en va, qui l'avait emportée avec Golaud vers Allemonde, et qu'avec Geneviève elle entend s'éloigner des jardins près de la mer ? Non pas !

 

 

 

Si

 

(Après le spectacle, hier soir.)

 

 


podcast

 

 

Une autre ville, II., « Où fis-tu naufrage si »,
poème d'Une autre ville (2013),
musique de Magali Fadainville, 
 par Le Fil du rêveur, 2014.
(Mise en ligne avec l'autorisation de Magali Fadainville.)

 

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Où fis-tu naufrage si

Ce qui se tait là-bas te chante ici

Avec le vent de tes valeurs et de tes fables

 

Si je ne sais plus

Les cordes où tu étais le rêve

De la harpe qui s’est tue

 

Où es-tu – où te relèvent

Les vents, où te rêve

Une autre ville avec les temps ?

 

Si les sirènes que nul n’entendait plus

Parmi les bêtes de métal aux yeux blancs

À toi seul criaient la mort et la blessure –

 

Où es-tu selon le nombre de vents

Si je reviens où tu as disparu

Ainsi que souffrent les vagues

 

 

(F. T., décembre 2012.)

 

Multiplication des anges

 

 

 

 

 

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Atelier de Lucas Giordano (1634-1705), La Multiplication des pains, détail,
à l'Hôtel Cujas (XVIe s.),
actuellement musée du Berry, à Bourges,
photographie : juin 2014.

 

 

 

 

samedi, 04 octobre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (6)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 12. Un Psaultier escript en latin et françois, et très-richement enluminé, où il a plusieurs histoires [miniatures peintes] au commencement de la main de feu maistre André Beauneveu, couvert de veluyau vermeil, à deux fermoers d’or esmaillés aux armes de Mons._100 liv.»

 

 

André Beauneveu (vers 1335-vers 1400), peintre, sculpteur et enlumineur, fut dans les années 1380, après avoir été à celui de son frère Charles V, au service de Jean de Berry, avec le titre de « Surintendant de toute peinture et de sculpture » pour le Berry. Il participa à l’embellissement du château de Mehun-sur-Yèvre et de la chapelle du palais de Bourges.

 

Ce livre, connu aujourd’hui sous le nom de Psautier de Jean de Berry, est encore conservé à la Bibliothèque nationale de France : on peut le consulter ici.

 

Voici une ystoire*, une miniature de la main de l’artiste, issue de ce livre et représentant le roi David :

 

 

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 (Source)

 

 

(à suivre.)

 

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* L'orthographe hésita longtemps entre histoire et ystoire, comme entre hiver et yver. De même, clef et clé coexistent encore. Il me serait douloureux de renoncer aux uns comme aux autres, s'ils sont également beaux. Choisir, ici, serait un peu comme élire Pierre Jean Jouve contre Paul Valéry, que le premier n'aimait pas, ou Rimbaud contre Racine, que la "Lettre du Voyant" du 15 mai 1871 traite de « Divin Sot », mais ne sommes-nous pas au-delà de ces pourtant hautes querelles, si l'esprit de la poésie nous apparaît désormais plus ondoyant que naguère, peut-être, et surtout plus menacé ?

 

 

 

 

Visage

 

 

 

 

 

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Jean Boucher (1575-vers 1633), Saint Sébastien, détail (1627),
à l'Hôtel Cujas (XVIe s.),
actuellement musée du Berry, à Bourges,
photographie : juin 2014.

 

 

 

vendredi, 03 octobre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (5)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 11. Un livre, ouquel [dans lequel] est contenu tout le Psaultier et plusieurs autres oraisons parmi ledit Psaultier, et au commencement du second fueillet a escript : Saint Offerez [? (un Lecteur pourrait-il m'éclairer ?)] ; et couvert de cuir vermeil empraint, à deux fermoers d’argent doré, esmaillés aux armes de feu messire Jean de Montaigu ; lequel livre fut dudit defunct [défunt], et l’envoya quérir mondit seigneur après sa mort chez Fremin de Revelle, escripvain, demeurant à Paris, le xxvje [26e] jour d’octobre 1409._25 liv. »

 

 

Messire (ah ! si seulement ce mot élégant était encore usité !) Jean de Montaigu (ou Montagu, vers 1349-1409) fut le Souverain Maître d’hôtel du roi Charles VI. Son immense fortune lui valut l’inimitié des ducs de Bourgogne, et le 17 octobre 1409, Jean sans Peur le fit arrêter puis décapiter aux Halles, à Paris.

