mercredi, 10 juin 2020
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Béatrice Marchal
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éditions Cahiers de poésie verte, collection Trobar, 2014, p. 26,
Prix Troubadours 2014.
15:44 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, béatrice marchal, la cloche de tourmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 01 février 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Michel Passelergue
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éditions L'Arbre à paroles, 2006, p. 21.
18:07 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, michel passelergue, lettres à ophélie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 26 janvier 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Paul Farellier
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et cet obscur porté à même la peau,
je reviens vers vous parfois, les nuits d'été,
échanger présence et monnaie de lumière.
le temps simple de rire dans nos regards ;
puis je repars pour les menées d'un hiver
avec cet avenir qui durcit le ciel.
éditions L'Arbre à paroles, collection Traverses, 2000, p. 46,
repris dans L'Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013, Les Hommes sans Épaules éditions, 2014, Grand Prix de poésie de la SGDL 2015,
p. 448.
11:03 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, paul farellier, dans la nuit passante, l'entretien devant la nuit | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 25 janvier 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pierre Perrin
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06:40 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, pierre perrin, la porte et autres poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 22 janvier 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Claudine Bohi
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in Même pas, suivi de On n'en peut plus,
éditions Le Bruit des autres, 2010, p. 81.
11:00 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, claudine bohi, on n'en peut plus | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 20 janvier 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Jean-Paul Hameury (1933-2009)
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Roulé dans les vagues d'une mer sans nom
et promis aux abîmes d'Hadès
— nulle chouette alors autour de moi
mais un peuple gris de goélands —
je me souviens d'une esclave, de son oreille
nichée dans la forêt de ses cheveux,
oreille toute semblable à celle
de Pénélope où si souvent, jadis,
je glissais une langue furtive.
A cet instant, les dieux oublièrent
mon sillage — une grève me fut donnée.
éditions Folle Avoine, 1993, p. 51.
12:42 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, jean-paul hameury, ithaque et après | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Gabrielle Althen
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Neige
— Ciel plus lourd que la ville même —
Le centre du jardin
Coïncide avec celui de mon silence
Nous habitons cet œil immense
Et tout à coup dans le soir qui commence
Devient sensible
Qu'il faut un centre pour aimer
Le lent sourire alors de cette gravité !
éditions Arfuyen, 2015, p. 57.
12:41 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, gabrielle althen, soleil patient | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
En guise d'introduction
« La plupart des gens ont de la poésie une idée si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie. » À ce constat toujours renouvelé de Paul Valéry s'ajoute aujourd'hui le fait (est-il cependant si nouveau ?) que la poésie française de qualité est très peu lue, voire mise sous le boisseau, sinon dans des cercles très étroits qui, d'autre part, sont hélas bien souvent étanches les uns aux autres.
On a trouvé toute sorte de raisons à cette désaffection : l'époque est tout entière dans la vitesse, le morcèlement et l'absence de concentration (tandis que la lecture, la lecture de poèmes en particulier, suppose quelque lenteur), la poésie intimide, la poésie ne s'ouvre pas assez à d'autres expressions propres à l'époque contemporaine (avec, en filigrane, toujours, ce dessein, naïf, de "dépoussiérer" la vieille dame comme on veut ailleurs "dépoussiérer" Bach et tout l'opéra, comme si Homère, Dante et Villon étaient couverts de poussière !), etc. Le diagnostic à mon sens est parfois juste, parfois inexact, certainement trop court, tout regard étant à jamais insuffisamment éloigné de son propre temps.
Je vois une autre raison : le nombre. Il se publie chaque année des centaines de livres ou de plaquettes de poésie, et le lecteur le plus affûté, le plus inlassablement curieux, serait bien en peine de les découvrir tous, encore moins de tous les distinguer ; il erre dans cette bibliothèque mouvante plus périlleusement encore que le prince parmi la forêt des ronces qui encerclent le château de la Belle au bois dormant. Nombre de lecteurs, peut-être moins avertis, se seraient-il vite découragés, et auraient-ils alors rebroussé chemin ? C'est bien possible.
Errant, le lecteur passe sans le savoir à côté de pages magnifiques, de pages curieuses, de pages fécondes (ou simplement de pages intéressantes), lesquelles témoignent d'une vitalité de la poésie de notre temps — Combien de fois nous sommes-nous avisés tardivement d'un livre passé inaperçu, et, comme la plupart de ceux qui sont publiés aujourd'hui, tombé dans l'oubli au terme de quelques semaines !
J'aime les florilèges, les anthologies, les revues de poésie, qui sont de merveilleux orpailleurs. Il me semble que chaque lecteur amoureux peut s'ajouter à eux, et verser les quelques pépites qu'il aura décelées ici et là, lesquelles donneront peut-être à d'autres lecteurs le désir de découvrir ce que le fleuve charriait, et que leurs mains, inévitablement trop petites, n'avaient pu tamiser.
Lors je me propose ici de faire découvrir, d'une manière totalement subjective (il s'agira du panorama partiel de mes lectures), quelques écrits de poètes contemporains — et de les faire découvrir sur un blogue, c'est-à-dire sur un support à la fois inéluctable aujourd'hui (ces pages virtuelles permettent une diffusion véritablement nouvelle) et éphémère (ces pages seront noyées, elles se seront totalement abîmées dans trente ans (Nous ne nous méfions pas assez du numérique en lui confiant notre mémoire.)). J'ai croisé personnellement certains de ces poètes dans le monde, je les rencontre encore et quelques-uns sont mes amis ; d'autres, bien plus nombreux bien sûr (et certains sont morts), ne me sont connus que par leurs livres ; il va de soi que mes choix ne sont pas dictés par ces hasards, mais seulement par le désir d'un partage — celui de la beauté, celui de la curiosité, celui de « l'enfant d'une nuit d'Idumée ».
12:38 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
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Isabelle Lévesque
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La douleur étonnée facilite les rondes
que nous dansions
(autrefois).
Il faut
composer
les vers, les ballades — un pantoum oublié,
réinventé sans cesse dans ta voix
où défaillent les ombres.
Nous avons les nuits
(mille moins une)
pour
désapprendre,
vivre un sol absent.
in Isabelle Lévesque et Pierre Dhainaut, La Grande Année,
éditions L'Herbe qui tremble, 2018, p. 101.
10:04 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, isabelle lévesque, la grande année | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 23 décembre 2024
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
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Odile Cohen-Abbas
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Danseurs
dévoient des déplacements en flammes,
communément des sphères.
crie un rayon de cercle.
Cages de médianes, de
diagonales,
décollements, raccordements de crânes,
séries des râbles et des queues.
Muscles, mues propres,
vitesse.
Au travers, multiplications des diamètres
ayant partie liée avec les noms transcrits,
prélèvements d'échantillons
Questions, élancements,
en touffes blanches ignées,
turbots de semence
Losanges de doigts, de jambes,
nus de haute couture
Un spectateur chargé d'éveil
et qui, à l'inverse, se taisent,
éditions Librairie-Galerie Racine, 2016, p. 54-55,
repris dans Long feu aux fontaines, Les Hommes sans Épaules éditions, 2018, p. 158-159.
02:50 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, odile cohen-abbas, les rires fous d'alefbêt..., long feu aux fontaines | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |