vendredi, 28 février 2014
"Les Herbes le soir" : un poème & une photogravure — par Frédéric Tison & Renaud Allirand
Une parution nouvelle
"Les Herbes le soir",
carte "poème & estampe",
poème de Frédéric Tison (décembre 2013),
photogravure (sur plaque de magnésium) de Renaud Allirand (2013),
typographie au plomb de François Huin, maître-typographe,
carte sur papier Rivoli 240 grammes (21 x 14,8 cm),
tirage à 99 exemplaires
(+ 1 exemplaire BnF, Département des Estampes),
signés par les auteurs et numérotés de 1 à 99,
parution : février 2014.
*
*** Se procurer la carte***
"Les Herbes le soir",
poème de Frédéric Tison,
estampe originale (photogravure) de Renaud Allirand,
typographie au plomb de François Huin, carte signée et numérotée,
15 € (frais de port compris) :
Veuillez utiliser le formulaire de contact de ce blogue.
17:38 Écrit par Frédéric Tison dans Une petite bibliothèque | Tags : "les herbes le soir", poème, photogravure, frédéric tison, renaud allirand | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
L'élégance ruinée
Le château de Mehun-sur-Yèvre (1367-début du XVe s.),
dans le Cher, photographie : hiver 2013-2014.
09:14 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château de mehun-sur-yèvre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 27 février 2014
Rêverie simple
Du côté de l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.
09:06 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frederic tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (21)
« 54. Le livre de Juvenal avecques Therence, couvert de cuir rouge plain, escript en lettre ancienne ; et il y a plusieurs autres traictiés. »
Pour Térence, je renvoie au livre 27. de cet inventaire.
Juvénal (vers 45/65 – après 128 ?) est l’auteur latin des Satires (90-127), implacable peinture des mœurs dépravées du temps de la Rome impériale.
« 55. Virgile avec Stace, Eneydos, couvert de rouge plain, escript en vieille lettre de forme, en latin, et plusieurs autres matières [ici, « sujets »] et acteurs [ici, « auteurs »]. Macrobe, avecques Thérence, de pareille lettre, volume et couverture ; et autres traictiés, en latin. »
De l’Énéide (entre 29 et 39 avant J.-C.) de Virgile, je signale à mon Lecteur la belle et récente traduction de Paul Veyne, aux éditions Albin Michel (novembre 2012).
Le poète latin Stace (vers 40-après 96) est l’auteur des Silves (ou Impromptus), poèmes de circonstance commandés à l’auteur par les puissants de son temps afin de célébrer naissances, mariages et fêtes ; il est également l’auteur de l’épopée la Thébaïde, qui raconte la guerre des chefs d’Argos contre Thèbes, et de l’épopée inachevée l’Achilléide, narrant la geste d’Achille.
De l’écrivain latin Macrobe (vers 370-après 430), il nous reste les Saturnales, dialogues et « propos de table » sur divers sujets (les fêtes religieuses, dont les Saturnales, fêtes romaines ayant lieu durant le solstice d’hiver en l’honneur de Saturne, la littérature, l’histoire, la philosophie…) et le Commentaire au « Songe de Scipion » de Cicéron, commentaire d’un extrait du texte perdu De Republica de Cicéron, dont le passage sur le rêve du questeur, consul et censeur romain Scipion Émilien (rêve où Scipion se voit révéler l’immortalité de l’âme) est le seul qui a été conservé, grâce à l’ouvrage de Macrobe.
Pour Térence, je renvoie encore au livre 27. de cet inventaire.
« 56. Virgile avec Juvenal, couvert de cuir rouge plain, escript en latin, lettre encienne de forme. »
Voir le livre 55. pour Virgile (mais peut-être s’agit-il des Bucoliques ou des Géorgiques, et non de l’Énéide ?), et le livre 54. pour Juvénal.
« 57. Le livre de Boece, couvert de rouge plain, avecques plusieurs Sommes et Traictiés de droit canon, escript en lettre de forme encienne, en latin. »
Voir les livres 24, et 46.
« 58. Le livre de Virgile, Maronis et Eneydos, couvert de cuir rouge plain, en lettre encienne. »
Une erreur s’est manifestement glissée dans cette ligne de l’inventaire, « Maronis » n’étant pas une œuvre de Virgile, mais l’un des noms de l’auteur, Publius Vergilius [Virgile] Maro [Maronis]. Il faut donc lire : « Le livre de Virgile Maronis, Eneydos… ».
Voir le livre 55.
« 59. Le livre de Virgile Maronis, avecques plusieurs autres choses de lui, couvert de vert plain, moult caduque [dégradé, altéré, gâté]. »
Voir les livres 55., 56. et la remarque sur le livre 58.
(à suivre.)
09:04 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 26 février 2014
Après
À l'issue de la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée, mise en scène de Stéphane Braunschweig, avec Phillip Addis (Pelléas), Karen Vourc'h (Mélisande), Laurent Alvaro (Golaud), Jérôme Varnier (Arkel), Sylvie Brunet-Grupposo (Geneviève), Dima Bawab (Yniold), Luc Bertin-Hugault (Un médecin, le berger), chœur Accentus, Orchestre des Champs Élysées,
photographie : mardi 25 février 2014, peu avant minuit.
10:19 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, opéra comique, pelléas et mélisande | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Autoportrait en homme invisible assis dans une baignoire
Porte 10, Baignoire de côté, rang 1 (siège à gauche), à l'Opéra Comique (Paris II),
juste avant la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée, mise en scène de Stéphane Braunschweig, avec Phillip Addis (Pelléas), Karen Vourc'h (Mélisande), Laurent Alvaro (Golaud), Jérôme Varnier (Arkel), Sylvie Brunet-Grupposo (Geneviève), Dima Bawab (Yniold), Luc Bertin-Hugault (Un médecin, le berger), chœur Accentus, Orchestre des Champs Élysées,
photographie : mardi 25 février 2014, vers huit heures du soir.
(Extraits du spectacle)
10:08 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, opéra comique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
À l'Opéra Comique
Devant l'Opéra Comique (Paris II), peu avant la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée,
photographie : mardi 25 février 2014, vers sept heures du soir.
09:19 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, opéra comique, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 25 février 2014
Lumière d'une fin d'après-midi
Du côté de l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.
09:05 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
lundi, 24 février 2014
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (20)
« 52. Les Hympnes, en latin et en françois, couvertes de cuir vert, en lettre courant, neufves. »
Je pense que ces Hymnes sont des collections de chants chrétiens.
Il m’apparaît en effet peu probable que ces Hymnes désignent des chants grecs (poème et musique) tels que les Hymnes à Apollon – nombre de ces œuvres, d’ailleurs très fragmentaires, n’étaient que peu, voire pas du tout connues du temps de Charles d’Orléans. Des Hymnes (l’Hymne au Soleil, l’Hymne à Némésis) de Mésomède de Crète, au IIe siècle, le citharède attaché au service de l’empereur Hadrien (et qui écrivit, en l’honneur du bel Antinoüs, favori d’Hadrien, des Panégyriques), avaient certes survécu à travers des manuscrits médiévaux. Mais les Hymnes de Delphes, datant du IIe siècle avant J.-C., ne furent découverts qu’en 1893-1894 par l’érudit et archéologue Théodore Reinach.
« Chanter une hymne », dans le Nouveau Testament, c’est, dans le sillage des chants vétérotestamentaires, adresser un cantique à Dieu afin de le louer, de l’adorer, de lui rendre grâce. Les hymnes forment, avec les psaumes et les cantiques, l’éventail du chant des premiers chrétiens.
Ainsi les Douze, juste après l’institution de l’eucharistie, se mettent à chanter. Selon la traduction du chanoine Crampon (1923), et je souligne : « Après le chant de l’hymne, ils s’en allèrent au mont des Oliviers » (Marc, 14, 26 ; Matthieu, 26, 30). De même, dans Les Actes des Apôtres (16, 25), durant la mission de Paul en Macédoine et sa captivité, Luc (?) écrit : « Or, vers le milieu de la nuit, Paul et Silas, étant en prière, chantaient des hymnes à Dieu, et les prisonniers les écoutaient ». Dans l’Épître aux Éphésiens (5, 19), son auteur Paul les exhorte ainsi : « Entretenez-vous les uns les autres de psaumes, d’hymnes et de cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du fond du cœur en l’honneur du Seigneur ». Dans l’Épître aux Colossiens (3, 16), nous lisons : « Que la parole du Christ demeure avec vous avec abondance, de telle sorte que vous vous instruisiez et vous avertissiez les uns les autres en toute sagesse : sous l’inspiration de la grâce que vos cœurs s’épanchent vers Dieu en chants, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels. »
Demeure le problème du contenu de ce livre d’Hymnes, et de leurs auteurs, qu’il n’est pas possible de déceler. Mais peut-être ai-je négligé quelque piste ?
« 53. Le Service de la Chapelle du roy, couvert de cuir rouge marqueté, en ung bien petit volume, lettre de forme. »
La Chapelle du roi était constituée d’un ensemble d’ecclésiastiques chargés d’assurer la célébration du service divin à la cour de France : confesseurs, chapelains, aumôniers, clercs de l’aumône, sommeliers. S’agit-il d’une liste des noms de ces personnages et de leurs attributions au temps de Louis ou de Charles d’Orléans ?
(à suivre.)
15:53 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 23 février 2014
L'Ombre
Dans l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.
09:53 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, étang de la ganne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
« Qu'aimerais-je revoir ? »
à François.
Le château de Chenonceau (XVIe s.) & le Cher,
photographie : novembre 2013.
09:42 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : photographie, château de chenonceau, le cher, frédéric tison | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 22 février 2014
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (19)
« 49. Logique, couvert de vert, sans aiz [« ais », feuillet de bois utilisé pour la reliure], historiée et paragraffée à or [avec l’ajout de signes dorés destinés à marquer le début d’un passage], escript en lettre courant, en latin. »
Voir le livre 42.
« 50. Le livre d’Horace, avecques plusieurs Sommes et Traictiés de droit canon et autres vieilles choses, couvert de cuir vert, en lettre de forme ancienne, en latin. »
Le laconisme de cette description empêche de connaître lesquelles des œuvres d’Horace (65-8 avant J.-C.), s’il s’agit bien du poète latin, étaient éditées dans ce livre, ainsi que la nature de ces Sommes, Traités et autres vieilles choses… Je ne vois d’ailleurs pas très bien, voire pas du tout !, pourquoi des œuvres de droit canon étaient éditées avec les œuvres d’Horace. (Trouver Horace…)
« 51. Le grant Chaton, couvert de rouge, sans aiz [« ais », feuillet de bois utilisé pour la reliure], escript dessus .j. Chanteprime, intitulé de Senectute, avecques .i. [un] autre livre intitulé Asinarius, escript en lettre courant, historié et enluminé. »
Le traité Caton l’Ancien ou De la vieillesse (« grant Chaton », « de Senectute »), en latin Cato Maior de Senectute, est une œuvre de Cicéron, publiée en 44 avant J.-C. Il s’agit d’un dialogue imaginaire entre les deux vieillards Caton l’Ancien et Atticus et leurs jeunes amis Lélius (Caïus Laelius Sapiens) et Scipion Émilien, dialogue où l’éloge de la vieillesse, âge de sagesse, est à la fin proclamé.
J’ai trouvé la trace d’un certain Jehan Chanteprime, « Trésorier & Gardes des Chartres du Roy » vers 1405, dans les Ordonnances des Rois de France de la troisième race, contenant notamment des lettres de Charles VI. Peut-être Louis d’Orléans lui avait-il acheté ce livre sur la couverture duquel figurait encore son nom ?
Asinarius est un livre qui a conservé malgré mes recherches tout son mystère. Il ne figure pas parmi les titres des œuvres de Cicéron ayant traversé les siècles. Le plus curieux est que le terme, qui désigne « ce qui est relatif à l’âne » ou l’ânier, le conducteur d’ânes, fut utilisé, au début du christianisme, par les adversaires de la jeune religion qui surnommaient ainsi les chrétiens, accusés d’adorer une tête d’âne. Ce n’est peut-être pas un ouvrage de Cicéron, mais alors ?...
(à suivre.)
19:02 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Deux châteaux vus en passant
Le château d'Amboise (XIVe-XVIe s.)
et le château de Chaumont-sur-Loire (XVe-XVIe s.),
sur la route,
photographies : novembre 2013.
19:02 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château d'amboise, château de chaumont-sur-loire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 15 février 2014
Dans un château (Interlude)
Photographie : février 2014.
18:17 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frederic tison, photographie, ombres, fragment seul | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Règle
Il est bon, souvent, de se couper soi-même la parole.
18:16 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |