mardi, 11 mars 2014
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (25)
« 68. Les Evangiles, commencens à l’Advent [l’Avent, les quatre semaines précédant la naissance du Christ], couvertes de cuir rouge rayé [portant des rayures], escriptes en grosse lettre de forme, en latin. »
La mention de l’Avent indique qu’il s’agit d’une édition liturgique.
« 69. Le Psaultier glosé en latin, couvert de cuir rouge marqueté, escript en lettre de forme, tout neuf. »
« 70. Les Concordances de la Bible, en latin, couvert de cuir rouge marqueté, lettre de forme, enluminées, à quatre fermoers. »
Établir des Canons de concordances entre les passages similaires d’un évangile à l’autre était indispensable au lecteur : sans ces Concordances, il lui était impossible de retrouver un épisode de la vie de Jésus narré communément par l’un ou l’autre des trois Synoptiques et par l’évangile de Jean. C’est vers 1235 qu’une équipe de dominicains réunis autour de l’exégète et théologien Hugues de Saint-Cher (début du XIIIe s.–1263), au couvent Saint-Jacques de Paris, s’attela à la tâche. Les Concordances qui s’élaborèrent dans les siècles suivants s’appuyèrent sur ces travaux fondateurs.
(à suivre.)
08:49 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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