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mardi, 17 décembre 2013

Roses d'octobre en Auvergne

 

 

 

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Dans un jardin,
photographies : octobre 2013.

 

 

05:28 Écrit par Frédéric Tison dans Photographies solitaires | Tags : frédéric tison, photographie, roses | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

lundi, 16 décembre 2013

Un autre dessin

 

 

 

Georges Michel  Paysage dessin.jpg

 

Georges Michel (1763-1843), Paysage, dessin
reproduit dans Alfred Sensier,
Étude sur Georges Michel. Paris : Alphonse Lemerre, 1873.
In-quarto broché, 182 pages, tirage de tête, couverture rempliée, illustrations en noir & blanc.

(Collection et photographie de l'auteur.)

 

 

dimanche, 15 décembre 2013

Peindre la voix

 

 

La lecture des ouvrages d'Érasme, excepté celle de L'Éloge de la Folie, est assez austère, mais on trouve, dans ses Adages et ses Colloques notamment, de vrais trésors favorables au rêve et à la recherche. Dans le dialogue De recta Latini Graecique sermonis pronuntiatione (1528), dont le titre est peu engageant il est vrai, deux amis, Leo et Ursus, évoquent les œuvres d'Albert Dürer :

« [URSUS.- :] Quant à Dürer, même si l'on doit l'admirer aussi dans d'autres domaines, que n'exprime-t-il pas dans le monochromatisme, je veux dire avec des lignes noires ! Ombres, lumières, éclats, reliefs et dépressions. En outre, grâce à son art de les agencer, ce n'est pas un aspect unique qu'il présente au regard des spectateurs. Il veille scrupuleusement aux proportions exactes et harmonieuses. Que dis-je ? Il peint même ce qui ne se laisse pas peindre, comme le feu, des rayons, des coups de tonnerre, des éclairs, ou même, comme on dit, des "nuages sur une paroi", des sensations et toutes sortes de passions, bref toute l'âme humaine, telle que la reflète l'apparence physique, et jusqu'à la voix même ! » *


Ah ! Il me faudra revenir sur ces "nuages sur une paroi". Pour le moment me retient cette peinture de la voix, belle formule qui sous la plume d'Érasme est l'hommage d'un homme de lettres à l'image qui suggère : l'humaniste, afin de diffuser son message, avait eu recours, comme tous les hommes fameux de son temps, au portrait ; voilà ses portraits, celui qu'a laissé le pinceau d'Holbein, qu'on voit au Louvre, ou celui de Metsys, qui est à Rome : ils demeurent gravés (ou devraient l'être) dans notre mémoire. On y reconnaît l'homme attentif, bienveillant, et tout en intériorité de ses livres ; on en contemple l'aura. Peut-être Érasme lui-même, contemplant les images que ses amis avaient fait de sa figure, reconnut-il que les peintres, à l'instar de Dürer, avaient su retenir la voix de leur modèle.


 

_________________________

* Érasme, [Œuvres : ] Éloge de la folie. Adages. Colloques. Réflexions sur l’art, l’éducation, la religion, la guerre, la philosophie. Correspondance. Édition établie par Claude Blum, André Godin, Jean-Claude Margolin et Daniel Ménager. Paris : Robert Laffont, 1992, pp. 412-413. (coll. Bouquins)

 

 

 

L'Érasme d'Holbein

 

 

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Hans Holbein dit le Jeune (1497-1543), Portrait d'Érasme (1523),
Musée du Louvre, photographie : décembre 2013.

 

 

(La mauvaise qualité de ma photographie s'explique par le fait qu'il est très difficile de prendre la toile en photographie, celle-ci étant située dans un petit cabinet sombre, face à une fenêtre, et protégée par une vitre qui la laisse mal voir. Le photographe-amateur est souvent mis à l'épreuve, devant tant d'adversité !)

 

11:37 Écrit par Frédéric Tison dans Musée d'un regard | Tags : frédéric tison, photographie, érasme, holbein | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

samedi, 14 décembre 2013

Yver

 

 

 

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Pompeo Girlamo Batoni (1708-1787), Vulcain ou Allégorie de l'Hiver (vers 1750 ?), détail,
Musée des beaux-arts d'Orléans, photographie : octobre 2013.

 

 

 

 

Jardins Renaissance

 

 

 

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Les jardins du château de Chamerolles (XVIe s.), à Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret,
photographie : octobre 2013.

 

 

 

 

vendredi, 13 décembre 2013

Chamerolles

à François.

 

 

  

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Le château de Chamerolles (XVIe s.), à Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret,
photographie : octobre 2013.

 

 

 

 

La grille et les nuages

à mes amis lointains. 

 

 

 

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 Le portail du château de Chamerolles, à Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret,
photographie : octobre 2013.

 

 

 

jeudi, 12 décembre 2013

Gloire d'Érasme

 

 

 

Georges Minois, dans son excellente Histoire de la célébrité (excellente, comme tous ses livres ; c'est avec Paul Veyne, Maurice Lever et Michel Pastoureau, l'un des meilleurs historiens de notre temps), écrit que le personnage d'Érasme mériterait d'accéder à la célébrité contemporaine, si nous devions élire une figure incarnant l'idée belle de l'Europe, si celle-ci, renchérirai-je, avait un vrai visage, une vraie grandeur, si elle proposait à notre cœur et à nos regards autre chose que des décrets et des lois blêmes et mécaniques détachés de tout idéal, si elle était humaine en somme, si elle savait d'où elle vient.  

L'historien, à ce propos, se demande qui connaît encore le grand humaniste. Mon Dieu, serait-ce vrai que peu de monde se souvienne de son nom ? Cela m'est étrange. Qu'Érasme, cet homme immense, l'un des hommes d'influence les plus bienveillants, honnêtes et lucides qui fussent en Europe, soit négligé de nos jours, est sans doute une catastrophe véritable, bien plus grave que tous les maux que décrivent à l'envi les contempteurs contemporains de notre modernité, ces politiciens, écrivains, philosophes, bien plus préoccupés, dans leur intérêt personnel ou en raison de leur propre impéritie, d'alimenter l'inquiétude médiocre des uns, ou d'entretenir l'identité vacillante des autres, que de renouveler l'esprit de l'Europe, lequel meurt aussi devant tant de défauts. 

 

 

 

 

Cyparissus, encore

 

 

 

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Sébastien-Louis-Guillaume Norblin de la Gourdaine (1796-1884),
Cyparissus mourant sur son cerf (vers 1827),
Musée des beaux-arts d'Orléans, photographie : octobre 2013.

 

 

 

 

mercredi, 11 décembre 2013

Dans le jardin

 

 

 

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Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) (ou manière de), Le vœu de l'Amour (vers 1785),
Musée des beaux-arts d'Orléans, photographie : octobre 2013.

 

 

 

 

« Étienne Dolet (1509-1546), né à Orléans, Martyr de la pensée »

 

 

 

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Dans le jardin (XIXe s.) de l'Hôtel Groslot, à Orléans : hommage à Étienne Dolet, 
auteur du
Second Enfer (1544), 
photographie : octobre 2013.

 

 

 

mardi, 10 décembre 2013

Un trésor enfoui dans un livre du XIXe siècle

 

  

 

Georges Michel  Paysage 2 dessin.jpg

 

Georges Michel (1763-1843), Paysage, dessin
reproduit dans Alfred Sensier,
Étude sur Georges Michel. Paris : Alphonse Lemerre, 1873.
In-quarto broché, 182 pages, tirage de tête, couverture rempliée, illustrations en noir & blanc.

(Collection et photographie de l'auteur.)

 

 

 

 

L'hôtel et les tours

 

 

 

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Dans le jardin (XIXe s.) de l'Hôtel Groslot (XVIe s.), à Orléans
(On aperçoit les tours de la cathédrale Sainte-Croix), photographie : octobre 2013.

 

 

 

 

lundi, 09 décembre 2013

Parterre, Allée 17, Place 6 (après la Féerie)

 à Monsieur et Madame Paul Farellier.

 

 

 

La Belle au bois dormant - bastille.jpg

 

À l'issue de la représentation du ballet La Belle au bois dormant (1888-1889),
de Piotr Ilitch Tchaïkovski,
chorégraphie et mise en scène de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa (Opéra national de Paris, 1989),
Ezio Frigerio, décors, Franca Squarciapino, costumes, Vinicio Cheli, lumières
& les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l'Opéra de Paris,
Orchestre de l’Opéra national de Paris dirigé par Fayçal Karoui, à l'Opéra Bastille,
le dimanche 8 décembre 2013.