samedi, 26 janvier 2019
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Pages dans la forêt — Aperçus de la poésie française contemporaine
Paul Farellier
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Encore un vent de sable sur les épaules
et cet obscur porté à même la peau,
je reviens vers vous parfois, les nuits d'été,
échanger présence et monnaie de lumière.
et cet obscur porté à même la peau,
je reviens vers vous parfois, les nuits d'été,
échanger présence et monnaie de lumière.
Ce n'est qu'une courte halte, n'ayez crainte,
le temps simple de rire dans nos regards ;
puis je repars pour les menées d'un hiver
avec cet avenir qui durcit le ciel.
le temps simple de rire dans nos regards ;
puis je repars pour les menées d'un hiver
avec cet avenir qui durcit le ciel.
Paul Farellier, Dans la nuit passante,
éditions L'Arbre à paroles, collection Traverses, 2000, p. 46,
repris dans L'Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013, Les Hommes sans Épaules éditions, 2014, Grand Prix de poésie de la SGDL 2015,
p. 448.
éditions L'Arbre à paroles, collection Traverses, 2000, p. 46,
repris dans L'Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013, Les Hommes sans Épaules éditions, 2014, Grand Prix de poésie de la SGDL 2015,
p. 448.
11:03 Écrit par Frédéric Tison dans Pages dans la forêt | Tags : florilège, paul farellier, dans la nuit passante, l'entretien devant la nuit | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |