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mercredi, 01 octobre 2014

La plume

 

 

 

 

Tandis que de retour chez moi, tout à l'heure, j'ouvrais la fenêtre du salon, je constatai qu'une plume d'oiseau, celle d'un pigeon, grise et blanche, au tuyau translucide, gisait sur son rebord. Le vent ne l'avait pas emportée. C'est amusant : j'ai dû, cet après-midi, au café, changer de stylo, l'encre de celui dont j'usais étant épuisée. Les oiseaux ne savent pas lire nos mots, c'est bien connu ; cela ne m'empêche pas de remercier publiquement celui qui m'a laissé, ou fait don d'une partie de ses ailes, croyant sans doute me secourir.

 

 

 

22:44 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frederic tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Commentaires

Il n'y a que vous, cher Monsieur, pour décrire avec une telle délicatesse un événement qui paraîtrait banal ou insignifiant pour tant d'autres ! Quel bonheur de vous lire !

Écrit par : Madame Uke | samedi, 04 octobre 2014

C'est très aimable à vous, chère Madame.

Écrit par : Frédéric Tison | samedi, 04 octobre 2014

Les commentaires sont fermés.