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dimanche, 26 février 2017

Actualité

 

 

 

« Au fond je considère l’époque contemporaine comme un interrègne pour le poète, qui n’a point à s’y mêler : elle est trop en désuétude et en effervescence préparatoire, pour qu’il ait autre chose à faire qu’à travailler avec mystère en vue de plus tard ou de jamais et de temps en temps à envoyer aux vivants sa carte de visite, stances ou sonnet, pour n’être point lapidé d’eux, s’ils le soupçonnaient de savoir qu’ils n’ont pas lieu. »

 

Stéphane Mallarmé, Lettre à Paul Verlaine, extrait, lundi 16 novembre 1885.

 

 

 

 

 

21:45 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

mardi, 31 janvier 2017

Tissage

 

 

 

« Tisser son jour près de la fenêtre, avec le calme que procure l'ouvrage inutile. »
 
Pierre-Albert Jourdan, Les Sandales de paille, notes 1980, date du 11 avril.
 
 
 
 

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samedi, 02 juillet 2016

De Yves Bonnefoy (24 juin 1923-1er juillet 2016)

 

 

Une voix


J'ai porté ma parole en vous comme une flamme,

Ténèbres plus ardues qu'aux flammes sont les vents.
Et rien ne m'a soumise en si profonde lutte,
Nulle étoile mauvaise et nul égarement.
Ainsi ai-je vécu, mais forte d'une flamme,
Qu'ai-je d'autre connu que son recourbement
Et la nuit que je sais qui viendra quand retombent
Les vitres sans destin de son élancement ?
Je ne suis que parole intentée à l'absence,

L'absence détruira tout mon ressassement.
Oui, c'est bientôt périr de n'être que parole,
Et c'est tâche fatale et vain couronnement.

 

Yves Bonnefoy, « Douve parle »,
Du mouvement et de l'immobilité de Douve (1953).

 

 

 

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jeudi, 26 mai 2016

Autrefois on l'appelait Chaos

 Aux Lecteurs du Dieu des portes.

 

 

(...)

Mais comment parlerai-je de toi, Janus à double forme ? La Grèce n'a aucune divinité qui te ressemble. Dis-nous donc pourquoi, seul des immortels, tu vois en même temps ce qui est devant toi et ce qui est derrière. Tandis que, mes tablettes à la main, je roulais ces questions dans mon esprit, une lumière éclatante se répandit dans ma demeure, et, soudain, je vis paraître devant moi le saint, le merveilleux, le double Janus ! Immobile de stupeur, je sentis mes cheveux se dresser d'épouvante ; un froid subit glaça mon cœur. Le dieu, tenant dans sa main droite un bâton, une clef dans sa gauche, m'apostrophe en ces termes :

« Rassure-toi, chantre laborieux des jours ; je vais répondre à tes demandes ; prête une oreille attentive à mes discours. Autrefois (car je suis chose antique), autrefois on m'appelait chaos ; tu vas voir à quelle époque lointaine remontent mes récits. Cet air diaphane et les trois autres éléments, le feu, l'eau, la terre se tenaient ensemble et ne faisaient qu'un tout ; mais ces natures hétérogènes n'ayant pu rester longtemps unies, brisèrent leurs liens et se disséminèrent dans l'espace. Le feu monta vers les régions supérieures, au-dessous se répandit l'air, au centre s'établirent la terre et les eaux ; c'est alors que, cessant d'être une masse informe et grossière, je repris le corps et la figure d'un dieu. Maintenant même, je garde quelques traces de cette confusion primitive : je suis le même par devant et par derrière ; mais il est une autre raison de cette singularité de ma figure ; en te l'apprenant, je t'apprendrai quel est mon pouvoir. Tout ce que tes yeux embrassent, les cieux, l'Océan, les nuages et la terre, c'est à ma main qu'il est donné de les fermer ou de les ouvrir ; c'est à moi qu'on a confié la garde de cet univers immense ; c'est moi qui le fais tourner sur ses gonds. Si je permets à la Paix de sortir de mon temple, asile où elle sommeille, les chemins s'aplanissent devant elle, et elle y marche en liberté ; et, si je cesse de retenir la guerre sous d'inébranlables verrous, le monde est bouleversé, inondé de carnage. Je veille aux portes du ciel avec l'aimable cortège des Heures ; Jupiter ne peut entrer ni sortir sans moi : c'est pour cela qu'on m'appelle Janus. Lorsque le prêtre dépose sur mes autels le gâteau fait avec les dons de Cérès, et le froment mêlé de sel, les noms sous lesquels il m'invoque pendant le sacrifice te feront sourire : tantôt c'est Patulcius, et tantôt Clusius, deux désignations qu'imagina la naïve antiquité pour correspondre à mes divers mystères. Tu connais ma puissance ; je t'expliquerai maintenant ma figure, quoique déjà elle ne soit plus une énigme pour toi. Toute porte a deux faces, dont l'une regarde la rue et l'autre le lare domestique ; assis près du seuil de vos maisons, le portier voit entrer et sortir : portier de l'habitation des dieux, j'ai les yeux à la fois sur l'orient et sur l'occident ; le visage d'Hécate fait face à trois côtés pour veiller sur les trois voies qui divisent nos carrefours ; de même, de peur qu'en tournant la tête je ne perde des moments précieux, il m'a été donné de voir sans bouger, en même temps, et devant et derrière ».

