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vendredi, 26 novembre 2021

Le monde dans l'eau

 

 

 

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Le port de plaisance, à Honfleur, photographie : novembre 2021.

 

 

 

jeudi, 25 novembre 2021

Sur le pont

 

 

 

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Le pont de Normandie, photographie : novembre 2021.

 

 

 

 

De l'amour et du vent

 

 

L'amour est lointain, le vent règne, et moi qui, comme la plupart des hommes, ne suis pas le fruit de l'amour mais celui du hasard et de l'inconscience, je suis le tombeau vivant d'un amour mêlé à quelque vent.

 

 

 

22:32 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

En anglais

 

 

 

What reigns is hidden, murmurs, expands and stretches in a slower light. You are the precious body that time once sowed.

And in the water — castle of scattered thoughts — a flower is bursting. Your island fades away and begins again.

A house grows in the still lake with the sky where your dreams dwell and respond to the evening.

 

Frédéric Tison,  La Table d'attente, éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2019, Livre II,  poème XVIII. Traduction de l'auteur, avec quelques retouches par mon amie S*.

 

 

 

10:21 Écrit par Frédéric Tison dans Traductions, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Strates

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Paysage. Antibes (1955),
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre, photographie : novembre 2021.

 

 

 

mercredi, 24 novembre 2021

Petit addendum

 

 

Un petit addendum à mon billet précédent :

 

Je me souviens d'être allé visiter le merveilleux château de Breteuil, qui est bien administré. Devant le jardin, cependant, un panneau, fiché dans le gravier et gâchant toute la perspective, indiquait en grandes lettres, ridicules, inutiles et laides :  « JARDIN À LA FRANÇAISE » !

 

Tout était dit.

 

 

20:09 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

De la laideur

 

 

J'ai lu qu'une association, nommée Paysages de France, désignait chaque année les "villes les plus moches de France" en décernant des "Prix de la France moche" — déjà, le seul usage de l'adjectif moche, qui est laid, en l'occurrence, m'avait semblé suspect, quant à la qualité de ce classement. L'objectif de cette association est certes louable : il s'agit dans son esprit de pointer, notamment, la hideur des innombrables panneaux didactiques, affiches publicitaires et autres bannières signalétiques qui défigurent nos villes (et nos campagnes et nos châteaux), ce à quoi je souscris entièrement.  Mais je découvris que Le Havre était, dans la liste dressée, la quatrième ville la plus "moche", donc, de France. L'association décrétait qu'il en était ainsi. Or, je me suis rendu au Havre récemment. Non seulement la ville n'est pas laide, mais elle est belle : d'une part, je n'y ai pas vu ces abusives affiches que décriait l'association (s'il était question des seuls panneaux publicitaires greffés, sous verre, sur les parois des abribus, Paris serait vraiment la ville la plus laide qui fût !) ; d'autre part, voici de longues avenues, spacieuses, propres, ponctuées de beaux immeubles, et non seulement ceux qui furent épargnés par les bombardements allemands ; pour ma part, je trouve que la solution architecturale qu'imagina Auguste Perret après la guerre, avec l'élégance de ses bâtiments rectilignes et sobres, est une réussite admirable. Le Havre est, comme j'aime à le dire, une ville bien rangée. Cela dit, j'aime aussi les villes en désordre, qui ont leur propre beauté. Cela dit également, je n'aurais peut-être pas dû écrire ce billet, car Le Havre, avec cette mauvaise réputation, ne souffre pas du tourisme de masse comme Honfleur ou Étretat, par exemple, si bien que le voyageur s'y promène en toute quiétude, loin de l'horrible foule, de la fureur bruyante et de tout ce qui est étroit. (Chut ! Laissons Le Havre en paix, ne signalons rien !)

Mais, non, Le Havre n'est pas une ville laide, et encore moins "moche". Le Havre est une ville précieuse, si bien que le dieu des portes peut l'ajouter à sa liste enchanteresse.

 

 

 

Le port de plaisance

 

 

 

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Au Havre, photographie : novembre 2021.

 

 

 

 

En italien

 

 

Non basta il tuo ardore : bisogna che il giorno ti sogni.

Impari dalla nuvola la lezione bianca e leggera, la lira trasparente che suona da sola ; le soste e la fretta ; la dispersione.

Anche nella città ci sono questi urti, questi sospiri — improvvisi silenzi, sirene audaci —, tanti astri che derivano.

 

Frédéric Tison, Nuages rois,
éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2021,
« Ciels II », poème XVIII. Traduction de Claire Boitel.

 

 

 

17:29 Écrit par Frédéric Tison dans Traductions, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

En italien

 

 

Una regina sfugge in questi luoghi.

Aveva lasciato questo paesaggio ; le sue lacrime erano cadute come offerte.

Qui giace il suo viso, che si rivela senza parlare, come la neve sui tetti.

 

Frédéric Tison, Nuages rois,
éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2021,
« Ciels I », poème XIX. Traduction de Claire Boitel.

 

 

 

17:28 Écrit par Frédéric Tison dans Traductions, Une petite bibliothèque | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

La jeune fille de la cour du roi de Navarre

 

 

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École française du XVIIe siècle, Portrait d'une jeune fille de la cour du roi de Navarre,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre, photographie : novembre 2021.

 

 

 

 

mardi, 23 novembre 2021

Du vent

 

 

Le vent violent fut bienfaisant à Paris, aujourd'hui, qui m'apporta le son des cloches d'une église située  non loin de chez moi, mais trop loin pour que je puisse d'ordinaire les entendre (Il s'agit des cloches de l'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts, à Paris XII), et que ma vie ne m'a pas permis de côtoyer, faute de pouvoir exister en un endroit privilégié. Pauvreté et triomphe mêlés en cet instant, grâce au vent.

 

 

 

De l'extraordinaire

 

 

 

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Eugène Boudin (1824-1898), Étude d'un ciel sur le bassin d'un port (vers 1888-1895),
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre, photographie : novembre 2021.

 

 

 

 

dimanche, 21 novembre 2021

Et parfois je ne sais plus que dire

 

 

 

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Frédéric Tison, Et parfois je ne sais plus que dire,
encres et pastels sur papier grain nuage, 24 x 30 cm, novembre 2021.

 

 

 

16:21 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules peintes | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Les bateaux

 

 

 

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Johan Barthold Jongkind (1819-1891), L'Escaut à Anvers (1866),
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre, photographie : novembre 2021.