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dimanche, 31 mai 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (58 bis)

 

 

 

Introduction.

 

 

« [Non numéroté, dans la marge.] Un livre de Frédérich Souffle-Tison, des Effigies, escript en françois de lettre courante, et au commencement du ve [cinquième] fueillet a escript : Carnet de la ville sauvage ; couvert de veluyau vermeil, garni de quatre fermoers esmailliés aux armes de Mons. ; lequel livre messire Flamel [Je pense qu'il s'agit de Nicolas Flamel, frère de Jean Flamel, secrétaire du duc] donna à Mons. aux estrennes mil cccc et treize._15 liv. »

 

Mon Lecteur, bien sûr, aura reconnu ce livre.

 

 

(à suivre.)

 

 

Montmirey (2) — Trois images pour un château secret

 

 

 

 

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Le parc, et la grille (1734, par Nicolas Chapuis), du château de Montmirey
(1772-1780, par Claude-François-Xavier Bachelu),

à Montmirey-la-Ville, dans le Jura,
photographies : octobre 2014.

 

 

 

samedi, 30 mai 2015

Montmirey (1)

 

 

 

 

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Le château de Montmirey (1772-1780, par Claude-François-Xavier Bachelu),
à Montmirey-la-Ville, dans le Jura,
photographies : octobre 2014.

 

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (58)

 

 

 

Introduction.

 

 

« 125. Un livre de Tite-Live, très-richement historié au commencement de la fondation de la cité de Rome, couvert de veluyau vermeil, fermant à quatre fermoers d'argent doré esmailliés d'une fleur de bourrache, et les tixus à marguerites._125 liv. »

 

« 126. Un livre de Titus Livius, en trois volumes, en françois de lettre courante, et au commencement du second fueillet d'un desdits volumes a escript : Le consul fut occis ; et au commencement du second fueillet du tiers volume a escript : Soient ; couverts de cuir vermeil empraint, fermant chacun volume de deux fermoers d'argent doré tout plains [sans aspérité], à deux tixus de soye vermeille ; lequel livre mondit seigneur retint comme dessus [cf. notice 112]._76 liv. »

 

« 127. Les Décades de Tite-Live, en trois volumes, escriptes en françois de très-bonne lettre de fourme, très-bien historiées et enluminées ; et au commencement du second fueillet du premier volume a escript : Les poettes ; et au commencement du second fueillet du ije [deuxième] volume, après les exposicions qui n'ont point de propre françois [commentaires latins non traduits ?], a escript : De puissance ; et au commencement du second fueillet du tiers volume, après lesdites exposicions et tables, a escript : Plusieurs couras ; couvert chascun volume de cuir vermeil empraint, à deux fermoers d'argent doré esmailliés d'un ymage de Nostre Dame tenant son enfant ; et pardessus a une chemise de satin vermeil, figuré de rainsseaux roses et cynes [cygnes], doublé de tiercelin noir ; lesquels Mons. acheta de Jehan de la Cloche._355 liv. »

 

« 128. Un livre de Titius Livius, translaté en françois escript de lettre de fourme ; et au commencement du second fueillet dudit livre a escript : Par la manière ; et est couvert de veluyau vermeil, à deux fermoers d'argent doré, esmailliés chascun d'un personnage, et sur chascun ais a cinq gros bouillons dorés hachiés à fleurs de bourrache, garni d'une pippe d'argent doré à trois fleurs de bourrache esmailliées._150 liv. »

 

  

Faites sur l’ordre de Jean II le Bon, les traductions françaises de l’ouvrage Ab Urbe condita libri (Histoire de Rome depuis sa fondation (fin du Ier s. av. J.-C.- début du Ier s. ap. J.-C.)) de Tite-Live en français sont de la plume de Pierre Berchoir (Berchorius), moine bénédictin, prieur de Saint-Éioi de Paris, mort en 1362.

 

   

(à suivre.)

 

 

vendredi, 29 mai 2015

Triptyque

 

 

 

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Triptyque de la Descente de croix : les Saintes femmes au tombeau
et les disciples d'Emmaüs (panneau central),
les commanditaires, Catherin Mayrot et son épouse Jeanne Moyne, en prière (volets) (1561),
réalisé à Pesmes par
Jacques Prévost (peintre et graveur du XVIe s.),
en
l'église Saint-Hilaire (XIIe-XVIIIe s.),
à Pesmes, en Haute-Saône,

photographie : octobre 2014.

