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dimanche, 26 janvier 2014

« Écritures rebelles » : expositions, rencontre & lecture

 

 

 

À l'occasion des expositions Écritures rebelles de Renaud Allirand à Montbéliard et à Belfort en février et mars 2014 (expositions d'encres et de gravures de l'artiste, ainsi que de ses livres conçus avec les poètes Jacques Robinet, Paul Louis Rossi, Florent Papin & votre serviteur), les manuscrits des poèmes du cahier Une autre ville (2013) seront présentés.


J'aurai également le plaisir de participer, en compagnie de l'artiste peintre et graveur et du poète Jacques Robinet, à une rencontre dans le cadre du "Printemps des poètes 2014",

 

le samedi 15 mars 2014

à 14h30

à la Bibliothèque municipale des 4 As

Forum des 4 As

90 000 Belfort

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RecVers.jpg

 

 (Cliquer pour agrandir l'image.)

 

Télécharger le PDF "Écritures rebelles".

 

*** Voir également la page 24 de ce document. ***

 

 

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 (Cliquer pour agrandir les images.)

 

 

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Une autre ville - 2013 - Frédéric Tison - Renaud Allirand.JPG

 

  

Une autre ville -  extrait.jpg

 

Une autre ville (2013),
poèmes de Frédéric Tison,
encres de Chine et gravures de Renaud Allirand

 

 

 

 

samedi, 25 janvier 2014

Quittant le château

 

 

 

DSC_6658 b TRD.jpg

 

 Au château de Chenonceau,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (9)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 21. Les Institutes de l’empereur Justinien, en lettre de forme ancienne, en françois, couvert de cuir vert, à deux petiz fermoers de cuivre. »

 

Le manuel de droit Institutiones Justiniani (publié en novembre 533) fut composé par les érudits Tribonien, Théophile et Dorothée sur ordre de l’empereur byzantin Justinien Ier (vers 483-565, empereur en 527). Ce recueil de lois en quatre parties aborde les questions du droit de la personne, puis de la propriété (les « biens »), ensuite des contrats et des héritages (les « obligations »), enfin des crimes et des délits (la « justice »). Il s’inspire directement des Institutes du juriste romain Gaïus (120-180), ensemble de manuels de droit romain datant de 160 environ.

 

« 22. Ung petit livret appellé le Voyage d’oultre mer, en françois, lettre de forme, couvert de cuir blanc. »

Je ne sais pas ce qu’est ce petit livre. Il existe bien un Voyage d’Oultre-mer, mais il fut rédigé au moins six ans après cet inventaire.

(Son histoire est intéressante, et je la résume ici : l’écuyer Bertrandon de la Broquière ou de la Brocquière (fin du XIVe ou début du XVe siècle – 1459 ?) écrivit ce livre au retour d’un voyage effectué entre 1432 et 1433 en Terre Sainte à la demande de Philippe le Bon, duc de Bourgogne (1396-1467). Son voyage le mena de Gand à Jérusalem, en passant par Rome, Venise, Rhodes, Chypre et Jaffa. Bertrandon de la Broquière revint par voie de terre, à travers l’Empire turc. La relation de cette aventure avait pour objectif de fournir au prince des informations de première main sur la possibilité d’une nouvelle croisade.)

Une possibilité – très incertaine – serait que ce Voyage d’oultre mer désignât un extrait du Livre de merveilles du monde (1355-1357), de Jehan de Mandeville (?-1372), chevalier et explorateur anglais. Ce livre, également connu sous les titres Un Roman sur les merveilles, Voyages ou Une Geste, est le récit d’un voyage mi-réel mi-légendaire en Afrique du Nord, en Terre Sainte et en Asie. On connaît également de Mandeville un manuscrit intitulé Le Livre des parties d’Oultre mer.


________

Note : J'ai oublié de préciser, dans mon Introduction, que j'ai tenté tout d'abord de découvrir les auteurs et les sources des livres de cet inventaire sans recourir aux précisions de Le Roux de Lincy. Ce fut quand mes recherches restaient infructueuses que je les consultai. Mais il arrive à Le Roux de Lincy lui-même de rester coi : ce Voyage d'oultre mer, par exemple, l'embarrasse manifestement : il cite la ligne de l'inventaire pour immédiatement passer à la ligne suivante...

 

(à suivre.)



vendredi, 24 janvier 2014

Chenonceau, toujours

 

 

 

 

DSC_6483 b.jpg

 

Le château de Chenonceau et le Cher,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

Weltschmerz

 

 

 

Le plus beau des châteaux rêve de sa forme.

 

 

 

 

 

09:00 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frederic tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

jeudi, 23 janvier 2014

« Poèmes choisis »

 

 

 

 

Poèmes de Paul Farellier,
sur le site de la revue de poésie en ligne Recours au poème.

 

C'est ici.

 

*

 

 

IMG_4877 G.jpg

(à Paul Farellier.)

 

Joachim Wtewael (1556-1638), Persée secourant Andromède (1611), détail,
Musée du Louvre, photographie : octobre 2012.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (8)

 

 

 

Introduction.

  

 

 « 18. Le Livre de Vegece de chevalerie, en françois, lettre de forme, sans histoire, couvert de cuir rouge marqueté, à deux petiz fermoers de cuivre. »


« 19. Le Livre de Vegece de chevalerie, avecques le testament de maistre Jehan de Meun, escript en françois, lettre de forme, historié, couvert de veloux noir, à deux petiz fermoers de cuivre. »

 

Ces deux livres contiennent la traduction augmentée du livre De re militari, un ouvrage de tactique militaire composé par l’écrivain romain Végèce (fin du IVe siècle-Ve siècle). Si cet ouvrage fut traduit de nombreuses fois, notamment par l’érudit Jean de Vignay (vers 1283-après 1340, cf. le livre 3. de cet inventaire), la mention du « testament » qui suit le texte traduit indiquerait qu’il s’agit, du moins pour le livre 19., de la traduction, publiée en 1284, du continuateur (après Guillaume de Lorris) du Roman de la Rose, Jehan de Meung (vers 1240-vers 1305).

 

« 20. Le Psautier, en françois, en deux volumes, à lettre de forme, sans histoires, couvers de veloux vermeil. Chacun volume a deux fermoers semblans d’argent dorés, dont l’un est esmaillié et armoyé aux armes de Monseigneur. »

 

Il me semble curieux que ce recueil de Psaumes n’ait pas été enluminé, comme c’était l’usage, du moins pour la collection de tels seigneurs ; sa qualité de traduction en français explique peut-être cela, seul le texte latin (ou grec) méritant un tel embellissement.


(à suivre.)





Deux fragments de la chambre d'une veuve de roi de France

 

 

 

 

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Chambre de Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601,
reine de France (1575-1589), veuve de Henri III),
au château de Chenonceau,

photographie : novembre 2013.

 

 

 

mercredi, 22 janvier 2014

Échange

 

 

 

 

Les poèmes sont ainsi que des visages humains dans la ville ou sur un chemin : seuls les regards qui les croisent avec le désir ou l'amitié les regardent vraiment, seuls ceux qui voudraient les retenir.

 

 

 

 

17:07 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Tags : frédéric tison, minuscule, poème | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Le dernier de la maison de Valois

 

 

 

 

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François Clouet (1515-1572), Le duc d'Anjou (futur Henri III de France),
collection du château de Chenonceau, chambre de Louise de Lorraine,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

Mercure et l'Amour

 

 

 

DSC_6575 b Mercure et l'Amour.jpg

 

Le Corrège (Antonio Allegri, 1489-1534), L'Éducation de l'Amour (vers 1525), détail,
collection du château de Chenonceau, photographie : novembre 2013.

 

 (Voir le tableau entier dans l'album "Musée d'un regard")

 

 

 

mardi, 21 janvier 2014

Couleurs du Corrège

 

 

 

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Le Corrège (Antonio Allegri, 1489-1534), L'Éducation de l'Amour (vers 1525), détail,
collection du château de Chenonceau, photographie : novembre 2013.

 

 

 

La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (7)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 16. Le Livre du chemin de long estude, en lettre courant, en françois, couvert de cuir rouge marqueté, à deux fermoers en cuivre. »

Christine de Pisan (1364-1430) est l’auteur de ce beau livre en vers, Le Chemin de Longue Étude (1403), dédié à Charles VI. La narratrice, nommée Christine, raconte comment, alors qu’elle était seule et désespérée, elle reçut durant son sommeil, dans une vision, la visite de la Sybille de Cumes. Celle-ci l’entraîne dans un voyage extraordinaire (le « chemin de Longue Étude ») : Christine découvre le monde, les lieux bibliques et légendaires, elle s’approche du paradis terrestre dont l’entrée est toujours interdite, puis elle gravit, par le moyen d’une échelle, l’air, l’éther, le feu, l’Olympe et le firmament (les cinq ciels). Au firmament, elle assiste à un débat animé entre plusieurs Dames, personnifications de la Sagesse, de la Noblesse, de la Chevalerie et de la Richesse, au sujet du remède à apporter aux guerres incessantes entre les hommes et à leur cortège de malheurs et de destructions. Dame Raison, leur reine, décrète qu’il faut trouver un homme parfait à même de gouverner harmonieusement le monde. Chaque Dame plaide sa cause : Sagesse décrit l’homme parfait sous l’aspect de la bonté et du savoir incarnés, Noblesse souhaite que cet homme soit issu d’une illustre lignée, Chevalerie insiste pour qu’il soit preux et invincible, Richesse pour qu’il soit l’homme le plus riche du monde. Le conseil de Raison, malheureusement, ne peut trancher en faveur du héros de l’une ou l’autre Dame. C’est alors qu’il décide de confier la résolution du débat à une cour terrestre, la plus grande et la meilleure étant la cour de France (c’est l’évidence même). Christine sera chargée par la Sybille d’être la messagère de la cour de Raison auprès des princes français.

Il s’agirait de l’exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de France : le manuscrit B, coté 1643.

 

« 17. Le Reclus de Morléans, contenant plusieurs aultres traités en lettres de forme, neuf, couvert de cuir rouge marqueté, à deux fermoers de cuivre, historié, et à lettres d’or partout. »

Il s’agit, d’après le bibliothécaire, conservateur à la Bibliothèque nationale et érudit français d’origine flamande Joseph Van Praët (1754-1837), d’un livre de morale ascétique, en vers, Le Roman de Charité, écrit, au XIIe ou au XIIIe siècle, par un auteur qui se nomme « le Reclus de Morléans », ou « de Morlians » ou encore « de Moliens » (s’agit-il de la commune française picarde ?). On trouve sous sa plume un autre ouvrage intitulé Le Miserere.

 

 

(à suivre.)

 

 

lundi, 20 janvier 2014

Ailes & chien

à Antire.

 

 

 

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Détail du tableau du Primatice (Francesco Primaticcio, 1504-1570), Diane de Poitiers,
collection du château de Chenonceau, photographie : novembre 2013.

 

 

 

 

Absence dans les jardins

  

au "voyageur".

 

 

 

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Jardins de Diane de Poitiers, château de Chenonceau,
photographie : novembre 2013.

 

 

 

(Je m'amuse beaucoup de certains commentaires émanant de l'un de mes aimables et distingués Lecteurs, qui signe, ici, du nom de "voyageur", s'étonnant du fait que mes photographies, le plus clair du temps, ne montrent des lieux mis en images que des espaces vides, ou presque, de toute présence humaine. C'est évidemment volontaire : lorsque je me promène parmi la splendeur, j'attends, pour prendre une photographie, que les autres promeneurs aient fait place nette. Puis il me semble que je visite ces lieux lorsque d'autres déjeunent ou se hâtent de partir pour quelque autre "loisir". Mais il s'agit surtout d'harmonie : il me déplairait beaucoup de prendre en photographie ces gens qui viennent là sans savoir se vêtir (et ces gens sont le nombre), vêtus indiscrètement de couleurs criardes ou sans élégance : il me faudrait des princes ou des ombres, ne l'ai-je pas, me semble-t-il, déjà écrit ?)