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mardi, 13 décembre 2016

Un samedi après-midi, à la brasserie Lipp (2)

 

 

 

 

Frédéric Tison, lauréat du prix Aliénor pour son livre « Le Dieu des portes » — brasserie Lipp, Paris, décembre 2016.JPG

 

 

Le poète Paul Farellier — remise du prix Aliénor de poésie à Frédéric Tison, Lipp, Paris, décembre 2016.JPG

 

Votre serviteur & Paul Farellier,
à la brasserie Lipp, le samedi 10 décembre 2016,
à l'occasion de la remise du Prix Aliénor 2016 au livre Le Dieu des portes,
photographies de Stéphane Bily,
reproduites avec l'aimable autorisation de leur auteur.

Lien vers la première photographie.
Lien vers la seconde photographie.

 

La Galerie de photographies de Stéphane Bily.

 

 

 

 

Un samedi après-midi, à la brasserie Lipp (1)

 

 

 

Quelques images de l'après-midi du samedi 10 décembre 2016,
à la brasserie Lipp,
à l'occasion de la remise du Prix Aliénor 2016
et de la lecture de poèmes des poètes du Cercle Aliénor :
c'est ici.

 

 

 

 

 

L'ancien Parlement

 

 

 

 

Colombo 3.jpg

 

  L'ancien Parlement (XIXe s.), actuellement la résidence du Secrétariat présidentiel, à Colombo,
dans la Province de l'Ouest, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

Au détour d'une rue

 

 

 

 

SAM_7985.JPG

 

Sri Pannamba Lavaneswara, un temple hindouiste (dont j'ignore la date de construction), à Colombo,
dans la Province de l'Ouest, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

lundi, 12 décembre 2016

La Maison Blanche

 

 

 

 

SAM_7978.JPG

 

 

Colombo 2.jpg

 

L'Hôtel de Ville (La Maison Blanche) (XIXe s.), et un détail de son esplanade, à Colombo,
dans la Province de l'Ouest, au Sri Lanka,

photographies : avril 2016.

 

 

 

 

 

dimanche, 11 décembre 2016

Présentation du livre 'Le Dieu des portes', par Béatrice Marchal

 

 

Présentation du livre Le Dieu des portes de Frédéric Tison,
lauréat du Prix Aliénor 2016,
par Béatrice Marchal, Présidente du Cercle Aliénor,
à la brasserie Lipp, le samedi 10 décembre 2016.

 

 

Frédéric Tison - Le Dieu des portes - Librairie-Galerie Racine - Prix Aliénor 2016.JPG

  (Le bandeau, d'azur aux lettres d'argent, du Cercle Aliénor.)

 

 

Le titre d’abord nous interpelle, servi par la saisissante photo, en couverture, d’un regard d’ange dirigé vers l’Au-delà. Dans une Note liminaire, l’auteur explique d’emblée que « de Janus à proprement parler [le dieu romain au double visage], il ne sera pas question dans ces pages » ; mais le dieu des portes n’en reste pas moins actuel, puisque son œuvre, qui se situe essentiellement dans le temps, « est de passer – d’aller enfin », passage perçu par la présence du vent dans ces textes, aussi forte qu’insaisissable : « J’aime le vent, et chaque vent me déçoit » ; aussi « à nous de traquer à chaque instant sa présence », dit le poète qui fait sienne la devise de son aîné, Jean-Antoine Roucher, « se regarder passer ».

 

Lire la suite ici.

 

 

Les lions gardiens

 

 

 

 

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Le Monument de l'Indépendance (1949-1953), à Colombo,
dans la Province de l'Ouest, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

Au Sri Lanka — Notes de carnet (16)

 

 

Dimanche 24 avril 2016 (en voiture)

 

 

C’est en voyage que nous nous apercevons que nous sommes avant tout des regards.

 

***

 

Le trajet fut fort long, hier, et j’ai le sentiment d’avoir un peu perdu d’un temps précieux, d’autant que nous repartons maintenant dans l’autre sens, vers Colombo, la ville moderne, l'ancienne jeune capitale (J'ai appris que la capitale du Sri Lanka, que je croyais être Colombo, est en fait aujourd'hui Sri Jayawardenapura, qui se situe non loin, dans la même Province de l'Ouest. Colombo est la capitale économique seulement).

 

 

(Le soir, au Galle Face Hôtel)

 

Les Sri-Lankais ont le sourire facile et prompt, et d’une gentillesse d’autant plus grande que nous avons devant eux le souci de prononcer quelques mots dans leur langue. À Paris, il m’arrive quelquefois d’être interpellé par des touristes (des Américains le plus souvent) qui ne se donnent même pas la peine de parler français, ne serait-ce que par deux ou trois mots : « Hi, where is Notre-Dame, please ? » Je leur réponds toujours exclusivement en français ; leur est-il donc si difficile de dire « bonjour » et « merci » dans ma langue ? Au Sri Lanka, cela se dit, en cinghalais : ayubowan et istuti. Je n’ai pas eu besoin d’un long apprentissage pour retenir ces deux mots et manifester ainsi à mes hôtes – c’est-à-dire tous les Sri-Lankais – que j’étais heureux de leur accueil, et conscient que je n’étais pas ici chez moi.