 

Ovide, Les Fastes, I, 89-144, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

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jeudi, 28 avril 2016

Ce personnage fait d'or

 

 

 

« L'Âme prend les formes qu'elle veut ; elle est aussi rapide que l'esprit, véridique lorsqu'elle conçoit, véridique lorsqu'elle éprouve,

douée de toutes les odeurs, de toutes les saveurs ; elle emplit tous les orients, elle pénètre toutes choses, et cependant reste muette, indifférente.

Tel un grain de riz, ou d'orge, ou de millet, oui, aussi menu qu'un fragment de millet est ce personnage fait d'or qui habite dans le for intérieur. »

 

« Hymne à l'âtman », Shatapatha-Brâhmana, 10, 6, dans Sept Upanishads, traduction de Jean Varenne. Paris : éd. du Seuil / Points Sagesse, 1981, p. 57.

 

 

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vendredi, 08 avril 2016

Épître au livre

 

 

À son livre

 

« Il me semble, mon livre, que tu regardes souvent du côté de Vertumne et de Janus. Est-ce que tu voudrais être exposé en vente dans la boutique des Sosies, poli et relié par leurs mains ? Tu t'indignes, je le vois, de rester sous la clef : l'obscurité, si chère à la modestie, n'est pas ton fait. Honteux d'avoir un petit nombre de lecteurs, il te faut le grand jour de la publicité. Sont-ce là les sentiments dans lesquels je t'avais élevé ? Eh bien, va donc où tu brûles d'aller ! mais souviens-toi que, une fois dehors, il n'y aura plus à revenir. Malheureux, diras-tu à la première boutade que tu essuieras, qu'ai-je fait ? quels vœux ai-je formés ? Tu sais aussi combien le lecteur se gênera peu pour te remettre dans tes plis, quand l'ennui le prendra.

Voici donc, si le dépit que tu me causes ne m'aveugle pas, voici de point en point ce qui t'adviendra. Fêté à Rome, tant que tu conserveras l'attrait de la jeunesse, une fois que tu auras passé dans toutes les mains, et qu'on aura sali tes pages, tu deviendras, dans un coin, la pâture des vers, ou bien tu passeras à Utique, si mieux on n’aime t'expédier pour Lérida, servant d'enveloppe à des marchandises. Qui rira bien alors ? Ce sera celui dont tu n'auras pas voulu suivre les conseils. Il fera comme ce rustre qui, ayant affaire à un âne qui ne voulait point obéir, le poussa de colère dans le précipice. Pourquoi s'obstiner, en effet, à sauver qui veut périr ? J'oubliais : tu as encore une chance, c'est que les vieux maîtres d'école des faubourgs s'arrangent de toi pour montrer à lire aux marmots. »

 

Horace, Épîtres, XX. « Épître à son livre » (début), traduction de C. V. Ouizille (1832)

 

 

 

 

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mercredi, 06 avril 2016

Commencements

 

 

 

