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vendredi, 07 février 2014

Vestige

 

 

 

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La Tour du Foix (XIIIe siècle), derrière l'arbre déployé,
au château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

Du château de Blois que Charles d'Orléans connut, et dans lequel fut organisé le Concours de Blois, « Je meurs de soif auprès de la fontaine », il ne reste rien, sinon la grande salle des États, du XIIIe siècle, dans l'aile François Ier, et cette tour.

 

 

 

Si 2002

 

 

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Frédéric Tison, Autoportrait, aquarelle noire (2002)

 

 

 

 

 

01:18 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 06 février 2014

Une fenêtre

  

 

 

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Remparts du château de Loches,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (15)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 35. Le livre des propriétés de toutes choses, en françois, lettre courant, historié à chacun livre, couvert de veloux noir, à deux semblans d’argent dorés, esmailliés aux armes de Monseigneur. »

Il s’agirait d’« un recueil de notions sur l’histoire naturelle, la médecine et l’art culinaire, qui a joui jusqu’au seizième siècle d’une grande célébrité. Composé en latin au commencement du quatorzième siècle, par un moine anglais, Barthélémy de Glanwill, ce recueil fut traduit en français vers 1362 par Jehan Corbichon, chapelain du roi Charles V, et d’après les vœux de ce prince. Il a été imprimé plusieurs fois aux quinzième et seizième siècles. » (Le Roux de Lincy)

On sait aujourd’hui que Barthélémy de Glanwill (un moine franciscain mort vers 1360) n’est pas l’auteur de ce livre, et que celui-ci est l’œuvre de Barthélémy l’Anglais (ou Bartholomeus Anglicus, qui vécut au XIIIe siècle) avec lequel Barthélémy de Glanwill a été longtemps confondu.

Barthélémy l’Anglais composa ce livre en 1230-1240 et le publia sous le titre Liber proprietatibus rerum.

 

 

« 36. Les Epistres saint Pol, glosées en latin, lettres de forme toutes neufves, couvertes de veloux noir, sans histoires, à deux petis fermoers de cuivre. »

 

Même note que pour le livre 33.

 

 

« 37. Les Fables de plusieurs poettes notables, en latin, lettre de forme, couvert de veloux noir, non historiées, à deux petis fermoers de cuivre. »


On sait d’après une quittance que Louis d’Orléans avait acheté à son chambellan le chevalier Guillaume de Tignonville, le 22 juin 1396, un livre désigné comme les Fables d’Ysopet ; or Ysopet (Isopet) est le nom donné, au Moyen Âge, à des recueils d’apologues, courts récits dont se dégage une « moralité » ou une « sentence », et dont la matière est attribuée à Ésope, le fabuliste grec (VIIe-VIe siècles avant J.-C.) qui inspira en France La Fontaine, Benserade et Charles Perrault. S’agit-il de l’un de ces livres ? Les « poettes notables » ayant composé les fables de ce recueil n’en seraient cependant guère identifiables pour autant. S'agit-il de Phèdre, le fabuliste latin (fin du Ier siècle av. J.-C.-vers 50 ap. J.-C.) ? De Babrius, un fabuliste romain de la fin du IIe  et du début du IIIe siècle  ? D’Avianus, un poète romain de la fin du IVe et du début du Ve siècle ? Tous étaient les auteurs de fables imitées ou inspirées d’Ésope.

Il y eut également des moines du bas Moyen Âge qui composèrent des fables à la manière d’Ésope, tel l’Anglais Eudes de Cheriton (1185-1246/47), qui usa de ces récits dans ses prédications.


(à suivre.)

 

 

 

Le tour du Logis

 

 

 

 

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Détail du Logis royal du château de Loches (XIVe s., pour Charles V),
photographie : novembre 2013.

 

 

 

mercredi, 05 février 2014

Dans la "loggia" (d'une Deux Fois reine)

 

 

 

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Vue sur le jardin et la collégiale Saint-Ours (à gauche ;
on distingue l'une des deux "dubes" (structures pyramidales))
depuis l'Oratoire d'Anne de Bretagne (vers 1500),
au Logis royal du château de Loches,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

mardi, 04 février 2014

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (14)

 
 

 

Introduction.

 

 

 

 

« 32. Le livre du Mirouer historial, en quatre grans volumes neuf, en françois et lettre de forme, historiés à mi, couvers de veloux noir ; chacun livre à deux fermoers esmailliés, armoiés. »

 

 

Ce Miroir de l’histoire ou Miroir historial (Speculum historiale) est une encyclopédie rédigée par le frère dominicain Vincent de Beauvais (vers 1184/94-1264), et traduite en français par Jean de Vignay ; l’ouvrage recense les « faits et gestes historiques selon la chronologie » (comme l’auteur l’écrit dans son « Prologue ») depuis la Création du monde jusqu’au XIIIe siècle.

  

 

« 33. Les Gloses sur les Epistres saint Pol, en latin, escriptes en lettre de forme, couvert de veloux noir, à deux petiz fermoers de cuivre. »

 

Les plus fameuses Gloses des Épîtres de saint Paul furent, au Moyen Âge, celles du théologien et philosophe Gilbert de Poitiers (ou Gilbert de la Porrée) (1076-1154), Glosa Giliberti (1130-1140), et du théologien et évêque Pierre Lombard (vers 1100-1160), Glosa Lombardi (1150-1160). Sans doute s’agit-il de l’une ou l’autre de ces éditions.

  

 

 « 34. Le livre de Catholicon, en ung grand volume, lettre de forme, neuf, sans histoires, couvert de veloux noir, à deux petis fermoers de cuivre. »

  

Le Catholicon (Summa grammaticalis quae vocatur catholicon) est un dictionnaire latin et une grammaire latine dont la publication date de 1286. Son auteur est Jehan de Gênes ou Giovanni Balbi (?-1298) qui s’inspire des travaux de Papias le Lombard, un lexicographe italien de langue latine (XIe siècle), auteur d’un dictionnaire latin, Elementarium doctrinae rudimentum, et du glossaire d’Hugutio de Pise, un érudit du XIIe siècle, intitulé Glossarium sive dictionarium (vers 1161).

 

Le Catholicon est le premier dictionnaire latin composé dans un ordre systématiquement alphabétique, et il servit de dictionnaire dans les écoles jusqu’au XVIe siècle.

 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

La Vierge, sous les traits de la Belle Agnès

 

 

 

 

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La Vierge de Melun, peinture sur bois, copie datée de 1970 (par ?)
du tableau (vers 1450) de Jean Fouquet (vers 1415/20-vers 1478/81) 
conservé au musée royal des beaux-arts d'Anvers.
Collection du Logis royal du château de Loches, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

lundi, 03 février 2014

« Dans cette salle... »

 à François.

  

 

 

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Dans le Logis royal du château de Loches, photographie : novembre 2013.

Sur la dalle centrale on peut lire :

« DANS CETTE SALLE
LES 3 & 5 JUIN 1429
JEANNE D'ARC
VINT PRESSER CHARLES VII
DE SE RENDRE À REIMS
POUR S'Y FAIRE SACRER
ROI DE FRANCE
 ».

_____

 

  

 

Le Carillon de Vendôme, première strophe (XVe siècle, et non XVIe siècle, comme indiqué),
(interprété par ?).

 

 

 

 

dimanche, 02 février 2014

Le chien & son ombre

 

 

 

 

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 Détail du Logis royal du château de Loches (XIVe s., pour Charles V),
photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (13)

  
 

 

Introduction.

 

 

 

 

 « 30. L’Appostille de maistre Nicole de Lire, en trois grans volumes tous neufs, historié et enluminé d’or et d’azur, en lettre de forme toute neufve, à chacun iiii [quatre] fermoers de cuivre, couvers de cuir rouge marqueté. »

Le théologien et inquisiteur Nicolas de Lyre (vers 1270-1349), le « Docteur clair » (doctor planus), est l’auteur de cette Apostille (« explication »), dont le titre entier serait, d’après mes recherches, soit Postillae perpetua sive brevia commentaria in universa Biblia, soit Postilla litteralis super totam Bibliam (1322-1331), soit encore Postilla moralis seu mystica (1339) ; ou bien ces trois volumes réuniraient ces ouvrages. Ces livres sont une exégèse approfondie de la Bible hébraïque et du Nouveau Testament. Les commentaires bibliques de Nicolas de Lyre sont considérés comme fondamentaux par tous les théologiens des XIVe, XVe et XVIe siècles.

Une quittance a été conservée qui indique que Louis d’Orléans avait acheté ces volumes en 1398.

 

 

« 31. Les Problesmes Aristote, en françois, couvert de cuir rouge marqueté, à deux fermoers de cuivre, escripts en lettre courant. »

 

« Les Problèmes d’Aristote avaient été traduits en français à la fin du quatorzième siècle, par Évrard de Conty, médecin du feu roi Charles V. (…) Ce livre avait été vendu à Louis d’Orléans le 20 janvier 1398, par Me Jehan Doche, étudiant à Paris. » (Le Roux de Lincy)

On sait aujourd’hui que ces Problèmes, une collection de questions et de réponses sur des sujets très divers (médecine, musique, sciences naturelles, mathématiques, etc.), ne sont pas l’œuvre d’Aristote, mais plutôt une compilation de son école, même si certains passages sont du philosophe.

 

 

(à suivre.)

 

 

samedi, 01 février 2014

Logis royal

 

 

 

 

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 Logis royal du château de Loches (XIVe s., pour Charles V), photographie : novembre 2013.


 

(Note : C'est là que me fut donnée une menaçante brochure (émanant de l'Office de tourisme) intitulée "I LOCHES YOU : Vous allez aimer la cité royale", et c'est là qu'alors, succombant à un si gracieux appel, néanmoins sommé d'obéir, tout tremblant, j'aimai.)

 

 

 

Les agnels d'Agnès

 

 

 

 

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Détail du gisant d'Agnès Sorel, dans la collégiale Saint-Ours de Loches,
en Indre-et-Loire, photographie : novembre 2013.

 

 

 

Logis

 

 

 

frédéric tison,photographie,loches,logis du gouverneur

 

Logis du gouverneur (de la forteresse de Loches) (XIVe s.),
au château de Loches, en Indre-et-Loire, photographie : novembre 2013.