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vendredi, 14 février 2014

La Loire en novembre

 

 

 

 

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Le pont Jacques Gabriel (1724), sur la Loire, à Blois,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

Lumes

 

  

 

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Sur le pont Jacques Gabriel (1724), sur la Loire, à Blois,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

jeudi, 13 février 2014

Les Loges

 

 

 

 

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Façade des Loges (XVIe siècle) du château de Blois,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (18)

 

 

Introduction.

 

 

 

« 47. Le livre d’Aristote, en lettre de forme, neuf, historié et enluminé, en latin, de Secretis secretorum, et Regimine principum, couvert de cuir rouge marqueté, en latin. »

Le Secret des Secrets est une encyclopédie, écrite sous la forme d’une vaste lettre, traduite d’un livre anonyme arabe du Xe siècle, le Kitâb sirr al-‘asrâr (Le Livre des secrets) et faussement attribuée à Aristote : ce dernier aurait là composé un « miroir du prince », conseils divers à destination d’Alexandre le Grand, dont le Stagirite avait été le percepteur, au moment de la conquête de la Perse. Le livre a été traduit en latin par un clerc nommé Philippe de Tripoli, dont nous ignorons tout, après 1227. On y trouve des exposés de politique, de morale, d’alchimie, d’astrologie, de médecine, de magie… C’était en quelque sorte la référence encyclopédique du bas Moyen Âge.

La mention « et Regimine principum » désigne un chapitre de ce texte, consacré aux principes d’hygiène de vie (le « régime »).

 

 

« 48. L’Istoire de la vie et naissance d’Alixandre, avecques poetes, escript en lettre ancienne, couvert de cuir vert, en latin. »

Il me semble que cet ouvrage désigne l’une des versions du Roman d’Alexandre du Pseudo-Callisthène, un écrivain inconnu, égyptien, ou grec d’Égypte (IIe ou IIIe siècle après J.-C. ?), ou d’un ensemble d’auteurs anonymes réunis sous ce même nom. Du véritable Callisthène (né vers 360 avant J.-C. et mort vers 327), contemporain et biographe d’Alexandre le Grand, les chroniques étaient perdues depuis longtemps, et de nombreux textes apocryphes, versions légendaires de la vie du conquérant macédonien, naquirent de ce manque.

La mention « avecques poetes » signifie-t-elle que l’on trouvait, à la suite des légendes, des œuvres telles que Li Romans d’Alixandre d’Alexandre de Bernay (ou Alexandre de Paris) (XIIe siècle), récit en vers dodécasyllabes qui prirent là pour la première fois le nom d’alexandrins ?

 

 

(à suivre.)

 

 

 

La jeune « fille-singe »

 

 

 

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Lavinia Fontana (Lavinia Zappi, 1552-1614), Tognina Gonsalvus (vers 1585),
collection du château de Blois, photographie : octobre 2013.

 

 

 

mercredi, 12 février 2014

Europe

  

 

 

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Jean Cousin le fils (vers 1522-vers 1594), L'Enlèvement d'Europe (vers 1570), détail,
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

 

Où passa Charles d'Orléans

 

  

 

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Dans la Salle des États (XIIIe siècle), dans l'aile François Ier, au château de Blois,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

mardi, 11 février 2014

Portant les fleurs

 

 

 

 

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Jean Cousin le fils (vers 1522-vers 1594), L'Enlèvement d'Europe (vers 1570), détail,
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (17)

 

 

 Introduction.

 

 

 

« 42. Le commencement de Logique, en papier. »

 

« Les Traités de logique au moyen âge se composaient des traductions latines faites par Boèce, d’après les livres d’Aristote. C’étaient ordinairement de petits livres tracés dans une écriture extrêmement fine et extrêmement abrégés. Lorsqu’ils sont complets, ces livres contiennent les Catégories, le livre Peri Ermenias, les Analytica priora et posteriora, les Topiques, le de Sophisticis elenchis. » (Le Roux de Lincy)

Ces derniers livres sont issus du corpus aristotélicien, l’Organon, titre qui sert à désigner l’ensemble des traités de logique écrits par le philosophe grec ou qui lui sont attribués.

 

 

« 43. L’Apocalipce figurée [ornée de figures, de symboles], couverte de parchemin. »

 

Il s’agit naturellement du livre qui clôt le Nouveau Testament, l’Apocalypse selon Jean.

 

 

 « 44. La Légende dorée, en françois, couverte de cuir blanc, en lettre de forme, historiée. »


Voir le livre 3. de cet inventaire.


 

« 45. Un Messel [Missel] qui estoit escript en l’inventoire dont cestui [celui-ci] est extrait et est couvert de cuir rouge marqueté, sans fermoers, escript en lettre de forme, historié, tout neuf. »

 

Il existait ainsi un inventaire précédent dont celui-ci s’inspire ou qu’il parachève.

 

 

« 46. Ung livre de Boesce, de Consolacion, tout neuf, couvert de cuir rouge marqueté, en lettre courant, enluminé, en latin. »

 

Voir le livre 24. On notera que Boèce est orthographié Boece et Boesce dans le même document.

 

 

 

(à suivre.)

 

 

lundi, 10 février 2014

Ailes & ombres

 

 

 

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Théodule Ribot (1823-1891), Saint Vincent martyr (vers 1880),
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

 

 

dimanche, 09 février 2014

Écorce

 à Norbert.

 

 

 

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Encres sur papier (17x22 cm), février 2014.

 

 

 

19:24 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Tags : frederic tison, minuscule peinte | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook |

La mémoire et le cliché

à Denis Trente-Huittessan,
photographe du Jadis et de l'Aujourd'hui

 

 

 

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Appareil photographique de Séraphin-Médéric Mieusement (1840-1905),
photographe des Monuments historiques,
collection du château de Blois, photographie : novembre 2013.

 

(Lire ici un article sur les travaux de Mieusement.) 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (16)

 

  

 

Introduction.

  

 

 

« 38. Les Chroniques Martiniennes, en latin, couvert de veloux noir, en lettre de forme ancienne, à deux petiz fermoers de cuivre. »

 

 

Les Chroniques martiniennes désignent la Chronicon pontificum et imperatorum (vers 1275), une chronique historique composée par le dominicain Martin d’Opava (ou Martinus Polonus, « Martin de Pologne » (?-1278)) : cet ouvrage pédagogique très utilisé dans les écoles médiévales présente la chronologie détaillée de treize siècles, s’étendant du ministère de Jésus au pontificat de Jean XXI, éphémère cent-quatre-vingt-cinquième pape de 1276 à 1277.

 

  

« 39. Ung livre couvert de veloux vermeil et unes heures escript en thiois ; à chacun deux petiz fermoers semblans d’argent dorés. »

 

 

Le mot « thiois » est l’équivalent du terme « deutsch » ; il s’agit donc là de deux manuscrits écrits en allemand dont l’un semble un livre d’Heures. Le laconisme de cette mention interdit d’en savoir davantage.

 

  

« 40. Unes Heures de Nostre Dame, à l’usage de saint Ambroise, couvertes de cuir blanc, à trois petiz fermoers d’argent. »

  

Ce type d’ouvrage liturgique, le Livre d’Heures, était destiné aux laïcs.

 

 

 

« 41. La Vie de Nostre Dame, toute historiée, en un roule de parchemin, couvert de drap [étoffe] d’or, en françois, et le Noveau Testament et Exposicion [commentaire, explication] des Evangilles. »

 

 

Fait notable, ce précieux livre de dévotion, qui devait être fort beau, n’était pas un codex, mais un volumen, un rouleau de parchemin, à la manière des livres antiques, que l’on déroulait d’une main. Ce type de livre se présentait sous la forme d'un rouleau de trente centimètres de large et de sept mètres de long environ, et contenait l'équivalent de soixante pages d'un livre moderne.

 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

samedi, 08 février 2014

Au château de Blois (quatre fragments)

 

 

 

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L'aile Louis XII (1498-1501)

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L'aile François Ier (1515-1520)

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L'aile Gaston d'Orléans (1635-1638)

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Photographies : novembre 2013.

 

 

 

(Je me souviens que j'eus toutes les peines du monde à prendre en photographie ce château composite (et mes photographies ne sont pas bien belles...). D'ailleurs il n'est pas beau tout entier ; il est beau par ses détails, les leçons d'architecture de ses façades, son rêve inachevé, toujours repris. Son histoire se confond avec celle de la France : belle, fière, et tâtonnante !)

 

  

 

vendredi, 07 février 2014

L'entrée du château

 

  

 

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L'entrée du château de Blois (et, surmontant la porte d'entrée, la statue équestre de Louis XII,
copie par Seurre (1858) de l'ouvrage original détruit durant la Révolution),
photographie : novembre 2013.