 

***

 

J’aurai vu des femmes très belles, magnifiquement vêtues, et des hommes aux très longs cils noirs, lesquels éloignent encore la clarté sombre qui anime leurs regards.

 

***

 

Colombo tranche encore avec les villes que j’ai visitées ; voilà, après la première autoroute que j’emprunte en ce pays, une ville moderne, « occidentale » à bien des égards – ne serait-ce que par la présence de nombreux et luxueux gratte-ciels (il y a même un « World Trade Center ») et les façades néo-classiques ou néo-baroques de ses bâtiments administratifs. Ça et là bien sûr un ancien temple bouddhiste ou hindouiste s’élève. Mais j’ai surtout vu le quartier qui longe la plage et le port ; je me suis promené le long de l’Océan Indien, que je voyais pour la première fois.

Ce ne sont pas des goélands ni des mouettes qui crient dans l’air et le ciel du port et de la plage de Colombo, et se posent un peu partout, mais des corbeaux ; des ailes noires au lieu d’ailes blanches.

 

***

 

Je ne dirai pas de moi que je suis un grand voyageur ; prince rentier, je l'eusse été davantage ; c'est la première fois que je visite une contrée hors de l'Europe. Jusqu'alors, mon plus lointain voyage était pour Saint-Pétersbourg. M'est revenue tout à l'heure la phrase de L’Œuvre au noir, que je cite de mémoire  : « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison ? » [citation exacte (ajout, en recopiant ces notes).] Ce tour, ce tour entier, je ne le ferai sans doute pas ; il n'empêche que jamais je n'ai éprouvé comme aujourd'hui, et si particulièrement, le Lointain.

 

(...)

 

 

 

vendredi, 09 décembre 2016

Dans l'allée, au soir tombant

 

 

 

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À Nuwara Eliya, dans la Province du Centre, au Sri Lanka,
photographie : avril 2016.

 

 

 

 

Nuwara Eliya

 

 

 

 

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Nuwara Eliya, dans la Province du Centre, au Sri Lanka,
photographie (prise à bord d'un véhicule) : avril 2016.

 

 

 

 

jeudi, 08 décembre 2016

Paysages du Sri Lanka (13)

 

 

 

 

Route de NE 4.jpg

 

Un lac dont je n'ai pas noté le nom,
sur la route vers Nuwara Eliya, dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographie : avril 2016.

 

 

 

 

Au Sri Lanka — Notes de carnet (15)

 

 

Samedi 23 avril 2016 [suite] (le soir)

 

 

Nuwara Eliya est une ville nettement plus « huppée » que les autres. Elle occupe une vallée verdoyante ; l’atmosphère est celle de l’ancienne colonie anglaise ; cette ville aux petits pavillons coquets, au marché propret, aux vastes rues passantes, aux terrains de golf mérite bien le surnom de « Petite Angleterre » ; il y a même des demeures franchement opulentes, avec leurs jardins luxuriants protégés par de hautes grilles.

 

***

 

Après quelques jours, on s’habituerait presque à être au Sri Lanka – mais comme on aurait tort ! Beaucoup de la tristesse du monde vient d’un regard étonné qui s’efface.

 

(...)

 

mercredi, 07 décembre 2016

Sur la route

 

 

 

Route de NE 1.jpg

 

Sur la route vers Nuwara Eliya, dans la Province du Centre, au Sri Lanka,
photographie (prise à bord d'un véhicule) : avril 2016.

 

 

 

Paysages du Sri Lanka (12)

 

 

 

 

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Des plantations de thé, des champs de légumes,
sur la route vers Nuwara Eliya, dans la Province du Centre, au Sri Lanka,

photographies : avril 2016.

 

 

 

 

mardi, 06 décembre 2016

Au Sri Lanka — Notes de carnet (14)

 

 

Samedi 23 avril 2016 [suite]

 

 

(Plus tard)

 

Sur la route encore. Le paysage a changé. Je vois des champs de manioc, de tomates, de carottes, de poireaux ; et d’immenses plantations de thé.

 

***

 

N’être pas chez soi : c’est bien dans un pays à ce point étranger que l’on se sent être soi. Je suis, au Sri Lanka, l’Occidental visitant un Autre. Comment faire autrement ? « Le Divers décroît », écrivait Victor Segalen : ce n’est pas dans cette contrée que l'on pourrait ressentir cela ; ici, c’est bien un Autre Pays que je visite, et il est autre, et c’est heureux.

 

(L'ici et le : l'un des sens de ce monde.)

 

 

(...)