 

 

 

Hauteurs

 

 

 

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Clocher "à la comtoise" et nef de l'église Saint-Hilaire (XIIe-XVIIIe s.),
à Pesmes, en Haute-Saône,

photographies : octobre 2014.

 

 

 

jeudi, 28 mai 2015

Miroir

 

 

 

 

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Pesmes, ses remparts (XIIIe s.), et la rivière l'Ognon, en Haute-Saône,
photographie : octobre 2014.

 

 

 

Talmay

 

 

 

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Le château de Talmay (XVIIIe s.), et son donjon du XIIIe s.,
en Côte d'Or,

photographie : octobre 2014.

 

 

 

mercredi, 27 mai 2015

Une ferme dans un château

 

 

 

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Le château de Rosières (XVe-XVIIe s.),
près de Fontaine-Française, en Côte d'Or,

photographies : octobre 2014.

 

 

 

Forma

 

 

 

J'aime les châteaux, si ce sont là des formes ; et ces formes que chaque livre peine à trouver, à l'image de chaque vie, tout château, qu'il soit un château-fort ou une demeure de plaisance, semble naturellement en avoir trouvé l'un des rêves réalisés — l'une des beautés multipliées.

 

 

 

06:42 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, note, forme, château | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

mardi, 26 mai 2015

Le petit château délicieux

 

 

 

 

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frédéric tison,photographie,château de beaumont-sur-vingeanne

 

Le château de Beaumont-sur-Vingeanne (vers 1724), en Côte d'Or,
photographies : octobre 2014.

 

 

(... Et c'est là, entre autres demeures, que j'aimerais vivre.)

 

 

 

lundi, 25 mai 2015

Interlude (— pour l'amour de toutes les gloires de la France)

 

(également intitulé : Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.)

 

 

 

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Portrait de l'auteur devant le bassin du Miroir, au château de Versailles,
photographie de F. C., le dimanche 24 mai de l'an de grâce 2015.

 

 

 

Dans la forêt de Velours (deuxième partie)

 

 

Dans la forêt de Velours (première partie).

 

 

 

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Promenade dans la forêt de Velours, en Côte d'Or,
photographies : octobre 2014.

 

 

 

Dans la forêt de Velours

 

 

 

 

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Promenade dans la forêt de Velours, en Côte d'Or,
photographies : octobre 2014.

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (57)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 123. Un grand livre de Valerius Maximus historié, escript de lettre de court ; et au commencement du second fueillet a escript : Urbis Romae ; garni de quatre fermoers esmailliés aux armes de Mons. ; lequel sire Jean Coureau lui donna à estraines le premier jour de janvier l'an 1401._75 liv. »

 

Il s’agit du texte latin de l’historien et moraliste romain du Ier siècle Valère Maxime, Factorum dictorumque memorabilium (Faits et dits mémorables), un recueil d'anecdotes historiques ou relatives à la religion, à la vie civile et sociale de la Rome sous Tibère.

 

 

« 124. Un livre de Valerius Maximus, translaté en françois, escript de lettre de court, historié [illustré] au commencement du Roy [sans doute Charles V] et d'un frère de l’ordre de Saint-Jehan [voir ci-dessous], qui lui présente un livre, et d'autres histoires ; et au commencement du second fueillet a escript : Marie auxquels ; et est couvert de cuir vermeil empraint, à deux fermoers d'argent néélés [ornés de dessins gravés et remplis d’émail noir, ciselés] et tixus noirs._25 liv. »

 

 

La mention d'une image représentant un frère de Saint-Jean-de-Jérusalem au début de ce volume indiquerait qu’il s’agit de la traduction française de Valère Maxime par un religieux de cet ordre, ainsi désigné dans la réédition de 1480 de cet ouvrage : « Cy commance le livre de Valerius Maximus, translaté de latin en françois, par religieuse personne maistre Simon de Hesdin, maistre en théologie et frère de Saint Jehan de Jérusalem ». Cette traduction fut ordonnée par Charles V.

 

  

(à suivre.)