« Un présage, dit-il [Janus], est attaché au commencement de toute chose ; toute première parole est écoutée avec une attention craintive ; c'est l'oiseau aperçu le premier qui fait loi pour l'augure. Les temples viennent de s'ouvrir ; les dieux prêtent l'oreille ; aucune des prières que prononce la bouche des mortels n'est perdue, chaque syllabe en retentit aux cieux. »

 

Ovide, Les Fastes, I, 180, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

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mardi, 05 avril 2016

La branche d'aubépine

 

 

 

« 1er juin : Fête de Carna. »

« Le premier jour t'est consacré, Carna. C'est la déesse des gonds ; elle ouvre ce qui est fermé, elle ferme ce qui est ouvert ; tels sont les attributs de sa divinité. De qui tient-elle ce pouvoir ? La nuit des temps semblerait nous le cacher ; mais les doutes seront dissipés par mes vers. Non loin des bords du Tibre s'élève l'antique bois d'Helernus, où les pontifes vont encore aujourd'hui offrir des sacrifices. Là naquit une nymphe appelée Craniè par nos ancêtres ; de nombreux amants la recherchaient, et tous avaient été refusés. Elle parcourait les campagnes, chassait les bêtes fauves, le javelot à la main, ou étendait ses filets aux mailles noueuses à l'entrée des vallées profondes. Elle ne portait pas le carquois ; cependant on la prenait pour la sœur de Phébus, et ce n'était pas te faire injure, ô Phébé. Si quelque jeune amant lui adressait des paroles passionnées, elle répondait aussitôt : "Il y a trop de jour ici, et le jour est pour beaucoup dans la pudeur ; conduisez-moi vers quelque grotte retirée, je vous suivrai." L'amant crédule pénètre dans les profondeurs d'un antre ; la nymphe rencontre des buissons, elle s'arrête, s'y cache ; on la cherche, elle a disparu. Janus la voit ; à sa vue, il s'enflamme ; il essaie par de douces paroles d'attendrir cette inflexible beauté : la nymphe, suivant sa coutume, le prie de trouver un asile solitaire ; elle feint de le suivre, de l'accompagner ; mais bientôt le guide est seul ; on vient de l'abandonner. Mais c'est en vain, ô insensée ! Janus ne voit-il pas ce qui se passe derrière lui ? Il sait déjà où tu es cachée. C'est en vain, te dis-je, car sous la roche où tu te réfugies, il te serre dans ses bras, il te possède et s'écrie : "Pour prix de tes faveurs, pour prix de ta virginité perdue, je soumets les gonds à ton pouvoir." Et à ces mots, il lui donne une branche d'aubépine, pour écarter des portes toute funeste aventure. »

 

Ovide, Les Fastes, VI, 101-130, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

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lundi, 04 avril 2016

Le dieu porte-clef

 

 

« Janus avait cessé de m'instruire ; du ton respectueux que j'avais conservé jusqu'alors, j'adressai ces mots au dieu porte-clef : "Vous m'avez beaucoup appris déjà, et pourtant je ne sais pas encore pourquoi, sur les pièces d'airain, on voit gravé d'un côté un vaisseau, de l'autre une figure à deux têtes." - "Tu pourrais, dit-il, me reconnaître dans cette double image, si la vétusté n'en avait altéré les traits. Quant à l'explication du navire, la voici : le dieu qu'on représente armé d'une faux, chassé par Jupiter du ciel, son empire, avait déjà erré dans tout l'univers, quand son vaisseau entra dans le fleuve de l'Étrurie. C'est dans ces contrées que je me rappelle lui avoir donné asile ; c'est pourquoi, longtemps, elles portèrent le nom de Saturne, et le nom de Latium exprime également qu'un dieu était venu s'y cacher. La pieuse postérité grava un navire sur sa monnaie, pour consacrer le souvenir de l'hospitalité qu'un dieu avait reçue dans le pays. J'ai occupé moi-même aussi la rive gauche du Tibre, qu'il rase paisiblement de son onde sablonneuse. Là, où maintenant tu vois Rome, s'élevait une forêt vierge ; et ce petit coin de terre, réservé à de si hautes destinées, nourrissait à peine quelques bœufs. J'avais fixé mon séjour sur la colline que ce siècle religieux a désignée par mon nom, en l'appelant Janicule. Je régnais alors que la terre supportait encore les dieux, et qu'ils pouvaient habiter au milieu des mortels. Les crimes de la race humaine n'avaient pas encore fait fuir la justice ; de toutes les divinités, elle fut la dernière à s'éloigner. Ce n'était point alors la force ni la crainte du châtiment qui contenaient les peuples, mais la honte seule de mal faire, et tous suivaient sans trouble les simples lois de l'équité. Je n'avais rien à démêler avec la guerre ; je maintenais la paix ; je veillais sur les portes ; et il ajouta, en montrant sa clef : "voilà mes armes." »