 

Fremin de Revelle, personnage obscur à bien des égards, fut, semble-t-il, un artisan du livre installé sur le pont Notre-Dame, à Paris. Ce pont, construit en 1406 après l’effondrement d’une passerelle, s’effondrera à son tour en 1499 ; il était en bois sur pilotis et hébergeait trente-quatre loges pour les artisans, parmi lesquels on trouvait les libraires-imprimeurs, dits « escripvains ».

 

(à suivre.) 

 

  

 

Le très mystérieux tableau

 

 

 

 

 

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Anonyme (Venise ? Début du XVIIe s.), Défilé de chars dans la nuit,
à l'Hôtel Cujas (XVIe s.),
actuellement musée du Berry, à Bourges,
photographie : juin 2014.

 

 

jeudi, 02 octobre 2014

Le détail et l'incertaine attribution

 

  

 

 

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Jan Vermeulen (1638-1674) ou Simon Renard de Saint-André (1613-1677),
Nature morte aux instruments de musique, détail,
à l'Hôtel Cujas (XVIe s.),
actuellement musée du Berry, à Bourges,
photographie : juin 2014.

 

 

 

mercredi, 01 octobre 2014

La plume

 

 

 

 

Tandis que de retour chez moi, tout à l'heure, j'ouvrais la fenêtre du salon, je constatai qu'une plume d'oiseau, celle d'un pigeon, grise et blanche, au tuyau translucide, gisait sur son rebord. Le vent ne l'avait pas emportée. C'est amusant : j'ai dû, cet après-midi, au café, changer de stylo, l'encre de celui dont j'usais étant épuisée. Les oiseaux ne savent pas lire nos mots, c'est bien connu ; cela ne m'empêche pas de remercier publiquement celui qui m'a laissé, ou fait don d'une partie de ses ailes, croyant sans doute me secourir.

 

 

 

22:44 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frederic tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Souvenir

 

 

 

Que notre union est belle, mes amis,
Une âme, indivisible et immortelle ;
Libre et solide, insouciante et rebelle,
Formée du chœur des Muses réunies.
Quoi qu'il advienne, où que le siècle gronde,
Nous sommes nous ; quel que soit notre lot,
Nous sommes exilés partout au monde,
Notre patrie est Tsarskoï-Sélo.

 

Pouchkine, 19 octobre 1825.

 

 

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Le Palais Catherine, Екатерининский дворец (XVIIIe s.),
à Tsarskoï-Sélo, en Russie,

photographie : août 2012.

 

 

 

 

mardi, 30 septembre 2014

« J’étais déjà si loin »

 

 (Remise en ligne.)

 

 

Le Fil du rêveur est une formation musicale (Magali Fadainville : chant, lecture - Sébastien Liman : violoncelle, chant, lecture - Étienne Orsini : chant, lecture - Matteo Pittoni : guitare, chant, lecture - Mathilde  : violon, chant) mêlant créations et chants traditionnels. 

Son deuxième spectacle, « J’étais déjà si loin », a pour thème le départ.

 

À cette occasion, j'ai eu la joie d'apprendre (quel plus beau témoignage d'un réel partage ?) que l'un des poèmes de mon cahier Une autre ville (2013) (II., « Où fis-tu naufrage si »), un livre d'artiste conçu avec le peintre et graveur Renaud Allirand, avait été mis en musique par la musicienne Magali Fadainville ; le morceau sera interprété ce soir-là.

 

J'invite ainsi mes excellents Lecteurs à se joindre à moi lors du spectacle qui aura lieu

 

le samedi 4 octobre 2014 à 20h00


au sous-sol du restaurant
Le Kibélé

12, rue de l'Échiquier - 75010 Paris  - Métro Bonne nouvelle

Entrée : 10 € (un verre offert)


Durée : une heure.

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Programme du spectacle :

J'étais déjà si loin (PDF).pdf

 

***

Site du Fil du rêveur.

 

 

 

L'Amour et Vénus

 

 

 

 

 

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Luca Penni (vers 1500-1557), Vénus embrassant l'Amour
[en l'occurrence, ce serait plutôt le contraire, mais enfin je recopie le cartouche du musée...],
à l'Hôtel Cujas (XVIe s.),
actuellement musée du Berry, à Bourges,
photographie : juin 2014.