 

 Ovide, Les Fastes, I, 227-254, traduction de M. Nisard (1857)

 

 

 

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La porte

 

 

 

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre point par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. C’est à lui que le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom ses brebis, et il les mène aux pâturages. Quand il a fait sortir toutes ses brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger, mais elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus leur dit cette allégorie ; mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus donc leur dit encore : « En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera, et il sortira, et il trouvera des pâturages... »

 

Évangile selon saint Jean, 10, 1-9, traduction du Chanoine Crampon (1923)

 

 

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lundi, 21 mars 2016

L'espion

 

 

 

« Le Stoïcien Denys raconte qu'après [la bataille de] Chéronée, Diogène fut fait prisonnier et traîné devant Philippe qui s'informa de son identité ; Diogène lui répondit : ‘‘ J'espionne ton insatiabilité ’’. Le roi, ravi de cette réponse, le relâcha. »

 

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres,  « Diogène », VI, 43. (Traduction de Léonce Paquet)

 

 

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mardi, 16 février 2016

In omnibus requiem quaesivi...

 

 

 

 

In omnibus requiem quaesivi, et nusquam inveni nisi in angulo cum libro (« J'ai cherché partout le repos, et je ne l'ai nulle part trouvé que dans un coin avec un livre »), écrivait vers 1400 Thomas a Kempis dans son Imitation de Jésus-Christ. Qu'écrirait-il aujourd'hui, où les « coins » propices à la lecture sont de toute part menacés, où seul, peut-être, l'habitant d'un donjon perdu dans une grande forêt pourrait être assuré de disposer d'un moment ininterrompu de lecture solitaire ?

 

 

 

 

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vendredi, 29 janvier 2016

Die Lorelei

 

 

 

SAM_1837.JPG

 

Le rocher de la Lorelei, dans la vallée du Rhin,
dans la Rhénanie-Palatinat, photographie : août 2015.

 

 

Ich weiß nicht was soll es bedeuten,
Daß ich so traurig bin ;
Ein Märchen aus alten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn...

(Heinrich Heine, La Lorelei, 1824, première strophe)

 

 

 

Friedrich Silcher, Die Lorelei (1837), d'après Heinrich Heine,
par Richard Tauber, ténor et Percy Kahn, piano (1939).

 

 

 

 

mardi, 12 janvier 2016

Du lieu

 

 

 

« Certains esprits auraient dû vivre dans une ville d'Allemagne à l'époque romantique. On imagine si bien un Gérard von Nerval à Tübingen ou à Heidelberg ! »

 

Emil Cioran, Syllogismes de l'amertume.

 

 

 

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vendredi, 25 décembre 2015

Sur le pas de la porte

 

 

 

« En aucune façon, l'homme ne doit se croire loin de Dieu, ni à cause d'une faute ou d'une faiblesse, ni à cause de quoi que ce soit. Et même si la grandeur de tes fautes t'avait chassé si loin que tu ne puisses te sentir proche de Dieu, tu dois cependant considérer que Dieu est proche de toi. Car c'est un grand préjudice pour l'homme de se croire loin de Dieu. Que l'homme chemine loin ou près, Dieu n'est jamais loin : il se tient toujours à proximité, et s'il ne peut rester à l'intérieur, il ne va jamais plus loin que sur le pas de la porte. »

 

Maître Eckhart, Conseils spirituels, traduit du moyen-haut allemand par Wolfgang Wackernagel, Paris : Payot & Rivages (coll. Rivages poche/Petite Bibliothèque), 2003, p. 87.

 

 

 

08:30 Écrit par Frédéric Tison dans Album des phrases | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook |